La Ligue des Droits de l’Homme se félicite
de la motion adoptée par l’Assemblée de Corse lors de sa dernière session
d’avril qui dénonce le fichage au FIJAIT de militants nationalistes poursuivis
ou condamnés dans le cadre de l’antiterrorisme, et qui proteste contre les
amendes que certains d’entre eux se voient infligés avec comme conséquence
évidente, la précarisation pour eux-mêmes et leurs familles. En ce sens, la LDH
avait adressé en mars dernier, une lettre ouverte aux élus territoriaux leur
demandant d’intervenir sur ces questions.
Elle rappelle que depuis plusieurs mois,
des personnes ayant purgé leurs peines sont à nouveau confrontées à la justice
parce qu’elles n’acceptent pas les contraintes que leur impose leur inscription
au FIJAIT. Elles sont aussi confrontées à l’administration fiscale qui leur
demande de régler des amendes exorbitantes au nom des dommages subis par
l’Etat. La LDH s’adresse de nouveau aux élus territoriaux. Face à l’urgence de
ces situations, il est nécessaire d’envisager une amnistie fiscale qui peut
prendre la forme d’un effacement des amendes. Il est tout aussi nécessaire
d’obtenir que les condamnés politiques corses soient exceptés de l’application
du dispositif FIJAIT.
Lire la lettre ouverte aux élus territoriaux du 18 mars
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