jeudi 17 décembre 2020

Communiqué suite à la demande du préfet de Corse d'un retrait de la motion de solidarité avec les populations arméniennes du Haut Karabakh

 La ligue des droits de l'Homme fait part de son incompréhension suite à la demande du préfet de Corse d'un retrait de la motion de solidarité avec les populations arméniennes du Haut Karabakh adoptée à l'Assemblée de Corse. Ce texte ne serait "pas justifié par un intérêt local".

Combien de fois, et souvent en lien avec des mobilisations de la société civile dont celles de la LDH, l'Assemblée de Corse, comme d'autres collectivités locales, a-t-elle dit sa solidarité avec des peuples et des populations en danger. Se sont notamment exprimés, au cours des dernières années, des soutiens aux palestiniens, algériens, kurdes, catalans, sans que quiconque ne trouve à réfréner ni censurer une expression démocratique et simplement humaine de solidarité.

Les élus de la collectivité de Corse portent, comme tout élu, la responsabilité de faire vivre un esprit de fraternité. Nous refusons les identités enfermées. La famille humaine relève de l'intérêt et de l'attention de chacun, où qu'il se trouve. Nous ne saurions, ici en Corse, demeurer étrangers aux malheurs de l'Humanité.