mercredi 16 mars 2022

Venue du ministre de l'Intérieur en Corse

La section, représentée par André PACCOU délégué régional, a participé à la réunion avec le ministre de l'Intérieur lors des échanges avec la société civile à l'Assemblée de Corse ce mercredi 16 mars.



Hommage à Norbert LAREDO

 La ligue des droits de l'Homme apprend avec tristesse le décès de Norbert LAREDO. Elle salue le militant de longue date très attaché à la Corse, à la question de l'environnement, et attentif aux enjeux internationaux.

La Ldh a eu, à de nombreuses reprises, l'occasion de partager des actions et des rencontres avec Norbert.

Elle rend hommage à l'homme ouvert aux autres, aimant le débat, habité par ses combats.

A sa famille, à ses proches, nous présentons nos sincères condoléances.

mardi 15 mars 2022

La section présente au rassemblement de solidarité avec l'Ukraine ce 15 mars à Ajaccio à l'appel de plusieurs organisations

 La Ldh présente au rassemblement pour condamner la guerre d'invasion de la Russie qui vise l'Ukraine et menace l'Europe.

Pour la Ldh, il est indispensable que les opinions publiques se mobilisent pour demander un cessez-le-feu immédiat et un retrait des troupes russes d'Ukraine.

Il nous faut dire notre solidarité avec les forces résistantes en Ukraine qui doivent bénéficier d'une aide à leur résistance.

Il nous faut aussi soutenir les citoyennes et citoyens russes qui s'opposent à la guerre empêchés de s'exprimer et encourant des peines de prison.

Il nous faut soutenir les demandes de commissions internationales contre les crimes de guerre.

Il nous faut être mobilisés, ici comme partout en Europe, pour permettre et organiser l'accueil des réfugiés sans discrimination.

Nous devons accompagner les organisations humanitaires qui se mobilisent pour récolter et acheminer médicaments et ressources nécessaires à la survie de ceux qui fuient, qui sont déplacés, ceux qui restent pour résister.

Nous sommes conscients que les mobilisations actuelles en Corse pour la vérité et la justice suite à la tentative d'assassinat d'Yvan Colonna sont des événement majeurs pour l'avenir de la Corse.

Il nous faut dans le même temps nous mobiliser contre l'agression russe en Ukraine qui constitue un événement majeur pour l'avenir de la paix dans le monde.

Relire la plateforme d'appel commune aux rassemblements à Ajaccio pour la paix en Ukraine 

dimanche 13 mars 2022

Tribune de Nanette MAUPERTUIS, présidente de l'Assemblée de Corse, publiée dans le Monde

Ce texte de la Présidente de l'Assemblée de Corse est éclairant pour comprendre la situation actuelle en Corse. 

« Monsieur le Président, la Corse est en train de revivre de sombres heures » Tribune

Marie-Antoinette Maupertuis, présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, demande de faire la lumière sur la tentative de meurtre d’Yvan Colonna en prison, le 2 mars.

Publié le 10 mars 2022 à 17h10 - Mis à jour le 11 mars 2022 à 04h29 Temps de Lecture 7 min.

Tribune. Monsieur le Président de la République française et candidat à la prochaine élection présidentielle, la Corse est en train de revivre de sombres heures, suspendue au dernier souffle de vie d’un homme, Yvan Colonna, condamné pour le meurtre du préfet Erignac [en 1998] et incarcéré depuis dix-neuf ans à la suite de trois procès et d’une saisine de la Cour européenne des droits de l’homme pour atteinte à la présomption d’innocence.

Ce prisonnier, qui fut l’homme le plus recherché de France, au statut de détenu particulièrement signalé (DPS) [statut levé le 8 mars par le premier ministre Jean Castex], a fait l’objet d’une tentative d’assassinat le 2 mars dans la salle de sport de la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône). Son agresseur, DPS lui aussi, est un djihadiste considéré comme particulièrement violent par l’administration pénitentiaire. Il remplissait des missions d’auxiliaire, précisément incompatibles avec son statut.

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Yvan Colonna, 61 ans, a donc été frappé à plusieurs reprises par cet homme de 36 ans qui a écrasé sa gorge avec son pied, puis l’a étouffé avec des serviettes et un sac plastique auquel il avait accès dans le cadre de ses fonctions. Cette scène, pourtant filmée par les caméras de surveillance, a duré plusieurs minutes en l’absence de tout tiers, les gardiens n’étant intervenus, selon l’administration pénitentiaire elle-même, que lorsque l’auteur de l’agression les y invita [il leur a signalé que le détenu corse avait fait un « malaise »].

Yvan Colonna est, en ce moment, entre la vie et la mort, dans un état très grave et, à l’heure où vous prendrez connaissance de cette lettre ouverte, personne ne sait comment aura évolué son état. L’annonce de cette agression inouïe a provoqué une onde de choc en Corse, soulevant plusieurs questions.

D’abord, des questions sur les faits :

  • Comment un détenu nationaliste corse au statut de DPS, très surveillé, auquel le rapprochement dans une prison de l’île est systématiquement refusé sous prétexte qu’il pourrait s’évader et qu’il serait dangereux pour la République, peut-il se trouver, seul, en présence, d’un autre DPS ?
  • Comment cet autre détenu, qualifié de singulièrement violent par l’administration pénitentiaire et connu pour des agressions graves dans le milieu carcéral, peut-il se retrouver seul avec Yvan Colonna ?
  • Pourquoi l’agresseur est-il auxiliaire de travail en prison alors même que ce statut est proscrit pour les détenus violents ?
  • Pourquoi, alors que la scène est retransmise sur un écran de surveillance, personne n’intervient ?
  • Pourquoi les ministres de l’intérieur successifs sont-ils restés sourds aux alertes du président de l’exécutif de Corse sur les menaces dont faisaient l’objet les détenus politiques corses de la part des islamistes radicaux ?

Nous avons demandé, avec le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, que la lumière soit faite dans les délais les plus courts sur ce drame, et ce dans le cadre d’une commission mixte parlementaire associant des députés, des sénateurs et des élus de l’Assemblée de Corse, pour trois raisons :

  • Personne, ou presque, ne croit, en Corse mais aussi ailleurs en France, à une simple agression dans les prisons françaises d’un détenu par un codétenu ;
  • Personne ne croît un instant qu’Yvan Colonna ait agi de quelque manière qui ait pu entraîner son agression ;
  • Plus personne n’a confiance dans une administration pénitentiaire et dans une justice qui nient, depuis des années, les droits d’Yvan Colonna comme des autres prisonniers politiques corses.

Contexte tendu

Aujourd’hui, comme nous le disons depuis longtemps, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, détenus depuis vingt-trois ans dans le cadre de l’affaire Erignac, sous statut de DPS eux aussi, sont en danger. La levée de ce statut et leur libération est une urgence absolue. Ma demande est donc très simple : c’est une demande de transparence totale sur cette affaire et d’application immédiate du droit français. Rien que le droit.

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Cet événement n’est que le révélateur des questions que nous nous posons, Monsieur le Président de la République, sur votre connaissance et votre intérêt pour la Corse. Ce drame intervient dans un contexte déjà particulièrement tendu entre les représentants insulaires démocratiquement élus et le représentant de l’Etat en Corse mais, plus largement, dans un contexte où les Corses ne comprennent pas que le président et le gouvernement de la République française puissent être dans le déni du fait démocratique majeur qui a pris corps dans les élections [territoriales] de juin 2021 : près de 70 % des Corses ont voté pour des listes autonomistes et indépendantistes avec un taux de participation de près de 60 %, soit presque le double du taux moyen de participation électorale au niveau national pour le même scrutin.

Pourquoi l’Etat nie-t-il la représentativité politique des idées autonomistes qui, à elles seules, ont attiré en juin 2021 plus de 50 % des suffrages ? Comment nier que cette même Assemblée vote aujourd’hui à l’unanimité des résolutions solennelles comme celle relative au rapprochement sans délai en Corse des prisonniers du commando Erignac sans que l’Etat ne daigne lui répondre ? Pourquoi, depuis des mois et des années, les gouvernements successifs ne donnent-ils pas de réponse aux demandes d’adaptation législative ou réglementaire, opportunité pourtant prévue par le statut particulier de la Corse, qui permettrait d’adapter les textes en vigueur aux contraintes géographiques, sociales et économiques de l’île et de construire ainsi une stratégie de développement durable et apaisé ? Le droit, là encore, n’est pas appliqué.

Mépris des institutions

Pourquoi ce mépris des institutions de la Corse ? Pourquoi ce manque de respect pour le travail de ces élus qui, toutes tendances confondues, dans toutes les collectivités, chaque jour, œuvrent pour endiguer un niveau de précarité des plus élevés, lutter contre les emprises mafieuses et la spéculation, faire vivre ensemble des communautés d’origines diverses, construire un avenir pour la jeunesse de cette île et œuvrer pour la paix ? Car c’est dans la paix que doit pouvoir vivre la jeunesse.

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Le dimanche 6 mars, les syndicats étudiants de l’université de Corse ont appelé à une manifestation demandant la vérité, l’application du droit et refusant l’injustice répétée faite à ces hommes en particulier et à la Corse en général. Les Corses ont répondu massivement à cet appel : ils étaient, dans les rues de Corte [Haute-Corse], près de 15 000 à défiler [selon les organisateurs]. Soit, Monsieur le Président, deux fois la population de la ville ! Vingt-quatre étudiants ont été blessés par les forces de l’ordre. Depuis, les manifestations de lycéens et collégiens se succèdent, réprimées par une violence disproportionnée, attisant toujours plus le climat d’injustice et de révolte.

Il faut écouter cet appel de la jeunesse corse comme un de vos prédécesseurs entendit celui des années 1970 et permit, en 1981, la réouverture de cette université, fermée depuis l’annexion de la Corse par la France, en 1769. En effet, ce serait une grave erreur que d’alimenter toujours plus le sentiment de rejet d’une France sourde aux revendications et aux espoirs de cette jeunesse insulaire.

Une France répressive en Corse et qui, le 28 janvier, à Nice, honore, en l’élevant au titre de grand-croix de la Légion d’honneur un homme [le capitaine Pierre Bartolini] qui, certes, fut résistant mais aussi, dans les années 1980, un « barbouze » du groupe clandestin anti-autonomiste Francia, et fut impliqué dans les événements dits « de Bastelica-Fesch », qui firent 3 morts et 6 blessés le 6 janvier 1980 en plein cœur d’Ajaccio.

Une assemblée attachée à la paix

Pourquoi, aujourd’hui comme à l’époque, la France envoie-t-elle pour répondre à la tristesse, à la colère et à l’indignation légitime de l’agression d’Yvan Colonna, des centaines de CRS, des grenades de désencerclement et des lacrymogènes pour maintenir l’ordre « quoi qu’il en coûte ». Mais… savez-vous tout cela, Monsieur le Président ? Ne croyez surtout pas que le peuple corse soit passéiste, intrinsèquement violent, uniquement centré sur ses victoires et déboires, ses mythes et ses rengaines : l’Assemblée de Corse, si attachée à la paix et à la liberté de tous les peuples, a été la première assemblée en France et en Europe à manifester son soutien aux premières heures de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.

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Mais parallèlement, l’Etat profond sur l’île, ou depuis Paris, ne cesse d’œuvrer pour qu’en Corse rien n’aille jamais mieux. Le savez-vous ? Je ne le crois pas. Ou plutôt… je ne l’espère pas ! Car cela signifierait au mieux que votre mépris est absolu, au pire que votre hostilité est totale et qu’aucun espoir n’est permis de rapprocher cette jeunesse corse d’une solution démocratique. Nous sommes aujourd’hui, Monsieur le Président, à un point de bascule. Tenus au souffle de vie d’un homme assurément victime de la vengeance d’un Etat qui ne respecte pas le droit au nom duquel il l’a condamné.

Ne méprisez pas la représentation démocratique de cette île et ne méconnaissez pas son histoire contemporaine. Faites sans détour et en toute transparence la lumière sur ce qui s’est passé dans cette prison d’Arles, le 2 mars. Libérez immédiatement Alain Ferrandi et Pierre Alessandri et donnez-vous ainsi la chance d’œuvrer à l’apaisement, de respecter le droit et de ne faire de cette affaire ni un « problème corse » ni un scandale d’Etat.

Marie-Antoinette Maupertuis est la présidente de l’Assemblée de Corse. Elle a été élue le 27 juin 2021 conseillère à l’Assemblée de Corse sur la liste « Fà populu inseme » de l’autonomiste Gilles Simeoni, puis élue présidente de cette assemblée le 1er juillet 2021. Elle est aussi professeure d’économie.

vendredi 11 mars 2022

Statut DPS levé - Communiqué de la section

Le gouvernement a annoncé la levée du DPS pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. Nous savons tous ce qu’il aura fallu pour en arriver à cette simple application du droit.
Toutefois, cette application reste partielle. Désormais, il revient au gouvernement d’appliquer la loi, rien que la loi, toute la loi en assurant la réinsertion sociale et familiale des deux hommes.

Dans l'immédiat, leur rapprochement et leur libération conditionnelle sont à organiser sans délai. Tout comme doivent s'engager des échanges politiques sur l’avenir de la Corse avec tous ses élus et la société civile corse. 

Journal Le Petit Corse 11 03

Corse-Matin 13/03 :



jeudi 10 mars 2022

Solidarité Ukraine

A Bastia, la Ldh représentée par Marie Anne ACQUAVIVA participe à l'organisation de la solidarité. 

Corse-Matin 10/03 :

mardi 8 mars 2022

PRISONNIERS CORSES : LA LDH DEMANDE UNE ÉGALITÉ DE TRAITEMENT DEVANT LA LOI

 Lettre ouverte d’André Paccou et de Malik Salemkour adressée à Jean Castex, Premier ministre

Monsieur le Premier ministre,

La violente agression contre Yvan Colonna dans la prison d’Arles a suscité une vive émotion et ravivé des tensions en Corse. La famille de la victime a légitimement exprimé une exigence de vérité, exigence que nous partageons pleinement. Nous avons pris note des procédures ouvertes et espérons qu’elles éclaireront les faits et préciseront toutes les responsabilités qui ont conduit à cette dramatique attaque.

Nous tenons à attirer votre attention sur l’importance qu’il y a, plus que jamais, à dissiper la défiance en train de se réinstaller dans les relations entre la Corse, sa société civile, ses élus et les représentants de l’Etat. A cet égard, la famille d’Yvan Colonna, qui s’est constituée partie civile, doit être entendue rapidement par le juge d’instruction pour pouvoir accéder à la procédure.

Le processus pacifique de dialogue politique doit s’accompagner de la part du gouvernement de signes d’apaisement et d’écoute. Dans ce cadre, il est urgent de répondre à la demande de justice exprimée largement par-delà les clivages partisans en faveur du transfert de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi à la prison de Borgo, à des fins de rapprochement familial. Cette demande, qui s’inscrit dans une égalité de traitement devant la loi correspond également à un besoin accru de protection de ces détenus.

L’arrivée d’un nouveau préfet de région dans l’île, dans ce contexte troublé, peut constituer une opportunité, dès lors que les missions engagées au nom de l’Etat aideront au rétablissement de la confiance. Cela passe par des discussions avec la collectivité de Corse et l’ensemble des collectivités territoriales en Corse, ainsi que des décisions favorisant la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités sociales. Celles-ci, en effet, ne cessent de s’accentuer sur l’île, avec en toile de fond une précarisation accrue, des crises sanitaire, climatique et environnementale.

De premiers affrontements ont eu lieu. Il est de votre responsabilité que tout soit mis en œuvre afin de prévenir des réactions répressives préjudiciables à un débat politique et démocratique aussi légitime que nécessaire.

Vu l’objet de ce courrier et de nos vives inquiétudes, vous comprendrez, Monsieur le Premier ministre, que nous le rendions public. La section de Corse de la Ligue des droits de l’Homme se tient à la disposition du préfet de Corse pour aborder ces différents sujets d’une extrême importance.

C’est en comptant sur votre attention et votre compréhension des enjeux de justice qui motivent notre démarche et notre engagement que nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération.

André Paccou

Délégué régional de la section corse de la LDH

Malik Salemkour

Président de la LDH

Paris, le 7 mars 2022

Médiapart

Corse-Matin 9 mars :

dimanche 6 mars 2022

Yvan Colonna - Manifestation à Corte

Suite à l'appel par voie de communiqué de la famille d'Yvan COLONNA, la ligue des droits de l'Homme participera à la manifestation à Corte, ce jour.

La Ldh sera présente pour porter à ses côtés l'exigence de vérité et rappeler, en plus de l'égalité devant la loi, l'urgence d'un rapprochement à Borgo de Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI pour leur protection.

Ajaccio, le 6 mars 2022

France 3 Corse Via Stella

France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 6/03

Le Monde

jeudi 3 mars 2022

Yvan Colonna - Entre douleur et colère, l’exigence de vérité

 C’est avec une très vive émotion que la ligue des droits de l’Homme a appris l’agression d’Yvan Colonna par un autre détenu. Nos premières pensées vont à sa famille. Nous lui exprimons toute notre affection. 

Que dire du destin de cet homme maltraité par la justice prise dans les tourmentes de la raison d’Etat. Il n’a cessé de clamer son innocence. 

A ce jour, Yvan demeure interdit de réinsertion. Que dire de ce statut de détenu particulièrement signalé auquel il est enchaîné au motif d’être soi-disant un danger pour la société après plus de vingt années de détention et un comportement exemplaire aux dires mêmes de l’administration pénitentiaire. Mais le danger est venu de l’intérieur de la prison d’Arles. Rapproché, Yvan n’aurait certainement pas été agressé.  

Telle est la réalité qui s’impose à ceux qui, au mépris de la loi, l’ont maintenu prisonnier loin de chez lui. Qu’ils mesurent  leur responsabilité dans la situation actuelle de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. Pour Yvan, pour sa famille, pour la justice que leur doit la société, la LDH demande que soient établies toutes les responsabilités qui ont conduit à cet acte criminel. S’inquiétant de l’arrivée de renforts policiers dans l’île, elle rappelle que c’est à la seule exigence de vérité qu’il s’agit de répondre.

La LDH soutient pleinement la famille qui « entend demander raison à l’état de l’agression meurtrière dont Yvan a été victime. » 


Corsenetinfos


Rcfm :


- Corse-Matin 5-03 :


- Archive : affiche de la campagne "Pour un procès équitable" en 2007 :



 - Communiqué des artisans de la Paix et Bake Bidea au Pays Basque adressé à la section :




mercredi 2 mars 2022

Yvan COLONNA victime d'une violente agression - La section présente au rassemblement à Ajaccio pour partager la vive émotion.