dimanche 1 octobre 2017

CATALOGNE : rassemblements de soutien

La LDH Corsica présente aux rassemblements initiés par des acteurs culturels, à Ajaccio ce dimanche à 18 h devant l'Assemblée de Corse, et à Bastia, pour dénoncer la répression en Catalogne.
La participation de la LDH s'inscrit dans la suite de son communiqué du 21 septembre.*

*La situation en Catalogne, à l’approche d’un référendum sur l’indépendance, inquiète la LDH Corsica. Des réunions publiques sont interdites, des affiches politiques arrachées, des sites internet fermés, des élus arrêtés par dizaines et menacés de poursuites devant les tribunaux. Face à une question d’ordre politique, le gouvernement espagnol choisit la réponse judiciaire et répressive. Mais comme le rappelle justement la maire de Barcelone, « quand quelqu’un ne reconnaît pas ta singularité, ne respecte pas tes demandes, coupe tes droits, la perception est celle d’un mépris ». Et ce sentiment provoque une révolte légitime. Ce jour, la LDH Corsica adresse un message de protestation à l’Ambassade d’Espagne en France et interpelle le gouvernement espagnol afin que cesse un état d’exception en Catalogne. Il faut pouvoir retrouver le chemin de la démocratie en ouvrant un dialogue avec tous les catalans.

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Corse-Matin 2/10 :

mardi 26 septembre 2017

Communiqué - Ci vole a cumpia incu a clandestinita - En finir avec la clandestinité

Ces trois derniers mois, des organisations clandestines se sont exprimées publiquement. L’une d’entre elles a rendu hommage à un de ses militants, récemment disparu. Si la LDH n’adhère pas à la démarche, elle veut toutefois redire son profond respect pour Jean-Marie POLI et rappeler son action en faveur de la paix. Deux autres organisations clandestines ont prononcé des mises en garde à l’encontre de l’Etat.
La LDH en appelle à la responsabilité de tous. Voulons-nous un retour en arrière vers des affrontements ou allons-nous de l’avant vers la paix ? Manifestations de rue, réunions publiques, partis politiques, pétitions, associations, liberté de la presse, délégations, syndicats et libertés syndicales… Seul le renforcement de l’engagement citoyen dans l’espace démocratique permettra des prises de conscience contre les injustices et l’émancipation par la conquête de nouveaux droits.

La démocratie, rien que la démocratie, toute la démocratie et donc l’abandon de toute démarche clandestine !

jeudi 21 septembre 2017

Catalogne : inquiétudes de la LDH Corsica - Communiqué

La situation en Catalogne, à l’approche d’un référendum sur l’indépendance, inquiète la LDH Corsica. Des réunions publiques sont interdites, des affiches politiques arrachées, des sites internet fermés, des élus arrêtés par dizaines et menacés de poursuites devant les tribunaux. Face à une question d’ordre politique, le gouvernement espagnol choisit la réponse judiciaire et répressive. Mais comme le rappelle justement la maire de Barcelone, « quand quelqu’un ne reconnaît pas ta singularité, ne respecte pas tes demandes, coupe tes droits, la perception est celle d’un mépris ». Et ce sentiment provoque une révolte légitime. Ce jour, la LDH Corsica adresse un message de protestation à l’Ambassade d’Espagne en France et interpelle le gouvernement espagnol afin que cesse un état d’exception en Catalogne. Il faut pouvoir retrouver le chemin de la démocratie en ouvrant un dialogue avec tous les catalans.


dimanche 17 septembre 2017

Disparition de Jacky MICAELLI

Jacky MICAELLI nous a quittés. Elle était une artiste de talent, une femme de conviction, une humaniste. Amoureuse de sa culture, elle la concevait comme une ouverture au monde, un lien avec les autres, une œuvre de fraternité. A sa famille et ses proches, la ligue des droits de l’homme présente ses plus sincères condoléances.

Communiqué - lieu de culte souillé à Isula Rossa

Une tête de sanglier a été retrouvée, ce matin, devant la salle de prière à Ile-Rousse. Une fois de plus un lieu de culte a été souillé avec la volonté manifeste de blesser des personnes de confession musulmane. La LDH condamne ces pratiques odieuses et malveillantes qui visent à attiser des haines au sein de la société corse. Elle exprime son soutien aux personnes touchées par cet acte raciste. Elle en appelle au refus de la banalisation de tels méfaits. 

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France 3 Corse Via Stella - Site

RCFM - Journal 18h - 17/09

Corse-Matin 18/09

vendredi 15 septembre 2017

Communiqué - Les traitements dégradants et inhumains doivent cesser

Les mesures employées par l’escorte pour s’assurer de la personne de Monsieur Franck Paoli contreviennent aux textes fondamentaux qui fixent les principes essentiels de notre droit pénal.
Si les informations dont dispose la ligue des droits de l’Homme devaient s’avérer exactes, Monsieur Franck PAOLI a été interpellé à 2H du matin puis conduit cagoulé, menotté avec l’équivalant d’une laisse vers les lieux dans lesquels il allait être interrogé et placé en détention provisoire.
En outre aucune nourriture ni boisson ne semblent lui avoir été proposées pendant plus de 24 heures.

Ces méthodes s’inscrivent en violation flagrante de :

-  l’article 9 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen ayant valeur constitutionnelle :

« Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. »

-       l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme:

« Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. »

Ces pratiques doivent être dénoncées, un homme recherché par la justice ne doit pas pour autant être relégué au rang d’esclave ou d’animal.
Il mérite à l’inverse un traitement humain et digne sans que les mesures de sûreté employées ne soient disproportionnées au regard des objectifs poursuivis.

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RCFM journal 18h - 15/09

Corse-Matin 16/09

mercredi 13 septembre 2017

Délit de solidarité - Soutien à Pierre Alain Mannoni - Communiqué de la FIDH

La France continue de harceler les défenseurs des droits des personnes migrantes
11/09/2017
COMMUNIQUÉ
Paris-Genève, le 11 septembre 2017 - L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (un partenariat FIDH-OMCT) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénoncent la condamnation du défenseur des droits des migrants Pierre-Alain Mannoni à deux mois de prison avec sursis et s’inquiètent de la multiplication des cas de personnes harcelées en France pour leur soutien aux personnes migrantes.                                        
Le 11 septembre 2017, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné M. Pierre Alain Mannoni à deux mois de prison avec sursis pour avoir aidé et transporté en France trois jeunes migrantes dont une mineure. Fin août, la même cour avait condamné un autre défenseur, Cédric Herrou, à quatre mois de prison avec sursis [1].
Depuis près d’un an, M. Pierre-Alain Mannoni fait l’objet d’un harcèlement judiciaire suite à son interpellation le 18 octobre 2016 par la gendarmerie de Grasse alors qu’il transportait dans son véhicule trois jeunes femmes d’origine érythréenne. Celui-ci les avait pris en charge à Saint-Dalmas-de-Tende, alors qu’elles se trouvaient dans un bâtiment abandonné, investi par un collectif d’associations. Face à leur situation de dénuement, M. Pierre-Alain Mannoni les avait accueillies à son domicile, avant de les conduire à une gare.
Pierre-Alain Mannoni a alors été poursuivi pour violation de l’article L.622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), avant d’être relaxé par le Tribunal correctionnel de Nice, concluant à son immunité pénale, l’assistance en question n’ayant donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte. Le procureur a ensuite fait appel de la décision.
La LDH et l’Observatoire s’indignent de voir à nouveau la solidarité envers les migrants être jugée comme un délit. Cette nouvelle condamnation fragilise le statut des défenseurs des droits des personnes migrantes en France, qui font face à une multiplication des cas de convocations au commissariat, de gardes à vue et de poursuites pour aide au séjour irrégulier ou autres délits [2].
La LDH et l’Observatoire regrettent cette décision de justice qui fragilise les acteurs de la solidarité et réaffirment leur totale solidarité avec Pierre-Alain Mannoni.
Nos organisations appellent les autorités françaises à garantir une protection efficace contre des poursuites visant des actions « humanitaires et désintéressées » en amendant les dispositions de l’article L. 622-4 du Ceseda [3].
Notes
[1] Cf. communiqué conjoint de l’Observatoire et de la LDH, 29 août 2017.
[2] Cf. dossier web du Groupe d’information et de soutien des immigrées (GISTI) sur la recrudescence du délit de solidarité : http://www.gisti.org/spip.php?article5179
[3] Cf. l’avis n°0131 du 4 juin 2017 de la CNCDH, Avis : mettre fin au délit de solidarité, disponible sur https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034851164

mardi 12 septembre 2017

Communiqué de soutien au maire de Centuri

"La ligue des droits de l’Homme condamne fermement les tirs qui ont visé le domicile de David BRUGIONI, maire de Centuri, le mettant en danger ainsi que sa famille. 
En ces circonstances, elle leur témoigne de sa solidarité.
Ces pratiques violentes d'intimidation sont inacceptables. Chaque fois qu'un maire est victime d'une agression de ce type, c'est une atteinte portée à la démocratie."

Corse-Matin 13/09

mercredi 6 septembre 2017

Conférence-débat sur « Le phénomène de résidentialisation dans les régions périphériques de l’Union Européenne »

La section, représentée par Antonin Bretel, son secrétaire, a participé à la conférence débat organisée à l'Università di Corti, ce mercredi 6 septembre.

Présentation des organisateurs :
 Quels impacts des résidences secondaires sur les territoires ?
Spéculation, économie résidentielle, dégradation de l’environnement, hausse des prix du
foncier, difficultés d’accès au logement, perte de repères identitaires et culturels pour les
populations locales… Comment évaluer l’impact réel des résidences secondaires sur les
territoires ? et en particulier des régions périphériques de l’Union Européenne ?
Relancée par la récente affaire « Ferracci », l’épineuse question des résidences secondaires
ne cesse de préoccuper les populations, les responsables politiques et les associations de
protection de l’environnement. Dans ce contexte, il est fondamental de revenir sur les origines
du phénomène et sur ses conséquences afin de rechercher des solutions techniques et
politiques pour respecter l’équilibre des territoires qui subissent de plein fouet le phénomène
de résidentialisation.
C’est l’objet de l’étude comparée qui a été réalisée par Arritti et le Peuple Breton et qui
s’intéresse plus particulièrement au cas de la Corse et Mallorca, et à celui de la Bretagne et du
Pays de Galles. L’avenir de ces territoires déstructurés au niveau économique, urbain,
architectural, paysager, environnemental, culturel et identitaire est en jeu si la définition d’un
projet de vie responsable et durable pour ces peuples n’est pas posée et définit clairement.

En présence de Jean-Christophe ANGELINI (Président de l’Office Foncier), le Professeur Yves
LEBAHY (Géographe et président de Géographes de Bretagne), Gaël BRIAND (coauteur de
l’Étude pour le Peuple Breton) et Antonia LUCIANI (Coauteure de l’étude pour Arritti).