"La LDH a été attentive à l’annonce du
prélèvement de l’ADN de 280 femmes dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat
de Vincent Dorado. Cette mesure vise la nécessaire recherche de vérité. Elle
peut aussi inquiéter. Comme l’indique le Procureur, il s’agit d’une
« opération de masse », même si elle est « ciblée ». Aussi
la LDH retient avec intérêt que « les prélèvements qui ne correspondront pas
seront détruits et n’entreront dans aucun fichier ». Elle souligne que ces
prélèvements génétiques ne peuvent être utilisés dans le cadre d’une affaire
incidente et sont soumis au principe de proportionnalité dans le temps. Elle
rappelle que chacun dispose d’un droit d’accès aux données du FNAEG- fichier
national des empreintes génétiques- et d’un droit de rectification en
s’adressant à la CNIL."
Corse-Matin 19/01
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