mardi 7 août 2018

Communiqué de la section

"L’affaire du contrôle des paillotes par les services de l’Etat associée à la mention « mouvance nationaliste » est grave. Elle suppose un traitement inégal des citoyens devant la loi. Elle est aussi une mise en danger des fonctionnaires chargés de ces contrôles, ce qui suscite à juste titre l’inquiétude des syndicats. Elle rappelle d’autres propos visant particulièrement les Corses en matière de contrôle fiscal prêtés au directeur régional des finances publiques en présence d’un secrétaire d’Etat et dénoncés également par des organisations syndicales.
Il y a deux hypothèses : soit il s’agit d’une politique concertée de l’Etat et l’affaire devient encore plus grave ; soit il s’agit d’excès de zèle de certains fonctionnaires qui méritent une action des autorités compétentes afin d’éviter la banalisation de ce type de comportement. Pour la ligue des droits de l’homme, il revient également aux autorités de l’Etat de s’exprimer publiquement et d’éclairer les citoyens sur le fonctionnement de ses services."
Article paru dans Corse-Matin le 8/08/2018


Article paru dans Corse-Matin le 7/08/2018

mercredi 11 juillet 2018

Rassemblement de soutien à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI

La section  Ldh était présente au rassemblement de soutien à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI
Tous deux condamnés à perpétuité dans le cadre de l'affaire Erignac sont incarcérés depuis 1999.
Pour la seconde fois, c'est la levée de leur statut DPS qui leur a été refusée. Et par conséquent, c'est leur rapprochement à Borgo et la possibilité d’un aménagement de leur peine qui leur sont refusés, au mépris du droit.
André Paccou a exprimé son soutien aux familles et au collectif  l’ora di u ritornu. Il a rappelé la façon dont cette affaire, au nom de la raison d'état, s'est transformée en vengeance d'état. C'est l'arbitraire qui l'emporte sur la justice, dont l'état de droit devrait être le garant.
Pour certains, il est des causes qui "ne se plaident pas".
Pour la LDH, la cause de Pierre ALESSANDRI et d'Alain FERRANDI doit être entendue et plaidée au nom des droits de l’Homme.
 C'est en particulier le droit défini à l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme qui est leur est dénié : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
Dans cette affaire, les souffrances des familles ne peuvent se mesurer.

Corse-Matin 8/06 

vendredi 15 juin 2018

Henri LECLERC à Ajaccio





         


Assemblea di a Giuventù

Alta Frequenza

Alta Frequenza



Corse-Matin 15/05
Corse Matin.com


Corsenetinfos

Corsenetinfos

Corsenetinfos

U Ghjurnalettu di CNI
" A vinuta in Corsica di Henry Leclerc. U prisidenti d'onori di a Liga di i Dritti di l'Omu, militanti è avucatu maiò, era 'ssi dui ghjorni in Aiacciu, da scuntrà à eletti, mà ancu ghjuvanotti è avucati, è scambià incun'iddi à nantu à a situazioni isulana. 'Ssa visita, l'hà fatta à a dumanda di a LDH Corsica, è in giru à dui tematichi: à ghjuventù è u Razzismu."

Corse-Matin 16/06
Corsenetinfos

mardi 12 juin 2018

Communiqué : Un beau message

"En proposant l'accueil d'un bateau de migrants dans un port de Corse, les présidents de l'Assemblée de Corse et de l'Exécutif honorent la Corse.
La LDH apprécie à sa juste mesure ce message d'humanisme. Il s'inscrit pleinement dans les meilleures traditions que porte notre communauté de destin, celles de la fraternité et de la solidarité.
La LDH n'ignore pas les messages de rejet qui travaillent aussi la société corse. Elle en fait un de ses combats prioritaires. Et la proposition des deux présidents appartient à ce combat."
Corsenetinfos

Henri LECLERC à Ajaccio

Henri LECLERC, président d'honneur de la Ligue des droits de l'Homme, grand avocat pénaliste, militant engagé depuis plusieurs décennies pour les droits et libertés, sera à Ajaccio ce mercredi 13 et ce jeudi 14 juin à l'invitation de la LDH Corsica.
Son déplacement est organisé autour de deux axes : la jeunesse et la lutte contre le racisme.
Mercredi 13, Henri LECLERC participera à la remise des prix du concours de plaidoiries pour les droits de l'Homme, au Rectorat à 15h.
Jeudi 14 après-midi, il sera reçu par les élus de l'Assemblea di a Giuventu pour un moment d'échanges.
Sur la question du racisme, il rencontrera dans la soirée du 13 les représentants syndicaux témoins des propos "corsophobes" qui auraient été tenus par le directeur régional des finances, le 26 mars dernier.
Le 14 au matin, une réunion de travail est organisée à l'Assemblée de Corse avec le collectif des avocats "pè a defensa di a Corsica". En débat, la lutte contre le racisme dont le racisme anti-corse et les possibilités d'agir en justice.
Le jeudi 14, à 11h 15, devant les grilles de l'Assemblée de Corse, cours Grandval, avec des membres du bureau de la Ldh Corsica, Henri LECLERC tiendra un point presse.

vendredi 8 juin 2018

Corse, en finir avec le passé. Tribune de Malik SALEMKOUR, président de la LDH et d'André PACCOU, délégué de la section de Corse

Du 11 au 22 juin se déroulera à Paris ce qui constitue très certainement le dernier grand procès de nationalistes corses devant une Cour antiterroriste spécialement composée. Neuf personnes sont appelées à comparaître devant cette juridiction d’exception pour plusieurs séries d’attentats visant des résidences secondaires pendant l’année 2012. Le FLNC-Union des combattants avait revendiqué ces actions au nom de la lutte contre la spéculation foncière. Parmi les accusés se trouve un responsable de Corsica Libera, parti de la majorité à l’Assemblée de Corse et parti du président de cette institution.
L’affaire est importante. Le procès sera particulièrement observé par celles et ceux qui aspirent à sortir de quarante années d’affrontement entre la Corse et la République. Nous serons parmi ces observateurs.
Le 25 juin 2014, le FLNC a annoncé son abandon de la lutte armée. Certes, il n’est pas allé jusqu’à déposer les armes et à s’auto-dissoudre, à l’instar de l’ETA. Mais chacun peut constater que depuis quatre ans, l’organisation clandestine n’a commis aucun attentat politique.
Les succès électoraux des nationalistes aux élections municipales de 2014, aux élections territoriales de 2015 et de 2018, à la dernière élection législative avec trois députés élus sur quatre, ont conforté celles et ceux qui, dans ce mouvement, veulent tourner définitivement la page de la clandestinité, écrite à coups d’attentats mais aussi d’assassinats.
La démocratie a progressé. Certes, le débat demeure âpre mais il s’organise de manière pacifique. La ligue des droits de l’Homme ne peut que s’en féliciter. Le procès de juin 2018 s’inscrit dans ce nouveau contexte.
Déjà, dans leur rapport de 1998 sur l’antiterrorisme français, « France, la porte ouverte à l’arbitraire », le premier du genre, les chargés de mission de la fédération internationale des ligues des droits de l’Homme concluaient à propos des questions corse et basque : « Il nous paraît hautement improbable que celles-ci seraient, ou puissent jamais être résolues par des moyens juridiques. » Ils insistaient sur la nécessité de rechercher des solutions ailleurs qu’auprès des seules juridictions pénales – en particulier antiterroristes. Désormais, nous sommes dans cette recherche.
Que la justice, dont le bon fonctionnement repose sur la sérénité soit attentive à ce nouveau contexte. Les circonstances aujourd’hui ne sont plus aggravantes mais apaisantes. Qu’il en soit ainsi de son action, pendant ce mois de juin.
Malik SALEMKOUR     
Président de la Ligue des droits de l’Homme
André PACCOU                                                                                                                            
Délégué de Corse de la Ligue des droits de l’Homme
Lire sur le site LDH 
Lire sur Mediapart

Corse-Matin 11/05

lundi 28 mai 2018

Communiqué suite à la destruction d'un verger de clémentiniers à Ghisonaccia

La ligue des droits de l'Homme apprend avec consternation le saccage du verger de Monsieur Sébastien Moretti à Ghisonaccia. 1600 arbres coupés ! Elle assure Monsieur Moretti de son soutien. Elle entend certaines inquiétudes dans le monde agricole qui font un lien entre cet acte destructeur et malveillant et la spéculation immobilière. Il est nécessaire et urgent que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire.

Corsenetinfos

Corse Matin 29/05 :

Rcfm

dimanche 27 mai 2018

Communiqué - La lutte contre le racisme est indivisible

Une fois de plus, des incidents liés à un match de football en Corse ont un retentissement sportif, médiatique et politique qui interroge alors que ce type de violences est hélas récurrent dans le football bien ailleurs qu’en Corse.
Evidemment, il faut dénoncer avec la plus grande fermeté les violences et insultes racistes qui ont visé les footballeurs du Havre.
Mais il faut dénoncer avec la même fermeté le défoulement raciste qui vise l’ensemble des corses notamment sur le réseau social. Là aussi, nous sommes dans la répétition ; « les Corses tous coupables ».
La justice est interpellée. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures. Toutes les victimes du racisme doivent être prises en compte. Le problème, nous le connaissons. Face au racisme dont ont été victimes les footballeurs du Havre, elle peut agir. Par contre, elle risque d’être à nouveau impuissante et taisante face au racisme anti-corse.
Le préjudice est conséquent. D’une part, pour les corses. D’autre part pour les relations entre les corses et les continentaux. Enfin pour l’antiracisme. C’est le principe d’égalité en droits et en dignité qui est atteint.
Que la justice fasse sienne ce principe, au fondement des démocraties et de la concorde entre les hommes. Pour sa part, au côté du culletivu d’avucati pè a défensa di a Corsica, la ligue des droits de l’Homme s’emploiera à mobiliser les consciences face à ce qui ne supporte aucune banalisation, la haine de l’autre, quelles qu’en soient les victimes.

Le bureau de la Ldh Corsica : Jean-Claude ACQUAVIVA, Marie-Anne ACQUAVIVA, Antonin BRETEL, Frédérique CAMPANA, Jean-François CASALTA, Jean-Sébastien de CASALTA, Francine DEMICHEL, Christine MATTEI-PACCOU, Ibtissam MAYSSOUR-STALLA, Gérard MORTREUIL, André PACCOU, Elsa RENAUT, Dumé RENUCCI, Sampiero SANGUINETTI

Corsenetinfos

lundi 21 mai 2018

Comité de solidarité Corse-Catalogne / Cumitatu Sulidarità Corsica Catalunya : réunion publique le 23 mai à 18H à Lupinu

Le comité Solidarité Corse Catalogne / cumitatu Sulidarità Corsica Catalunya a été récemment créé à l’initiative de François ALFONSI ancien député européen,  Marie-Pascale CASTELLI, MINICALE, André PACCOU délégué de Corse de la Ligue des droits de l’homme et François TORTOS.
(https://www.facebook.com/corsicacatalunya.https://twitter.com/CorsicaCatal). Il regroupe plus d’une centaine de citoyennes et de citoyens corses d’horizons différents attaché-e-s à la démocratie et qui n’acceptent pas les graves atteintes portées aux libertés publiques en Catalogne par le gouvernement espagnol. Aujourd’hui, notamment, ce sont des représentants d’organisations démocratiques qui sont emprisonnés depuis plusieurs mois.  Cette régression des droits dans un pays membre de l’Union Européenne nous interpelle également en tant que citoyennes et citoyens européens. Afin de débattre de la situation en Catalogne, le comité organise une réunion publique d’information mercredi 23 mai 2018 à 18h salle polyvalente de Lupinu à Bastia. Nous accueillerons à cette occasion Elisenda PALUZIE, qui vient de succéder à la présidence de l'Assemblée Nationale Catalane, l’ANC, à Jordi Sanchez, emprisonné à Madrid depuis sept mois de détention. L’ANC est l’une des deux associations majeures de la société civile catalane à l’origine, avec son alter ego Omnium Cultural, de puissantes manifestations de rue en Catalogne. La venue de sa nouvelle présidente à Bastia contribuera à faire de notre réunion un événement de première importance dans la construction de la chaîne de solidarité européenne qui se mobilise pour la démocratie en Catalogne, et pour la libération des prisonniers politiques arbitrairement détenus par l'Etat espagnol.