samedi 19 janvier 2019

André PACCOU était l'invité de l'émission Rivista présentée par Jean-Vitus ALBERTINI sur France 3 Corse Via Stella le 18 janvier à 20h10.
L'émission est rediffusée le 19/01 à 18h25.
Les thèmes abordés : la question sociale et la question démocratique en lien avec la mobilisation des "gilets jaunes", la réforme de la justice, la Justice en Corse à travers notamment le livre Juges en Corse publié récemment.

vendredi 18 janvier 2019

Communiqué - Soutien à Jean-Marc Dominici - Refus du Fijait

"La Ldh de Corse renouvelle son soutien à Jean-Marc DOMINICI. Depuis 2016, Jean Marc conteste son inscription au FIJAIT (fichier national judiciaire des auteurs d’infractions terroristes) et refuse les obligations de surveillance associées à ce fichage. Elle rappelle qu’il est un des premiers militants nationalistes à avoir été visé par une inscription à ce fichier bien qu’il ait purgé sa peine et à la contester. A ses côtés, nous continuons à dénoncer une mesure anachronique qui porte atteinte aux libertés individuelles et entretient des tensions inutiles."
Corsenetinfos 
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 19/01

mercredi 16 janvier 2019

Contre une réforme de la Justice inquiétante : une Justice pour toutes et tous

France 3 Corse Via Stella
Corsenetinfos

Communiqué commun et appel à rassemblement le 15 janvier 2019 à Paris
Le projet de loi de programmation 2018 – 2022 pour la justice a été adopté en première lecture au terme d’un débat parlementaire chaotique marqué par l’ajout en dernière minute et sans préavis de nouvelles dispositions aux conséquences lourdes dont un amendement qui permet de réformer par voie d’ordonnance la justice des mineurs. Malgré la ferme opposition des acteurs du monde judiciaire, rejoints dans leurs analyses par des institutions telles que le Défenseur des droits et la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, le gouvernement persiste dans sa volonté de passer en force.
Le texte doit de nouveau être examiné au Parlement à partir du 15 janvier à la suite de l’échec de la commission mixte paritaire.
Nous affirmons notre opposition à un projet qui aura pour effet de dégrader les conditions dans laquelle la justice est rendue. A l’insuffisance des moyens de la justice française, le gouvernement répond par une logique de rationnement.
Cette réforme sacrifie la qualité du débat judiciaire, l’accès de tous à la justice, les libertés individuelles et les droits de la défense dans une course aveugle à la productivité et aux économies d’échelle. Elle ne peut pas être adoptée en l’état, à marche forcée, au mépris de l’opposition des professionnels et des organisations de défense des droits, au moment même où un « grand débat national » est ouvert sur les questions de citoyenneté, du service public et de son organisation territoriale, en réponse aux mouvements sociaux qui secouent le pays.
Nos organisations sont déterminées à défendre une justice de qualité, accessible, égale pour tous et protectrice des libertés. Nous appelons donc l’ensemble des professionnels de la justice et des associations œuvrant pour l’accès aux droits à poursuivre leur mobilisation afin que l’examen de ce projet de loi ne soit pas poursuivi. Nous demandons au Premier ministre de recevoir une délégation de représentants de nos organisations à l’issue de la manifestation pour entendre nos revendications.
Retrouvons-nous, unis toutes et tous ensemble, professionnels et citoyens, 
le 15 janvier 2019 à 11h30, place Saint-Michel à Paris, pour un départ du cortège en direction des Invalides à 13H.
Organisations signataires :
Barreau de Paris, CGT chancellerie et services judiciaires, CGT insertion, CGT-PJJ, Conférence des Bâtonniers, Conseil national des barreaux, Droit au logement, Fédération nationale des Associations représentatives des étudiants en sciences sociales (ARES), FNUJA, FSU, Genepi, La CGT, Ligue des droits de l’Homme, Observatoire international des prisons, SNEPAP – FSU, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires, Solidaires-justice, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France.

mardi 15 janvier 2019

Communiqué : "Ni la répression, ni la régression des libertés"

PAS DE LIBERTÉ D’EXPRESSION POUR LA PREMIÈRE ÉTAPE DU « GRAND DÉBAT »

"Dans l’Eure, le préfet a décidé depuis le 3 janvier d’interdire purement et simplement toute manifestation dans trente-cinq communes du département, et ce jusqu’au 16 janvier.
Alors que le président de la République doit se rendre ce jour dans la commune du Grand-Bourgtheroulde afin d’initier le grand débat, le préfet de l’Eure a décidé hier de prendre un arrêté étendant son interdiction à cette commune, ainsi que dans vingt et une autres, empêchant ainsi l’exercice de la liberté d’expression, l’une des libertés les plus fondamentales, au moment où le pouvoir exécutif se prévaut pourtant de donner la parole aux citoyens.
La LDH a décidé, aux côtés de dix-huit habitants de ce département, de contester, par la voie d’un référé-liberté qui sera audiencé ce jour à 11h30 devant le tribunal administratif de Rouen, cette atteinte intolérable et injustifiée à la liberté d’expression."
"La Ldh de Corse apporte son soutien à la démarche entreprise. Nous le rappelons, la réponse apportée au mouvement social ne peut être ni la répression ni la régression des libertés."

PAS DE L’EURE POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a contesté, par voie d’un référé-liberté, la décision du préfet de l’Eure, le 14 janvier, d’interdire toute manifestation dans vingt-deux communes du département (en plus de trente-cinq autres communes depuis le 3 janvier), dont Grand-Bourgtheroulde, où le Président lance justement le grand débat national.
La LDH se réjouit que le tribunal administratif de Rouen ait suspendu vingt-et-un arrêtés sur vingt-deux, reconnaissant ainsi l’iniquité de ces derniers et le droit de manifester comme un droit fondamental.
Elle se désole cependant que la seule commune qui ne soit pas concernée par cette suspension soit justement Grand-Bourgtheroulde. Cette décision constitue non seulement une atteinte à la liberté d’expression, particulièrement mise à mal dernièrement, mais aussi, et surtout, une ironie alors que le gouvernement initie le grand débat national tout en empêchant une forme d’opposition visible, et ce, dès son jour de lancement.
La LDH restera vigilante au respect des libertés fondamentales, en particulier dans le contexte social actuel.
Paris, le 15 janvier 2019

Accueillir les personnes qui fuient la guerre et la misère

Corse-Matin 14/01

lundi 14 janvier 2019

La section présente à la Conférence sociale à Bastia

Conférence sociale à Bastia le 14 janvier - A l’invitation du président de l’Exécutif de Corse, la section était présente à la conférence sociale organisée par les présidents de l’exécutif et de l’Assemblée de Corse suite aux revendications des « gilets jaunes » en Corse pour débattre des questions concernant les prix du carburant et la cherté de la vie en Corse.

samedi 12 janvier 2019

Communiqué suite à la convocation des gilets jaunes d'Ajaccio au commissariat

« Les gilets jaunes d’Ajaccio sont actuellement convoqués au commissariat suite à leur action sur la voie publique. La ligue des droits de l’Homme constate que les personnes impliquées se sont inscrites dans une action symbolique d’un mouvement qui s’étend bien au-delà de la Corse.
A la connaissance de la Ldh, aucun fait de violence n’est reproché aux personnes qui sont entendues. Elles ont agi avec discernement et responsabilité. La LDH soutient les demandes de justice sociale des gilets jaunes rappelant la nécessité d’une réponse non pas répressive, qui ne ferait qu’accroître les incompréhensions et vivifier les amertumes, mais politique. »

vendredi 11 janvier 2019

Solidarité avec les manifestations des artisans de la paix à Baiona et Bilbo ce 12 janvier


La LDH de Corse soutient l’appel « Sur le chemin de la paix et du vivre ensemble : Maintenant les prisonnier.e.s ». Les artisans de la paix se rassembleront à Bilbao et à Bayonne le 12 janvier pour dire à Madrid et à Paris que les conditions d’une paix juste et durable ne sont pas encore réunies. Ce sont 47 prisonniers politiques en France qui attendent la levée de leur statut Dps ou leur rapprochement ou leur libération conditionnelle. Parmi eux, 10 femmes et 3 détenus incarcérés depuis 30 ans ! En Espagne, ce sont près de 220 prisonniers, dont 21 souffrent de maladies graves, qui sont dispersés à plusieurs centaines voire des milliers de kilomètres de leur famille.
Dans la poursuite de notre solidarité en lien avec la LDH de Bayonne, avec Bake Bidea (le chemin de la paix), après notre participation à la grande manifestation des Artisans de la Paix, à Paris le 9 décembre 2017, nous nous associons à nouveau à toutes les volontés de la société civile basque qui exigent l’abandon des mesures d’exception pour construire une paix juste et durable. De la conférence internationale d’Aïete en 2011 au désarmement et à la dissolution de ETA, « le chemin vers la paix » suppose l’implication des états français et espagnols pour le respect des droits.
Dans un contexte instable marqué par de nombreux conflits et le recul des libertés, la mobilisation des artisans de la paix au Pays Basque est une lumière pour toutes celles et ceux qui regardent vers un avenir démocratique.

mardi 8 janvier 2019

SORTIR DU CYNISME EN MÉDITERRANÉE

Communiqué LDH     

Depuis le 22 décembre, le navire Sea-Watch 3 erre dans les eaux méditerranéennes entre l’Italie et Malte avec à son bord, 32 naufragés, dont un bébé d’1 an, deux enfants de 6 ans et 7 ans, trois adolescents non accompagnés et quatre femmes. Le navire See-Eye, avec dix-sept réfugiés, se trouve dans la même errance depuis le 29 décembre.

Les personnes recueillies et les équipages de ces ONG allemandes sont épuisés, avec un mauvais temps qui rend la navigation périlleuse. Les équipes médicales à bord alertent aussi quant aux vivres disponibles et aux réserves d’eau restreintes. Pourtant, Malte, l’Italie et l’Espagne refusent l’accès de ces deux bateaux dans un de leurs ports, les autorités maltaises accordant seulement un abri au large de leurs côtes mais sans possibilité d’accostage.

Depuis des semaines maintenant, les deux équipages cherchent désespérément un port pour accéder à des secours de première nécessité et mettre en place le transfert des migrants, notamment en Allemagne et aux Pays-bas, qui ont déclaré accepter d’en prendre en charge une partie.
Les différents pays de l’Union européenne se renvoient la balle et l’indécision rend chacun complice d’un risque mortel. Face à cette urgence humanitaire, la France doit sortir de l’indifférence cynique actuelle et prendre l’initiative de sortir de cette impasse inhumaine.
La LDH de Corse a saisi, sans réponse à ce jour, la préfecture de l’Ile pour que soit rapidement proposé le débarquement de ces naufragés. Les dirigeants de la Collectivité de Corse ont exprimé publiquement leur disponibilité pour accompagner une telle décision.
Une solution rapide est donc possible. Il revient à l’Etat de faire ce geste et de mettre fin à un cauchemar qui peut tourner au drame à chaque instant.
Paris, le 8 janvier 2018
Le Figaro.fr
Collectif Migrants 83
Corse-Matin 09/01 :

Sept organisations appellent la France à agir au plus vite pour mettre à l’abri les rescapés du Sea Watch et du Sea Eye - Communiqué :

"Il y a urgence : deux navires de sauvetage affrétés par les ONG allemandes Sea Watch et Sea Eye sont bloqués en mer depuis plus de 15 jours avec à leurs bords, 49 migrants, dont des enfants, considérablement affaiblis. Nous demandons à la France de mettre immédiatement à l’abri ces rescapés dans un port sûr et de jouer un rôle moteur pour définir à l’échelle européenne un mécanisme de sauvetage et d’accueil des personnes en détresse en mer Méditerranée.

Ces 49 personnes, fuyant les guerres et la misère, traumatisées par les violences subis en Libye – où la torture et le trafic d’êtres humains demeurent d’actualité comme l’a confirmé le mois dernier un rapport détaillé des Nations Unies – se retrouvent aujourd’hui à la dérive dans les eaux maltaises sans pouvoir accoster sur l’île. Les deux bateaux ont été autorisés à entrer dans les eaux territoriales pour se protéger des intempéries de la haute mer mais ne sont pas autorisés à débarquer sur ses côtes.

En mer depuis plusieurs semaines, les équipages sont en manque d’eau potable et ne peuvent donc pas apporter une réponse satisfaisante à la dégradation de l’état de santé des personnes secourues.

Malgré l’urgence de cette situation, et alors que le Haut-Commissariat aux Réfugiés vient de publier le chiffre de 2262 migrants morts en Méditerranée en 2018, aucun Etat européen n’a encore accepté de faire entrer ces embarcations dans l’un de ses ports. Ce, en violation de nombreuses obligations issues du droit international, à commencer par le principe de non refoulement, l’assistance à personne en danger et le droit d’asile.
La fermeture des ports et les mesures d’intimidation prises contre les ONG engagées dans le secours en mer par les pays européens condamnent des personnes en détresse à se noyer en Méditerranée ou à être ramenées en Libye où elles sont exposées à un niveau de violence extrême.
Nos organisations demandent à la France de prendre des mesures concrètes pour que ces rescapés soient mis hors de danger le plus rapidement possible et débarquent dans un port sûr. Elle doit également garantir l’accès au territoire européen pour les personnes en quête de protection et de promouvoir une réelle politique d’accueil, en Europe comme sur son propre territoire."
Signataires : Emmaüs France, Cimade, Emmaüs International, Gisti, Médecins du Monde, Médecins sans frontières, Secours catholique

mercredi 2 janvier 2019

Communiqué - Soutien à Jean-Marie Dominici, conservateur de la réserve naturelle de Scandula, suite aux insultes qui l'ont visé

"La ligue des droits de l'homme condamne les inscriptions insultantes et menaçantes qui ont visé nommément Jean-Marie Dominici, conservateur de la réserve naturelle de Scandula.
Elle tient particulièrement à rappeler ce que représente la réserve naturelle pour la préservation d’une biodiversité et d’un environnement sain en Corse et l’engagement de son conservateur au service de cette cause.
Toutes les menaces sont inacceptables. Une intimidation visant un homme public est une agression contre la démocratie. La LDH en appelle à la justice pour garantir son fonctionnement normal. Elle apporte son entier soutien à Jean-Marie Dominici."