dimanche 23 février 2025

mercredi 19 février 2025

Communiqué

 La tombe de Nathaly Antona, élue du RN au Parlement européen et décédée il y a quelques mois, a été profanée. La ligue des droits de l'Homme rappelle que le viol manifeste du respect dû aux morts est un délit punissable d'emprisonnement et d'une amende conséquente. Au-delà de cette punition, toute profanation d'une sépulture constitue un déni d'humanisme. Nul ne peut le revendiquer comme un acte politique contre l'extrême-droite.

dimanche 16 février 2025

Communiqué - "Une jeune fille de 18 ans victime de tirs d’arme à feu"

 Une jeune fille de 18 ans victime de tirs d’arme à feu. Ces faits sont insoutenables. La ligue des droits de l'Homme adresse ses condoléances à sa famille, à ses proches, nous pensons à leur douleur et sommes à leurs côtés.

La répétition des assassinats est insoutenable. Nous sommes nombreuses et nombreux à continuer à nous demander : pourquoi ? Cela doit cesser, comment faire ? Notre société est-elle à ce point de souffrance pour que la vie d’une femme, d’un homme puisse n’être rien ? Nous sommes nombreuses et nombreux à dire que les violences criminelles ne sont pas une fatalité. Nous ne pouvons renoncer à comprendre ce qui dans notre société permet les passages à l’acte. Comprendre ici et maintenant pour prévenir et anticiper, et ne pas abandonner notre jeunesse face à cette banalisation de la violence dont elle est souvent la première victime.

France 3 Corse Via Stella 

Corse-Matin

Corsenetinfos 

Alta Frequenza

dimanche 2 février 2025

André PACCOU, délégué régional, invité de la semaine de l'émission U Sguardu sur Alta Frequenza

Ecouter le podcast de l'émission 

Réécouter l'émission de 2013 - André PACCOU réagissait aux propos de Manuel Valls, alors ministre de l'intérieur, qui avait déclaré en mai 2013 sur France Inter : "La violence est culturellement enracinée en Corse". Pour la Ldh, la question de la criminalité liée en Corse à l'impunité et aux juridictions d'exception était à l'ordre du jour.

lundi 20 janvier 2025

Communiqué - "mieux comprendre et agir en tant que société contre les violences criminelles"

 La LDH section de Corse apporte son soutien au maire de Zonza suite à l’incendie criminel qui a visé le camping dont il est propriétaire. N'ayant pu être présente au rassemblement organisé ce samedi 18/01 dans sa mairie, elle estime que ces manifestations sont essentielles pour que les Corses expriment leur refus de subir les violences criminelles qui minent notre société. Il n’y a pas de fatalité mais la nécessité de nous mobiliser afin de défendre nos droits et de bâtir une société de libertés. Dans ce sens, ces dernières décennies, la Ldh a participé à de très nombreuses manifestations visant à assurer une solidarité avec les personnes touchées par des actions criminelles. Ces deux dernières années, elle s’est également pleinement impliquée dans le travail de réflexion au sein des ateliers sur les dérives mafieuses organisés par l’Assemblée de Corse. La question pénale et les lois existantes en matière de lutte contre la criminalité organisée l’ont souvent emporté dans les débats. La prise en compte des dimensions éducatives, sociales et culturelles demeure un défi pour mieux comprendre et agir en tant que société contre les violences criminelles.

RCFM - Journal de 18h - 21/01 - en Corse Patrizia Poli - en français Elsa Renaut pour la section

Alta Frequenza

dimanche 19 janvier 2025

La LDH quitte X

 Un mouvement de départ collectif du réseau social X (ex-Twitter) porté par près de 100 associations, organisations et syndicats s’effectue à partir de ce 20 janvier, date de l’investiture de Donald Trump.

La Ldh participe pleinement de cette mobilisation. Il s’agit de poursuivre l’exigence du débat public dans la dignité.

Le réseau X, outil qui pouvait être appréhendé comme un espace de liberté d’expression à ses débuts, est devenu un grave danger pour celle-ci et pour le respect de la dignité des personnes.

Particulièrement depuis son rachat par le milliardaire américain Elon Musk, X favorise et développe les contenus haineux, violents, complotistes et climatosceptiques par une absence de modération et le paramétrage de ses algorithmes.

Ces choix fragilisent et remettent en cause de fait le débat public et la liberté d’expression.

En restant sur une plateforme dont les mécanismes amplifient volontairement la désinformation et la haine de l’autre, nous légitimerions un système qui va à l’encontre de nos engagements en faveur de la défense des principes démocratiques et humanistes.

Cette mobilisation pour la démocratie implique de plaider pour des espaces numériques qui assurent la protection du pluralisme, du débat respectueux et de la raison.

La LDH invite toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à quitter X à partir du 20 janvier 2025 et à se retrouver sur des plateformes numériques alternatives qui permettent l'expression pluraliste dans le débat public.

Journal Arritti 23 janvier :

mardi 7 janvier 2025

Dix ans après les massacres de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l'Hypercacher

France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 7/01 

Corse-Matin 7/01 : 


Archives du blog : 
- Rassemblements à l'appel de la Ldh et des représentants des cultes en Corse - LA CORSE SE RASSEMBLE POUR LA LIBERTE ET LA FRATERNITE - MANIFESTATIONS DIMANCHE 11 JANVIER 2015 A 15H

- Juin2015 - Déclaration commune "POUR UNE CORSE DE LA FRATERNITE"

Après les grands rassemblements du 11 janvier 2015 à Ajaccio et Bastia, autour d’un appel « Pour la liberté et la fraternité », nous, représentants des cultes et de la ligue des droits de l’homme avons débattu publiquement de « la Corse, terre de laïcité », le 2 mai à Bastia, avec la participation également du recteur de l’académie de Corse et du représentant du groupe de réflexion Corte 96.
 Par ces initiatives, nous voulons affirmer notre engagement pour un vivre ensemble fondé sur le respect de l’autre et le pluralisme.

Le principe de laïcité est au cœur de cet engagement. Il garantit la liberté de conscience et la liberté des cultes. Il crée les conditions de la neutralité de l’Etat tout en prenant en compte, au sein de la société civile, la pluralité des convictions. Il préserve la liberté des uns et des autres, avec les mêmes droits et les mêmes contraintes.

Evidemment, nous considérons que les contraintes liées au respect  de l’ordre public et au refus de ce qui incite au mépris ou à la haine, sont inhérentes à la démocratie. Mais nous nous inquiétons des discours voire des projets de loi qui relèvent d’une volonté d’une uniformisation de la société, dans les habitudes et les choix vestimentaires ou alimentaires, dans la vie quotidienne, à l’université, dans les entreprises…. qui entraîneraient une diminution drastique des espaces où s’exercent les libertés individuelles.

Dans une société dont l'histoire a été durablement marquée par la culture chrétienne, nous militons pour un projet de société fondée sur la possibilité qu’a chaque individu de vivre selon sa conscience.

Nous inscrivons notre engagement dans le contexte singulier de la société corse, convaincus que notre communauté de destin s’enrichit tout autant de sa diversité que de sa singularité au sein de la République, et qu’entre les deux, il n’y a pas à choisir, sinon à vouloir détruire l’une et l’autre.

Nous refusons ensemble les fragmentations et les stigmatisations. Nous condamnons les violences qui visent les lieux de culte. Nous n’acceptons pas que certaines femmes et certains hommes soient les boucs-émissaires d’une crise dont ils sont aussi les victimes. Nous faisons le choix d’une société de partage des richesses et de solidarités.

Nous alertons les citoyennes et les citoyens sur les dangers que porte une vision simpliste du monde, fondée sur la thématique d’une guerre des civilisations entre l’Occident et un Orient soi-disant « islamique ». Nous exprimons une solidarité sans partage avec toutes les victimes d’actes de barbarie et de terrorisme.

Partout où, dans notre société,  s’organise la vie sociale, dans les écoles, les terrains de sport, les villages, les quartiers…, partout où des femmes et des hommes souffrent de la pauvreté, vivent dans la solitude, sont victimes de l’injustice…, nous appelons les Corses à construire une Corse de la fraternité

 Ajaccio et Bastia, le 28/05/2015

Les signataires :  Daniel Bueno, officiant de la communauté israélite de Bastia – Jean Sébastien de Casalta, vice-président de la section de Corse de la ligue des droits de l’homme (LDH) -  Olivier de Germay, évêque de l’Eglise catholique de Corse – Fodel En Faddouli, vice-président du rassemblement des musulmans de Corse (RMC) -Miloud Mesghati, président du RMC – André Paccou, membre du Comité central et de la section de Corse de la LDH - Gaston Pietri, prêtre, représentant du groupe de réflexion Corte 96 - Marie Odile Wilson, pasteure de l’église protestante unie de Corse

mercredi 25 décembre 2024

Rencontre avec Jérôme FILIPPI, Préfet de Corse et de Corse-du-Sud

Une délégation de Ligue des droits de l'Homme section de Corse a rencontré le Préfet Jérôme FILIPPINI pour la première fois depuis sa prise de fonction, ce lundi 23 décembre.

Lors de sa demande d'audience, la LDH a souhaité échanger avec le préfet plus particulièrement sur :

  • La perspective d’une évolution institutionnelle, notamment pour l’informer de notre position exprimée devant la commission sénatoriale dédiée en septembre dernier ainsi que de notre audition à venir par la commission renouvelée de l’Assemblée Nationale ;
  • Les agitations et l’influence de l’extrême-droite dans notre île.

A l'issue de cette rencontre, elle en a rendu compte au cours d'une conférence de presse.

Médias présents : Corse-Matin, Corsenetinfos, France 3 Corse Via Stella, RCFM

Corsenetinfos

CorseMatin .com

Corse-Matin 3/01/25 :

vendredi 20 décembre 2024

Soutien à M. Khalaoui, menacé d'expulsion

 M. KAHLAOUI, de nationalité tunisienne, en situation régulière, résidant et travaillant en Corse depuis 22 ans, est aujourd'hui menacé d'expulsion du territoire. Pour dénoncer cette décision abusive, Maître Don Georges PINTREL et la section de Corse de la ligue des droits de l'Homme ont tenu un point presse jeudi 19 décembre au cabinet de Maître PINTREL à Ajaccio. Ils ont exposé la situation d'injustice faite à cette personne et les atteintes aux droits, conséquences de la loi "pour contrôler l'immigration" de janvier 2024, votée avec le soutien du RN.

CorseMatin

Corse-Matin 20/12



Rcfm 20/12 - Journal de 8h