mercredi 6 mai 2020

mardi 28 avril 2020

Hommage à Pierre CHAUBON

C’est avec beaucoup de tristesse que la ligue des droits de l’homme apprend le décès de Pierre Chaubon, homme de gauche, profondément attaché aux droits de l’homme, à la justice sociale et à la liberté. Pierre Chaubon a toujours refusé l’ostracisme et a été un fervent militant du dialogue sans lequel il ne pouvait concevoir l’avenir de la Corse. Son engagement était au service de l’intérêt général et de l’état de droit démocratique. Avec lui, la LDH a entretenu des rapports fraternels. Elle a partagé des combats contre le PADDUC de la sanctuarisation, contre les justices d’exception, l’antiterrorisme et la JIRS. A sa famille, à ses proches, la LDH présente ses plus sincères condoléances."

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Corse-Matin 30/04 :
 

mardi 21 avril 2020

Communiqué - Soutien aux détenus

"Des détenus des prisons de Borgo et d'Ajaccio ont engagé un mouvement de protestation contre une mesure inspirée de l'état d'urgence sanitaire qui notamment prolonge systématiquement toute détention provisoire sans examen de la situation par un juge. Cette disposition inscrite dans une ordonnance récente tourne le dos à la présomption d'innocence, à l'accès à un juge, au droit à la défense qui sont autant de droits fondamentaux. Le bâtonnier de Bastia s'est associé à cette protestation. La ligue des droits de l'homme soutient les détenus. Elle demande au procureur général de Bastia d'interpeller la garde des sceaux pour que cessent ces dénis de justice."

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Corse-Matin 23/04/2020

dimanche 22 mars 2020

Lettre ouverte de la LDH aux Corses

Nous vivons des temps d’inquiétude. Face à la maladie, notre quotidien est fait de contraintes, de souffrance, de peines mais aussi de solidarités et de prises de conscience. Arrêter la propagation de la pandémie est une priorité. Des comportements civiques s’imposent qu’ils relèvent de la normalité, les gestes-barrières, ou de l’exception, le confinement. Chacun est responsable de chacun.
La maladie nous concerne tous. Comme pour toute maladie, la misère et l’isolement sont des facteurs aggravants. Depuis de nombreuses années, nous sommes dans un état d’urgence sociale. Aujourd’hui comme hier, les personnes dans la grande pauvreté et la précarité doivent pouvoir bénéficier du secours des associations et les associations de l’appui des pouvoirs publics.
Que signifient les gestes barrières lorsqu’on est entassé à plusieurs dans une cellule ? Et l’isolement n’est-il pas aggravé pour les Corses détenus hors de Corse ? Le contexte actuel rappelle que l’état d’urgence sociale doit aussi entrer dans les prisons et dans tous les lieux d’enfermement comme les locaux de rétention administrative pour les étrangers.
Chaque soir, nous exprimons notre solidarité envers les soignants. Nous sommes solidaires des personnes qui prennent soin de nous dans les hôpitaux et aussi avec toutes celles et tous ceux qui travaillent pour le quotidien de tous. Nous sommes solidaires de leurs revendications.
Le gouvernement veut mettre en place un état d’urgence sanitaire. Comme tout état d’urgence, celui-ci signifie des restrictions des libertés. Il doit être proportionné, limité dans le temps et contrôlé par les parlementaires. Il en appelle à la vigilance des citoyens, des associations et des syndicats. Nous vivons des temps de peur. La pandémie actuelle semble nous imposer sa loi. Mais ce sont les Etats qui font les lois, ou qui défont les droits. Les carences redoutables en matière de santé publique que révèle cette pandémie sont le résultat non pas d’autres maladies mais de choix politiques qui ont remis en cause le droit à la santé au profit d’une logique mercantile.
Dans le contexte actuel, la mesure du temps pourrait se confondre avec la durée d’une crise sanitaire. N’oublions pas les crises climatique, migratoire et sociale qui continuent à brutaliser l’humanité. Aujourd’hui, nous devons aussi prendre soin de notre avenir et de nos libertés.

Corse-Matin 22/03 :

samedi 21 mars 2020

Soutien de la Ldh aux associations de solidarité avec les personnes démunies

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A Fratellanza a fermé son accueil de jour à Bastia 
A Bastia, où le nombre de SDF est beaucoup moins nombreux, l’association Fratellanza qui reçoit en son service d’accueil de jour 30 à 50 SDF par jour, a du fermer son local de jour pour raisons sanitaires. «Nous ne pouvions exposer nos salariés et nos bénévoles face à des problèmes de promiscuité. C’était trop dangereux pour eux » explique Jean-Claude Vignoli, le vice-président de l’association. «Par contre notre accueil de nuit, situé à l’ancien hôpital de Toga fonctionne de nuit comme de jour mais nous ne possédons que 13 lits. Un service de repas est délivré et un gardiennage est assuré. Ceux qui y sont logés peuvent sortir autour du bâtiment en respectant bien sûr les mesures barrières et de distance. Nous avons reçu des aides de la préfecture de la Haute-Corse et de la CdC. La Ligue des Droits de l’Homme nous a aussi proposé son aide.  Par contre pour les autres SDF qui sont dans la  nature,  le problème reste entier d’autant que le centre d’hébergement de nuit de St Joseph est fermé. Nous on travaille vraiment à la limite de nos possibilités» 

samedi 14 mars 2020

Que vaut l'Europe si elle se fait l'ennemie du droit d'asile ?

Tribune, publiée dans le Monde du 14/03, signée par Marie Christine Vergiat et Michel Tubiana

jeudi 12 mars 2020

Dans Corse-matin du 12/03/2020, le candidat-maire Laurent Marcangeli intervient sur de récents incidents qui ont eu lieu place du Diamant à Ajaccio. Il rappelle les responsabilités de la préfecture en matière de police et de tranquillité publique. Il mentionne la ligue des droits de l’homme qui en octobre 2018 et non pas il y a quelques mois, l’avait alarmé sur la manière de prendre en charge les sans domiciles fixes présents sur cette place, rappelant que l’intervention publique ne pouvait se réduire à un traitement policier. La LDH avait entrepris la même démarche auprès de l’autorité préfectorale. Dans un élan polémiste, M. Marcangeli semble considérer que la LDH a pu disposer de suffisamment de pouvoir pour entraver son action et expliquer une situation qui perdure à la veille de l’élection municipale. La faute aux autres en quelque sorte. Le candidat Marcangeli sous-estime-t-il les possibilités d’agir d’un maire après avoir été le premier magistrat de la ville d’Ajaccio pendant six ans ? Etonnant.

dimanche 8 mars 2020

Communiqué - respect des personnes dans le cadre de la campagne électorale

" La multiplication de gestes crapuleux, récemment des véhicules incendiés, ou de propos diffamants, notamment sur le réseau social, contre des candidats aux élections municipales inquiète la ligue des droits de l'homme. Ces actions sont éprouvantes pour les personnes ciblées et leur famille. Elles ne s'effaceront pas au lendemain des élections. La LDH condamne vivement ces comportements qui atteignent toute la société. Elle en appelle au respect des personnes".

Corse-Matin 9/03 :











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mardi 3 mars 2020

Lettre ouverte de la ligue des droits de l'Homme aux candidates et candidats à l'élection municipale.

Les élections municipales sont un rendez-vous démocratique important. Pendant six années, les futur-e-s élu-e-s disposeront de compétences conséquentes en matière de développement local. L’aggravation de la crise sociale, climatique et environnementale donne une nouvelle dimension politique à ces élections. Le temps presse. La prochaine décennie sera décisive pour limiter les dérèglements à venir. Les politiques publiques à mettre en œuvre au niveau communal et intercommunal s’inscrivent dans cette urgence.

Le diagnostic n’est plus à faire. Nous avons cru à une croissance infinie. Mais l’épuisement des ressources, l’altération de nos conditions de vie, le recul de la biodiversité, le creusement des inégalités nous disent aujourd’hui les limites à ne pas franchir.
Nous devons changer de modèle de développement. La question des déchets est ici emblématique. Leur traitement est essentiel. Leur production l’est tout autant. Il nous faut revisiter sur le fond nos modes de production et de consommation ainsi que leur emprise sur l’occupation des sols et l’organisation des transports. A court terme, il nous faut recréer les conditions d’un développement viable et solidaire. Nous ne pouvons nous résoudre à l’abandon de territoires entiers et à la soumission d’autres territoires au profit des centres urbains qui portent principalement l’illusion d’une croissance infinie.
Les élections municipales ne sont pas synonymes de territoires à conserver ou à conquérir dans la perspective d’autres scrutins mais de projets de territoire répondant à l’urgence sociale, climatique et environnementale.
Mesdames et messieurs les candidat-e-s, il vous revient la responsabilité de nous éclairer sur vos projets. Au lendemain du 22 mars, il reviendra à celles et ceux qui seront élu-e-s de développer des politiques publiques en pensant aux jeunes d’aujourd’hui et aux générations à venir.
Corse-Matin 5/03 :

samedi 29 février 2020

Rassemblement de solidarité avec la famille DAHIR ce samedi à Ajaccio

Quelques 150 personnes se sont retrouvées en soutien à la famille pour demander la prise en considération de l'intérêt supérieur des trois enfants scolarisés depuis cinq années à Ajaccio.






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Corse-Matin 1/03 :