mercredi 7 octobre 2020

Vidéosurveillance

France 3 Corse Via Stella Corsica Sera 5 octobre :



La Préfecture a communiqué sur l'installation de systèmes de vidéosurveillance au sein d'établissements recevant du public ou visionnant de la voie publique. Elle rappelle que ces installations sont soumises à autorisation en référence au code de sécurité intérieure. 

C'est la Justice qui a alerté l'administration préfectorale parce qu'en effet la vidéosurveillance est encadrée par la loi : cela concerne nos libertés individuelles et le respect de la vie privée.

Ce rappel est important; on ne peut imaginer une société de défiance où chacun est le surveillant de l'autre.

Au-delà, la section rappelle que la vidéosurveillance n'a jamais montré son efficacité en termes de protection des citoyens. Une caméra n'empêche pas la commission de faits délinquants ou criminels mais elle les déplace.

La section a redit son refus d'une société de surveillance généralisée où les dispositifs de contrôle se multiplient entre les fichiers, les caméras, les actions de police sur la voie publique.

mardi 6 octobre 2020

Gardes à vue dans l'incendie criminel de la paillote du militant nationaliste Maxime Susini


De son côté, la section corse de la Ligue des droits de l'Homme avait dénoncé un "geste criminel qui s'apparente à de l'intimidation", appelant à ce que "cesse l'impunité".

jeudi 1 octobre 2020

Communiqué suite aux tags menaçants qui ont visé Léo Battesti

 "La ligue des droits de l'Homme condamne avec la plus grande fermeté les tags menaçants qui visent Léo Battesti. Rien ne peut justifier ces actes délictueux.

Hier comme aujourd'hui pour Léo Battesti, des citoyennes et citoyens ont subi ce type d'agression. Hier comme aujourd'hui, la Ldh affirme que notre société ne peut se projeter si nous laissons s'installer la censure à coups de menaces."


dimanche 27 septembre 2020

Communiqué - Pour l'accompagnement des enfants malades - La section présente au rassemblement à Ajaccio

 "La Ldh s’associe au rassemblement organisé ce lundi 28 septembre à 17h devant la Préfecture d’Ajaccio pour réclamer que tous les enfants dans l’obligation de partir sur le continent pour des soins puissent bénéficier du droit à la prise en charge du second accompagnant. Elle apporte son soutien aux familles concernées.

Lors de sa venue, le Président Macron a déclaré : « la prise en charge pérenne du deuxième accompagnant est acquise et entrera en vigueur avant la fin du mois de septembre »

Toutefois, les familles et associations mobilisées pour obtenir ce droit, découvrent que le décret est restrictif et ne concerne pas la prise en charge du second accompagnant pour tout mineur hospitalisé sur le continent.

La Ldh rappelle la Charte européenne des droits de l’enfant hospitalisé de 1988 : Un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents, ou leur substitut, auprès de lui jour et nuit, quel que soit son âge ou son état. On offrira aux parents toutes les facilités matérielles pour y parvenir, sans que cela n’entraîne un supplément financier ou une perte de salaire.

Pour la Ldh, au-delà de l’égalité d’accès aux soins, les familles posent la question de l’intérêt supérieur de l’enfant, tel que défini par la convention internationale des droits de l’enfant.

Les droits ne se divisent pas : pour chaque enfant, le droit d’être soigné ne se sépare pas du droit d’être entouré et aimé."

Corse net infos

France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 28/09

mardi 22 septembre 2020

Participation au Corah de Haute-Corse

 La section était représentée au CORAH par Marie-Anne ACQUAVIVA et Patrizia POLI.

Les militantes ont informé des deux actions en justice de la Ldh. En effet, la Ldh s'est constituée aux côtés d'une personne victime d'antisémitisme et d'une personne victime d'homophobie. Les plaintes ont été déposées. 

Le projet du concours des plaidoiries pour les droits de l'Homme mené en partenariat avec l'Académie de Corse a été rappelé. La prochaine édition pour l'année scolaire 2020-2021 a été annoncée. 

mercredi 16 septembre 2020

Communiqué de soutien aux militantes féministes

« La Ldh condamne l’agression dont ont été victimes les militantes féministes à Querciolo. Elle leur apporte son soutien. Ces actes ne peuvent demeurer impunis. Au-delà, c’est à l’ensemble des mouvements démocratiques que la Ldh fait appel. La solidarité contre les violences faites aux femmes et le combat pour l’égalité en droit est notre exigence commune. »

mercredi 9 septembre 2020

Soutien à Pierre Alain MANNONI - 5e audience pour délit de solidarité; cour d'appel de Lyon le 23/09

 

Pierre-Alain MANNONI : "L'aide aux migrants - Ma folle épopée judiciaire :
En 2016, dans le froid de la montagne des Alpes-Maritimes, en pleine nuit, j’ai rencontré 3 jeunes femmes qui étaient gravement blessées. Elles avaient fui la dictature d'Érythrée, elles étaient passées par les marchés aux esclaves de la Lybie et s’étaient perdues sur une route près de chez moi. Je les ai emmenées dans ma voiture pour les mettre à l'abri et qu'elles reçoivent des soins. On nous a arrêté au péage et mis des menottes parce qu’elles n’avaient pas les bons papiers.
Depuis des années ces dérives graves de l'Etat sont portées devant les juridictions par des associations ou des citoyens isolés. D’ailleurs cette année :
Le conseil d'État et le Conseil Constitutionnel a confirmé que la France ne respecte pas sa devise Fraternité et son obligation d'accueillir les plus vulnérables comme les femmes ou les enfants fuyant les guerres.
En référence à l’article 3 sur la torture la Cour Européenne des Droits de l'Homme vient de condamner la France sur la façon dont elle a traité des personnes qui devaient être mises à l'abris.
Et même des policiers à Briançon ont été condamnés à de la prison pour avoir répété violences, humiliations et vols sur des personnes qui avaient besoins d'aide.
Malgré cela pour la 5e fois je me retrouve devant un tribunal. Un épopée judiciaire digne des plus grandes affaires : 1ere Instance à Nice, Cour d’Appel d’Aix en Provence, Cour de Cassation à Paris, Conseil Constitutionnel et maintenant une nouvelle cour d’appel à Lyon."

La section en soutien à Pierre Alain MANNONI - lire les articles du blog :

Lettre ouverte de la Ldh aux chefs d'Etat du groupe EuroMed 7 réuni à Ajaccio les 10 et 11 septembre

"Ces prochains jours, les dirigeants des pays méditerranéens qui composent le groupe Euromed 7 se réuniront à Ajaccio pour le 5ème sommet des pays du sud de l’Union Européenne. Parmi les objectifs à l’origine de ce groupe,« faire entendre la voix singulière des pays du sud de l’Europe».

Pour la ligue des droits de l’Homme, cette voix résonne des cris des milliers d’enfants et de personnes morts naufragés de n’avoir pu rejoindre l’autre rive de la Méditerranée. Elle est remplie des souffrances et de l’humiliation des femmes et des hommes qui ont survécu à la traversée et restent en errance faute d’accueil digne sur le continent européen. L’urgence dure depuis tant d'années !

Que s’est-il passé en Europe depuis la mort du petit Aylan Kurdi, depuis que nous avons tous vu la photographie insoutenable de son corps échoué, de son visage dans le sable d’une plage de Méditerranée ?

Il y a eu un accord entre l’UE et la Turquie d'Erdogan, il y a eu un accord avec la Libye où règnent les milices et leur terreur, il y a eu un renforcement des moyens de surveillance et de police de l’agence (frontex) de protection des frontières extérieures de l’UE, la création de hot spots, ces camps de la honte comme les appelle Jean Ziegler, représentant du Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies. Des personnes impliquées dans des associations de solidarité, des humanitaires, sur terre et sur mer, sont empêchés dans leurs actions de fraternité et de sauvetage. Certains sont poursuivis en justice.                            

Toutes ces mesures font fi de l'article 14 de la déclaration universelle des droits de l'Homme relatif au droit d'asile, de la convention relative aux des réfugiés de 1951, de la convention relative aux droits de l'enfant de 1989...

Nous ne nous habituons pas. Nous refusons ce monde renversé, cette inhumanité de ne pas porter secours à celles et ceux qui fuient la terreur et la misère.
Il est temps que l’Europe ouvre des voies d’accès à l’asile et réalise que son avenir doit s'écrire au plus vite dans un plan de solidarité.

Il est temps que les dirigeants des pays méditerranéens entendent les voix des exilés et celles de la fraternité."

Selon Bertrand Badie « Il en va de notre dignité[...]car un monde verrouillé, écrasant l’autre du mépris de son indifférence, sera assurément, demain matin, un monde de violence infinie

Corse-Matin 9/09

samedi 5 septembre 2020

Contre la banalité terrifiante et insupportable du blocus de Gaza

La ligue des droits de l’Homme s’associe au rassemblement mardi 8 septembre 2020 à 18 heures devant la préfecture d'Ajaccio à l’appel de plusieurs organisations (Corsica Palestine, Parti Communiste, Inseme à Manca, Per a Pace, Mvt des jeunesses Communistes, ligue des droits de l’Homme…) en hommage à :

Mohamed, 6 ans,

Mahmoud, 5 ans,

Youssef, 4 ans,

morts, brûlés vifs dans leur chambre à Nussirat, bande de Gaza,

Venez nombreux

L'incendie a été provoqué par une bougie car cette région, sous blocus Israélien, est privée d'électricité.

Rassemblement silencieux, n'oubliez pas vos masques et respectez les distances svp, merci.

Corse-Matin 09/09



dimanche 30 août 2020

Communiqué

« La famille d’un mineur de quinze ans dénonce les violences qu’aurait subi leur enfant de la part d’un gendarme lors d’un contrôle à Propriano. Une plainte a été déposée. Le constat médical établi, huit jours d’ITT augmentée de 30 jours suite au choc psychologique subi par l’adolescent, inquiète la ligue des droits de l’Homme.  Elle en appelle à l’action de la justice. »