Article de Corse-matin :
Suite à l’article « La Corse comme
laboratoire de la démocratie », (Corse matin du 19/10/13) et à certaines
interrogations qui nous sont parvenues, la LDH de Corse précise :
- Concernant les épreuves du
concours d’entrée au « DU de journaliste corsophone ». Lors
d’un échange à bâtons rompus, auquel ont participé les journalistes présents à
notre conférence de presse, la LDH n’a pas parlé de discrimination, mais du
fait que la langue corse avait été une épreuve discriminante, comme d’autres
matières le sont pour d’autres concours. Rien de nouveau.
- Concernant plus généralement la
langue corse. La LDH de Corse rappelle qu’elle est pour la ratification de la
Charte européenne des langues régionales et minoritaires, sans réserve ;
pour l’enseignement obligatoire du Corse à l’Ecole ; pour la
démocratisation de l’accès au Corse dans tous les domaines de la vie sociale et
pour la définition d’un nouveau droit linguistique. Dans le document remis à la
presse, elle a rappelé sa revendication d’ « une société bilingue, sans
discrimination », comme composante d’une citoyenneté de résidence aux
côtés d’une dimension civique et politique de cette citoyenneté (droit de vote
et d’éligibilité pour tous les résidents, statut fiscal reposant sur un impôt
progressif), et d’ « une dimension économique (droit de propriété qui
ne se résume à la propriété individuelle). Telle est la signification du titre
particulièrement approprié donné à cet article.
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La LDH évoque sa rencontre avec le préfet de Corse
Rédigé par Marilyne SANTI le Dimanche 20 Octobre 2013 à 12:07 | Modifié le Lundi 21 Octobre 2013 - 00:49
Lundi, une délégation du bureau de la section de Corse de la Ligue des Droits de l’Homme a rencontré Christophe Mirmand préfet de Corse. Un interlocuteur dont elle dit avoir apprécié la volonté d’écoute et la qualité de ses échanges. Pendant près d’une heure et demi la délégation a pu s’exprimer sur plusieurs dossiers importants : extrême-droite, criminalité, étrangers, réforme institutionnelle et constitutionnelle…. Un dialogue républicain que la LDH a toujours souhaité entretenir avec les représentants de l’Etat (exception faite pour Bernard Bonnet).
LDH délégation corse / Photo Marilyne SANTI
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La Ligue des Droits de l'Homme, après une rencontre avec le préfet de Corse, a voulu faire état de son analyse sur la situation en Corse. Une communication en trois volets car on y découvre une partie "Inquiétudes", une autre sur la "Révolte" et une troisième enfin sur "l'espoir". Le premier volet est constitué par des inquiétudes sur la montée de l'extrême droite et de la criminalité et le second celui des drames de l'immigration, nous y reviendrons. Pour le troisième volet, la LDH colle totalement à l'actualité en recevant avec une certaine satisfaction les dernières déclarations de Marylise Lebranchu, la ministre de la décentralisation. Elle tient à s'intégrer totalement dans le nouveau grand débat qui s'ouvre sur l'avenir de la Corse et ce dans toutes ses déclinaisons.
Alta Frequenza 2
Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Le Front National est bien présent en Corse et on verra bien dans quelques semaines quelle sera son implication dans la campagne électorale qui s'ouvre. La Ligue des droits de l'Homme, qui a rencontré il y a quelques jours le préfet de Corse, a tenu à faire remonter ses inquiétudes vis-à-vis de certains courants ethno-identitaires qui surfent sur la vague du nationalisme corse afin de promouvoir leurs idées.