« A l’occasion de la
campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, le Front national a
décidé de choisir les médias
qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen.
Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l’écart de
toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la
candidate du Front national. Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui
Le Petit Journal), l’AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde,
Libération et Marianne, notamment ont été à un moment ou à un autre victimes de
ces exclusives. Il ne s’agit donc en rien d’un recours à la pratique du “pool”
de journalistes où les informations et images sont partagées.
Nous protestons de la manière la
plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et
de remplir notre devoir d’informer.
Il n’appartient pas à une formation politique,
quelle qu’elle soit, de décider des médias
habilités à exercer leur rôle
démocratique dans notre société. »
Les SDJ de l’AFP, Alternatives
Economiques, BFM-TV, Capa, Les Echos, Elle, Europe 1, L’Express, Le Figaro,
France 2, Rédaction nationale de France 3, France 24, France Bleu, France Culture,
France Info, France Inter, L’Humanité, Libération, Journal du Dimanche, M6,
Marianne, Mediapart, Le Monde, L’Obs, Le Point, Premières Lignes,
Quotidien, RFI, RMC, RTL, Télérama, LaTéléLibre, TF1, La Vie soit 34 SDJ ainsi
que les élus du SNJ-CGT et de la CFDT du conseil de
rédaction de La Voix du Nord et le Collectif « Informer n’est pas
un délit » (INPD).