« A plusieurs reprises ces derniers mois, la ligue des droits de
l’homme s’est inquiétée du retour de l’antiterrorisme. Les peines prononcées
contre plusieurs militants, ce vendredi, plus fortes que les réquisitions, ne font
que renforcer cette inquiétude. Elles ajoutent des peines de prison et de
nouvelles inscriptions au FIJAIT à des interpellations récentes, des détentions
provisoires, des emprisonnements hors de Corse, le refus dernièrement des
remises en liberté d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri incarcérés depuis plus
de vingt ans, au-delà des périodes de sûreté qui leur avaient été assignées. Il
ne faut pas que la Corse soit à nouveau prisonnière d’un énième cycle de
violence et de répression. Pour sa part, la LDH rappelle avec force une des
conclusions du rapport de la FIDH sur l’antiterrorisme « Une porte ouverte à
l’arbitraire » (1998), « Quant aux questions Corse et Basque, il nous
paraît hautement improbable qu’elles seront, ou qu’elles puissent jamais être
résolues par des moyens purement juridiques » précisant « l’urgente
nécessité de rechercher des solutions ailleurs qu’auprès des seules
juridictions pénales - en particulier anti-terroristes. »
Corsenetinfos
Corse-Matin 20/01/2020
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"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.