La cour d’appel de Paris rejette la demande d’aménagement de peine formulée par Alain Ferrandi et la possibilité pour cet homme de travailler à l‘extérieur en journée et de rentrer la nuit à la prison de Borgo. Après son rapprochement dans cette prison, cette possibilité constituerait une avancée de plus vers sa réinsertion familiale et sociale comme le dit la loi. C’est donc la prison à vie qui demeure l’obsession de l’antiterrorisme, ici en Corse, pour Alain Ferrandi mais aussi pour Pierre Alessandri, mais aussi au Pays basque où certains prisonniers sont détenus depuis plus de trente ans.
Une fois de plus, le parquet antiterroriste impose sa loi. Et c’est donc une opposition obstinée à un dialogue apaisé qui demeure la seule ambition de l’antiterrorisme pour la république. C’est insupportable et inacceptable. Nous devons continuer à refuser ce mépris de la loi et de la démocratie.