mardi 15 octobre 2019

Pour le rapprochement d'A. FERRANDI et de P. ALESSANDRI : conférence de presse au siège de la LDH

Conférence de presse à l'invitation de Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme, et d'André Paccou, délégué de Corse de la LDH,

Avec la participation de l’ensemble des parlementaires de Corse :

- Joseph Castelli, sénateur de la Haute Corse
- Jean-Jacques Panunzi, sénateur de la Corse du Sud
- Félix Acquaviva, député 2e circonscription de la Haute Corse
- Michel Castellani, député 1ère circonscription de la Haute Corse
- Paul-André Colombani, député 2e circonscription de la Corse du Sud
- Jean-Jacques Ferrara, député 1ère circonscription de la Corse du Sud

- et de Thierry Casanova, représentant de l’association « L’ora di u riturnu »




LDH 
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a réuni ce mardi 15 octobre l’ensemble des parlementaires de Corse, toutes sensibilités politiques confondues, qui ont signé un appel commun soutenant la revendication portée par la LDH et l’association de soutien « Ora di u ritornu » de voir levés les obstacles administratifs pesant sur Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, les privant de la possibilité d’être détenus dans une prison en Corse. Cette déclaration est adressée au président de la République, au Premier ministre et à la ministre de la Justice.  

France 3 Corse Via Stella 15/10

RCFM - Journal de 12h - 15/10

Corsenetinfos

Corse-Matin 16/10 :


La section aux côtés du collectif Tavignanu Vivu

La section apporte son soutien au Collectif Tavignanu Vivu mobilisé depuis plusieurs années contre le projet d'un centre de stockage de déchets à Giuncaggio.

Corse-Matin 16/10 :
                                               









                                               








France 3 Corse Via Stella
Rcfm

samedi 12 octobre 2019

Conférence de presse au siège national de la LDH : rapprochement d'A. Ferrandi et de P. Alessandri

Communiqué
Dans la suite des mobilisations initiées par l’Ora di u riturnu et la ligue des droits de l’Homme de Corse pour le rapprochement d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri dans une prison en Corse après 21 ans d’incarcération sur le continent, une conférence de presse est organisée au siège national de la ligue des droits de l’Homme, 138 rue Marcadet Paris 75018, mardi 15 octobre 2019 à 11 heures.
Un texte demandant le rapprochement des deux hommes co-signés par les deux sénateurs de Corse, Joseph Castelli et Jean-Jacques Panunzi et par les quatre députés de Corse, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani et Jean-Jacques Ferrara sera rendu public en présence des six parlementaires, de Malik Salemkour, président de la ligue des droits de l’Homme, d’André Paccou délégué de Corse de la LDH et de Thierry Casanova représentant l’’Ora di u riturnu.
Ajaccio, le 12/10/2019
André Paccou et Thierry Casanova

vendredi 11 octobre 2019

Non à l'abandon des Kurdes face à Erdogan !

La LDH appelle à manifester ce samedi, 12 octobre 2019, à 11h30, sur l’Esplanade des droits de l’Homme, place du Trocadéro, à Paris
Rien n’y a fait.
Ni l’indignation de l’opinion mondiale.
Ni l’incompréhension des militaires, des diplomates, des représentants démocrates et républicains américains.
Ni, en France, le Président Macron qui a reçu, à l’Elysée, quelques heures avant l’attaque, mardi soir, une délégation venue du Kurdistan syrien à qui il a redit la solidarité de la France.
L’impensable est arrivé.
Le président turc, Racep Tayyip Erdogan, a lancé, ce mercredi 9 octobre, en fin d’après-midi, son offensive contre le Kurdistan Syrien.
Cet homme qui fut, pendant les années de la guerre contre Daech, le passeur en chef des milliers de djihadistes ralliant la Califat via la Turquie, a commencé de bombarder ces Kurdes syriens qui furent, pendant les mêmes années, avec les Peshmergas du Kurdistan irakien, les résistants les plus déterminés contre Daech.
Et il l’a fait avec l’assentiment de Donald Trump qui avait pris soin d’annoncer, quelques heures plus tôt, qu’il donnait son feu vert à l’opération, entamait le retrait de ses 2000 forces spéciales et n’avait que faire de cette querelle « ancestrale et ridicule » entre les démocrates kurdes et un néo-sultan qui est l’ami, partout dans le monde, des Frères musulmans.
L’on ne se souvient pas avoir vu, dans les années récentes, pareil cas de forfaiture et de trahison.
Jamais les démocraties ne se sont trouvées confrontées à ce cas de figure catastrophique d’un membre clef de l’OTAN agressant un peuple libre.
Et c’est tout l’acquis de la guerre anti-Daech, ce sont tous les fruits de cette longue lutte qu’Américains, Européens, Kurdes de Syrie et d’Irak ont menée et gagnée ensemble, au coude à coude, qui volent aujourd’hui en éclats.
L’Europe va-t-elle accepter le fait accompli ?
Nous rendrons-nous complices de ce lâchage sans précédent d’un peuple ami et en lutte pour notre liberté ?
Les soussignés appellent, avec L’Institut kurde de Paris, la revue_ La Règle du Jeu, _les Arméniens de France, S.O.S Racisme, l’UEJF, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à une manifestation de soutien aux Kurdes de Syrie.

jeudi 10 octobre 2019

INVITATION – CONFERENCE DE PRESSE CONDITIONS D’INCARCERATION D’ALAIN FERRANDI ET PIERRE ALESSANDRI


Paris, le 8 octobre 2019

INVITATION – CONFERENCE DE PRESSE
CONDITIONS D’INCARCERATION D’ALAIN FERRANDI ET PIERRE ALESSANDRI


Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme,
André Paccou, délégué de Corse de la LDH,

vous invitent à la conférence de presse sur la situation carcérale d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, condamnés le 11 juillet 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 18 ans pour leur participation à l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998,

Mardi 15 octobre 2019 à 11h
Au siège de la Ligue des droits de l’Homme (salle Alfred Dreyfus)
138, rue Marcadet – 75018 Paris


Avec la participation de l’ensemble des parlementaires de Corse :
- Joseph Castelli, sénateur de la Haute Corse
- Jean-Jacques Panunzi, sénateur de la Corse du Sud
- Félix Acquaviva, député 2e circonscription de la Haute Corse
- Michel Castellani, député 1ère circonscription de la Haute Corse
- Paul-André Colombani, député 2e circonscription de la Corse du Sud
- Jean-Jacques Ferrara, député 1ère circonscription de la Corse du Sud
- et Thierry Casanova, représentant de l’association « L’ora di u riturnu »

Contacts :
Service communication de la LDH
presse@ldh-france.org ; 01 56 55 51 07/08/15

Procès des indépendantistes Catalans - Lire le rapport de la mission d’observation FIDH et EUROMED DROITS

Lire le rapport de la mission d’observation 


   
PROCES DES INDEPENDANTISTES CATALANS A MADRID : 
FIDH ET EUROMED DROITS DENONCENT DES IRREGULARITES

"Accusés de violence, de sédition et de malversation à la suite des événements qui ont eu lieu tout au long de l’année 2017 en Catalogne, douze responsables associatifs et politiques catalans ont comparu devant le tribunal Supremo à Madrid entre le 12 février et le 12 juin 2019. La FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains) et EuroMed Droits (Réseau euro-méditerranéen des droits humains) avaient mandaté Dominique Noguères, vice-présidente de la ligue française des droits de l’Homme, et Alexandre Faro, avocat à la cour d’appel de Paris pour être observateurs au procès. Travaillant en lien avec la plateforme International Trial Watch, les deux associations ont également mobilisé plus de 60 personnes, venues des cinq continents qui ont pu assister à ce procès en tant qu’observateurs. Le 9 octobre, les deux ONGont rendu public le rapport d’observation sur ce procès *.
Les observateurs dénoncent de nombreuses irrégularités :
• Des éléments à charge, issus d’autres procédures étrangères au procès, qui plus est non clôturées, dont la défense n’a pas eu connaissance.
• Des témoignages stéréotypés d’agents des forces de sécurité reprenant les mêmes formulations utilisées par leurs supérieurs.
• Un déroulé du procès sans véritable débat contradictoire pour établir la vérité des faits reprochés.
Ils s’interrogent sur la présence aux côtés de l’accusation d’un parti politique d’extrême-droite VOX qui n’a été victime de rien et qui soutient des thèses à l’opposé de celles des accusés.
Ils rappellent qu’il n’y aura pas de possibilité de procès en appel au prétexte de la composition du tribunal Supremo – des juges professionnels - et a contrario de la Convention européenne des droits de l’Homme.

Dans leur rapport, les observateurs démontrent que les conditions nécessaires à un procès équitable n’ont pas été respectées en raison de l’absence de débat contradictoire et des atteintes multiples et répétées aux droits de la défense.

Avec beaucoup d’autres, la ligue des droits de l’Homme de Corse craint que des peines très lourdes soient prononcées par le tribunal, fondées sur le délit d’opinion. A la veille de l’annonce du verdict, le déploiement en Catalogne de la quasi-totalité des forces anti-émeute disponible en Espagne renforce notre conviction. Face à cette situation de tensions, la ligue de droits de l’Homme de Corse exprime sa plus vive inquiétude. Elle renouvelle avec force son soutien aux militants catalans victimes de répression politique."

jeudi 3 octobre 2019

Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se félicite de la décision intervenue ce jour de relaxe de Camille Halut, membre de l’observatoire des pratiques policières de Montpellier et poursuivie pour « entrave à la liberté de circulation » à l’occasion d’une mission d’observation d’une manifestation de « gilets jaunes » au printemps 2019. Elle remercie ses avocats, Alain Ottan et Michel Tubiana, d’avoir permis de déjouer cette tentative d’intimidation de la part des responsables locaux des forces de l’ordre et du parquet contre de légitimes observations citoyennes.
Le jugement du tribunal correctionnel est sévère contre une procédure de fait abusive, et qui visait à museler l’action de la LDH et de ses militants.
La LDH avec tous ses observatoires locaux poursuivront leur travail pour éclairer les stratégies de maintien de l’ordre à l’œuvre sur le territoire national et prévenir les violences et abus.

Hommages

"Deux belles personnes viennent de nous quitter. Le hasard fait qu’elles étaient de la même région. Jean-Baptiste MARCELLESI était un grand intellectuel, un sociolinguiste de première importance, un défenseur considérable de la langue corse et du pluralisme linguistique, ayant le souci permanent du lien entre le singulier et l’universel. Anne-Marie BIANCARELLI était une femme révoltée contre le racisme, pour l’hospitalité, contre toute forme d’injustice particulièrement lorsque les enfants en étaient les victimes. Tous deux étaient des porteurs d’humanisme. La ligue des droits de l’homme leur rend hommage et présente à leurs proches ses sincères condoléances."
Corsenetinfos

mardi 1 octobre 2019

Communiqué suite à la demande de retrait d'une affiche de la FCPE

"La LDH s'étonne de la position prise par la FCPE de Corse du Sud qui demande le retrait d'une affiche de la FCPE nationale dont le message est « La laïcité c'est accueillir à l'école tous les parents sans exception ». L'affiche représentant une enfant et sa mère coiffée d'un foulard.
La Ldh est attachée à la loi de 1905 qui promulgue à la fois la liberté de conscience et de culte, et la neutralité de l'Etat et de ses fonctionnaires. Elle n'oublie pas la loi de mars 2004 selon laquelle « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit », mais elle rappelle que ces restrictions comme le principe de neutralité des fonctionnaires, ne s'appliquent pas aux non-fonctionnaires, ni aux auxiliaires de l'Education nationale dans le cadre des sorties scolaires.
En décembre 2013, le Conseil d’Etat a également précisé que les mères accompagnatrices sont à considérer comme des « usagers » du service public non soumises aux exigences de neutralité religieuse qui s’impose aux agents de l’Etat et assimilés. Cette position de droit a été rappelée par l’Observatoire de la laïcité en octobre 2014 et par le Défenseur des droits, de manière constante, dans ses décisions.
La Ldh alerte sur le sens de la position du Conseil départemental des parents d'élèves de la Corse du Sud qui remet en cause la participation de certaines mères à la vie de la communauté dans laquelle leurs enfants sont scolarisés et par conséquent l'accueil sans discrimination de tous les parents à l'école. La LDH ne considère pas que la position du bureau de la Fcpe de Corse du Sud soit opportuniste dans le cadre du processus électoral lié à l'élection de délégués de parents d'élèves, ce qui est encore plus inquiétant."

Corse net infos