jeudi 17 avril 2014

Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques : communiqué de la section.

En 1975, le Front de Libération de la Palestine appelle à l’instauration d’une journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens, pour lutter contre l’oubli des nombreux militants emprisonnés et pour développer la solidarité. Cette journée est désormais organisée dans de nombreux pays. En Israël et dans les territoires palestiniens, l'emprisonnement de masse demeure une terrible réalité avec plus de 5000 détenus, dont plusieurs centaines en rétention administrative, c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, on recense plus de 200 enfants, condamnés à de lourdes peines pour un jet de pierres alors qu’ils défendaient leur village.

En Corse, tous les ans, cette journée prend une résonnance particulière, avec la mobilisation d’associations nationalistes qui soutiennent des militants condamnés ou prévenus dans le cadre de l’antiterrorisme. Pour sa part, la LDH rappelle que les prisonniers sont des citoyens comme les autres, et que seule leur liberté de circuler est limitée. Les autres droits, dont celui de maintenir des liens familiaux, doivent être effectifs. Cela suppose le rapprochement en Corse des détenus et des prévenus dont l’instruction est terminée. Telle est la loi. Au côté des associations solidaires avec ces prisonniers, et en soutien à la position de l’Assemblée de Corse pour le rapprochement de ces derniers, adoptée à l’unanimité, la LDH demande la mise en œuvre d’une véritable politique de rapprochement des détenus et des prévenus politiques qui le demandent.

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"En Corse, tous les ans, cette journée prend une résonnance particulière, avec la mobilisation d’associations nationalistes qui soutiennent des militants condamnés ou prévenus dans le cadre de l’antiterrorisme" indique la section Corse de la LDH.
La LDH rappelle "que les prisonniers sont des citoyens comme les autres, et que seule leur liberté de circuler est limitée. Les autres droits, dont celui de maintenir des liens familiaux, doivent être effectifs. Cela suppose le rapprochement en Corse des détenus et des prévenus dont l’instruction est terminée".
La Ligue des droits de l'Homme de Corse demande "la mise en œuvre d’une véritable politique de rapprochement des détenus et des prévenus politiques qui le demandent".
En mai 2010, l'Assemblée de Corse a voté à l'unanimité une motion présentée par Corsica Libera demandant le rapprochement dans l'île de tous les prisonniers corses détenus sur le continent.
En janvier 2012, les députés ont adopté une proposition de loi visant à favoriser le rapprochement familial des détenus condamnés, sauf dans certains cas comme, par exemple, pour des motifs de sécurité. 
Selon ce texte, l'administration pénitentiaire devrait proposer, "chaque fois que c'est possible", une affectation dans l'établissement correspondant au profil du condamné et le plus proche de son domicile.

17 avril, Journée Internationale des Prisonniers Politiques
En 2004, réunies à l’occasion de la Première Conférence Internationale sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques.
Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l’opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus pour leurs idées politiques.
Cette journée est désormais organisée dans de nombreux pays. En Israël et dans les territoires palestiniens, l'emprisonnement de masse demeure une terrible réalité avec plus de 5000 détenus, dont plusieurs centaines en rétention administrative, c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies.
Parmi ces prisonniers, on recense plus de 200 enfants, condamnés à de lourdes peines pour un jet de pierres alors qu’ils défendaient leur village.

LIEN : Corsica infurmazione