dimanche 19 avril 2015

Réunion publique "La Corse, terre de laïcité" le 2 mai à Bastia, présentée en conférence de presse

La question de la laïcité continue à agiter la société française et contrairement à ce qui peut paraître, la société corse.

Au travers d’un débat sur la place et le statut des religions, c’est la définition des rapports entre l’Etat et les cultes, et plus généralement la relation entre le politique et la religion qui fait polémique.

La question de la laïcité, c’est aussi une interrogation sur les rapports entre la sphère privée et la sphère publique que certains voudraient étendre à l’infini, en réduisant de manière drastique les espaces où s’exercent les libertés individuelles.

D’autres font porter à la laïcité tout un ensemble d’interrogations qui la dépassent, avec l’ambition d’en faire une arme contre des communautarismes plus ou moins imaginés au niveau local, et le fantasme d’une guerre de civilisation au niveau mondial.

Dans cette agitation, reflet de sociétés inquiètes devant les mutations qui les travaillent, le mot « laïcité » perd de son sens.

Essayer de redonner du sens au mot « laïcité », c’est d’abord en débattre.

Dans le prolongement des rassemblements « Pour la liberté, pour la fraternité », qu’elle a co-organisés le 11 janvier dernier avec les représentants des cultes,  à Ajaccio et à Bastia, La ligue des droits de l’homme propose une

Réunion publique
«  La Corse, terre de laïcité »
samedi 2 mai 2015, à 14h30
au théâtre de Bastia


Pour cet échange, la LDH a invité à la tribune :

  -       Michel Barat, recteur de l’académie de Corse
  -       Daniel Bueno, officiant de la communauté israélite de Bastia
  -       Olivier de Germay, évêque de l’église catholique de Corse
  -       Miloud Mesghati, président du rassemblement des musulmans de Corse
  -       Gaston Pietri, prêtre, représentant de l’association Corte 96
  -       Marie Odile Wilson Miquel, pasteure de l’église protestante unie de Corse

Pour la LDH, interviendront Jean-Sébastien de Casalta, vice-président de la section de Corse et André Paccou, élu national.

Le débat s’organisera autour de 3 questions :

-Depuis une trentaine d'années, la laïcité ne cesse de s'imposer comme un sujet central, au niveau national, sur la scène politique.
Comment expliquez-vous cette évolution?

-La Corse semble à l'écart de ce débat sur la laïcité.
Comment interprétez-vous cette situation ?
Pourquoi est-il nécessaire d'en débattre ici comme ailleurs ?

-Quelle peut-être, selon vous, la contribution de la laïcité pour nos sociétés confrontées à de profondes mutations ?

Ce débat est ouvert à tous.

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