samedi 28 janvier 2017

Inquiétudes quant aux suites et conséquences de "l'affaire Maxime Beux"-conférence de presse de la section

Le 13 février 2016, à l'issue du match Reims-Bastia, des affrontements entre supporters bastiais et forces de l'ordre ont eu lieu à Reims. Un jeune homme a été grièvement blessé et a perdu l'usage d'un oeil. La LDH demandait alors que la justice établisse au plus vite les faits et les responsabilités souhaitant un apaisement immédiat de la situation pour éviter une mécanique de violence et de répression. Un an après, la situation n'est pas apaisée. 

Alta Frequenza 30/01

France 3 Corse Via Stella 28/01

RCFM journal 8h - 29/01

Extrait de la lettre ouverte que la section a envoyée le 5 mars au Préfet de la Marne :

"Monsieur le Préfet de la Marne,

Dans un communiqué sur les incidents survenus à Reims samedi 13 février 2016, autour du match Reims-Bastia, notamment marqués par la blessure grave d’un supporter bastiais, vous rappelez notre chance de vivre sous un régime de libertés. Ce sont ces libertés que les citoyens veulent protéger lorsqu’ils se mobilisent dans le calme comme lors de la manifestation du 20 février dernier à Bastia pour demander justice. Vous aussi, vous en appelez à la justice et non à la calomnie. Sans évidemment parler de calomnie les concernant, admettez toutefois que les premières déclarations du ministre de l’intérieur et du procureur de Reims ont été partiales et qu’elles ont contribué à la colère qui s’est exprimée en Corse en partie  de manière violente, ce qui a conduit la ligue des droits de l’Homme de Corse à dénoncer le risque d’un nouveau cycle de violence et de répression dans l’île. Le procureur de Reims a confirmé l’utilisation de flash Ball le samedi 13 février à Reims, une arme déjà mise en cause et contestée suite à des blessures provoquées par son usage lors de manifestations de rue. (...)"

Faut-il encore que les responsabilités de ces violences soient établies à l'issue d'un procès.
Les détentions provisoires actuelles de plusieurs jeunes sont des moyens disproportionnés. Elles correspondent à deux mois de prison ferme a contrario de la présomption d'innocence. Nous demandons leur remise en liberté.