Ces trois derniers
mois, des organisations clandestines se sont exprimées publiquement. L’une
d’entre elles a rendu hommage à un de ses militants, récemment disparu. Si la
LDH n’adhère pas à la démarche, elle veut toutefois redire son profond respect
pour Jean-Marie POLI et rappeler son action en faveur de la paix. Deux autres
organisations clandestines ont prononcé des mises en garde à l’encontre de
l’Etat.
La LDH en appelle à la responsabilité
de tous. Voulons-nous un retour en arrière vers des affrontements ou allons-nous
de l’avant vers la paix ? Manifestations de rue, réunions publiques,
partis politiques, pétitions, associations, liberté de la presse, délégations,
syndicats et libertés syndicales… Seul le renforcement de l’engagement citoyen
dans l’espace démocratique permettra des prises de conscience contre les
injustices et l’émancipation par la conquête de nouveaux droits.
La démocratie, rien que
la démocratie, toute la démocratie et donc l’abandon de toute démarche
clandestine !