"En annulant le refus d’aménagement de peine de Pierre Alessandri, la Cour de cassation dit enfin la loi. En effet, dans son arrêt, elle observe que « sans caractériser, de manière concrète, que sa mise en liberté serait, en elle-même, de nature à causer un trouble grave à l’ordre public, la Chambre criminelle des peines n’a pas justifié sa décision ». En résumé, la Cour de cassation s’oppose à la décision arbitraire de la Chambre criminelle. Désormais, il revient à la Cour d’appel de statuer dans un délai de deux mois. Il semble aujourd’hui difficile qu’elle puisse refuser une libération conditionnelle de Pierre Alessandri, sauf à vouloir s’entêter et ainsi résister par quelque moyen artificiellement invoqué, à l’arrêt de la Cour de cassation et donc à la loi. La Ligue des droits de l’Homme ose espérer qu’il n’en sera pas ainsi."
Corse-Matin 27/10 :