Après un blocage en mer de 18 jours avec 234 personnes rescapées à bord de son navire, SOS Méditerranée alerte sur l'urgence humanitaire et appelle les autorités maritimes françaises à leur assigner un port d'accueil. Selon l'ONG, le bateau devrait approcher la Corse ce 10 novembre.
Le président de l'Exécutif et la présidente de l'Assemblée de Corse ont fait savoir que la Corse était prête à recevoir le navire.
La LDH soutient cette initiative qui répond à la nécessité de porter secours à toute personne en détresse. Elle renouvelle sa solidarité avec SOS Méditerranée.
Nous connaissons trop ce sinistre scénario qui se répète et s'aggrave depuis des années. Des enfants, des femmes et des hommes en exil sont prêts à tous les risques pour fuir des situations insoutenables de misère et de guerre. Des ONG associations de sauvetage en mer réalisent sans relâche leur mission humanitaire. Et les états européens n'organisent toujours pas d'accueil digne, refusant d'accéder à ce geste élémentaire d'humanité.
Pire, à présent les naufragés et les associations de secours subissent l'idéologie d'extrême-droite du gouvernement Meloni et sa politique inhumaine. Nous l'avons constaté ces derniers jours, les autorités italiennes retardent la possibilité pour les navires humanitaires d'accoster, laissant les rescapés bloqués en mer pendant des jours et lorsqu'elles autorisent leur entrée, seule une partie des rescapés sont autorisés à débarquer de façon discriminatoire.
Pour sa part, la France se doit de répondre à ses obligations internationales en permettant l'accueil aujourd'hui de ces 234 personnes en détresse, à moins de renoncer au principe de fraternité.
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