samedi 2 juillet 2022

Motion présentée par Nanette MAUPERTUIS, présidente de l'Assemblée de Corse sur le droit à l'avortement

La section salue l'adoption à l'unanimité de la motion en faveur de l'imprescriptibilité de l'avortement déposée par la présidente de l'Assemblée de Corse

 Ecouter la présidente de l'Assemblée à 1h25'50''

Alta Frequenza

La présidente a appelé à se joindre aux rassemblements organisés à Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio ce samedi 2 à l'initiative de la section.

mardi 28 juin 2022

Pour le droit à l'avortement, un droit universel - Appel à rassemblements samedi 2 juillet à Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio

 La décision de la Cour suprême des Etats-Unis révoquant l’arrêt qui garantissait depuis 50 ans le droit à l’avortement aux USA porte une grave et dangereuse atteinte au droit des femmes.

Abolir le droit à l’avortement, c’est mettre en danger la vie des femmes qui veulent interrompre une grossesse, notamment des femmes les plus pauvres, c’est mettre à mal une des conditions de l’égalité femme-homme.

Cette décision intervient alors que le droit à l’avortement est loin d’être acquis pour toutes les femmes dans le monde, voire considéré comme un crime, et au sein même de l’Union européenne comme en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, en Roumanie, à Malte. En Andorre, territoire lié à la France, l’avortement est criminalisé même en cas de viol ou d’inceste.

Nulle démocratie n’est à l’abri de cette régression. En Irlande ou en Espagne, ce sont les mobilisations citoyennes qui ont permis de protéger le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Comme pour tous les droits, ce sont les citoyennes et citoyens qui en sont les premiers défenseurs.

Pour défendre le droit à l’avortement et demander son inscription dans la loi fondamentale française, nous appelons toutes les personnes et les organisations en défense de l’égalité des droits à se rassembler ce samedi 2 juillet à 18h à Ajaccio et à Bastia devant les préfectures, à Porto-Vecchio place de la mairie.

Corsenetinfos

Alta Frequenza 

RCFM - Journal 8h - 1/07

RCFM - Journal 12h - 1/07

RCFM - Site 

Corse-Matin 30 / 06 :



Appel au rassemblement de l'association Femmes Solidaires dans Corse-Matin 02/07 :




Soutien de la FIDH :


Publication Instagram de la section

jeudi 23 juin 2022

Communiqué suite à la publication d'un fichier portant atteinte aux personnes nommées

 La LDH dénonce la publication d’un fichier listant les noms des professeurs du collège de l’Ile-rousse assorti de propos irrespectueux et insultants.

Elle souligne les répercussions de la circulation de ce fichier anonyme sur les personnes ciblées portant également atteinte à la vie de l’établissement et par conséquent aux enfants et à leurs parents.

Elle apporte son soutien aux personnes visées et affectées par ces propos malveillants et offensants.

Elle attend que la justice fasse la lumière sur cette affaire et que les auteurs soient confrontés à leur geste honteux.

Ajaccio, le 23 juin 2022

Corse-Matin 25 /06 :



mercredi 15 juin 2022

Audience du 13 juin pour agression homophobe à Ajaccio

 "Concernant le procès des personnes qui ont été condamnées le 13 juin dernier pour violences en réunion commises sur un couple d’homosexuels, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), représentée à l’audience par le Bâtonnier Philippe GATTI, tient à rappeler les raisons de sa constitution de partie civile.

Ce dossier a été suivi avec beaucoup d’attention par la LDH dès le lendemain des faits, car de par ses statuts, notre association a pour but de combattre toute forme de racisme et de discrimination fondée sur le sexe ou l’orientation sexuelle. Considérant qu’il s’agissait de faire œuvre de pédagogie envers les deux jeunes hommes coupables, la LDH a demandé un euro symbolique.

La LDH a été, est, et sera toujours aux côtés des victimes du racisme et de l’homophobie. Notre société Corse doit être vigilante au renforcement de la tolérance, et ne peut pas rester indifférente aux actes homophobes dont nous constatons l’existence et le risque de banalisation."

France 3 Corse Via Stella

Corse-Matin 17-06 :

vendredi 10 juin 2022

Appel à la vigilance de l’Union Régionale des Professionnels de Santé – Médecins Libéraux de Corse et de la ligue des droits de l’Homme de Corse

La liberté d’opinion, d’expression et d’association sont des droits fondamentaux garantis par la constitution. Former des collectifs de réflexion citoyens dans cette période troublée et incertaine est en soi plutôt salutaire et participe du nécessaire débat démocratique.

Toutefois, le corps médical, l’ensemble des soignants et la LDH s’inquiètent des détournements de ces libertés.

« Réinfo Covid » fait partie de ces mouvements nés pendant l’épidémie et qui prétend éclairer la population. Actuellement son déploiement s’accentue partout en France, notamment en Corse, et se structure avec l’implantation d’antennes.

Douter, critiquer, chercher des réponses, c’est agir en raison. Les soignants le font constamment. En médecine, il n’est jamais de certitude absolue mais toute action se fonde sur des données scientifiques.

Après plus de deux années de Covid, les soignants peuvent partager des convictions établies sur des faits :

-        Les vaccins demeurent un remède des plus efficaces pour enrayer les maladies contagieuses et protéger les populations.

-        Le port du masque et les mesures barrières, utilisés proportionnellement au contexte et à l’environnement, freinent la propagation de tous les virus.

-        Le pass-sanitaire, utilisé lorsque l’ampleur des contaminations le justifie et répondant à l’impératif de protection du secret médical, est un outil qui a montré son efficacité contre la contagion.

Les soignants avec la LDH considèrent comme un non-sens de prétendre que l’usage de ces mesures constitue une forme de dictature imposée aux citoyens. Ces dispositions se fondent sur des constats médicaux validés. Quant à la dictature, elle est un régime politique qui repose justement sur la négation des droits et de la raison. Tous les pays ont cherché des moyens pour lutter contre une pandémie nouvelle. Beaucoup ont eu des stratégies différentes de celles adoptées en France, mais si on peut a posteriori émettre des réserves sur certains choix, il nous faut constater qu’actuellement aucun pays ne bénéficie d’une situation meilleure qu’un autre face cette pandémie. Sauf à se tourner vers des régimes autoritaires, comme au Brésil, qui ont privilégié la souffrance des populations et leur mise en danger.

Le respect imprescriptible de la liberté de chacun trouve ses limites dans le risque de mise en danger du plus grand nombre, notamment des plus vulnérables.

®    En mélangeant, sous des arguties scientistes, des concepts vertueux d’alimentation bio, de moindre consommation ou de respect de la nature à des fausses informations et des théories complotistes, Réinfo covid ne contribue pas au débat ; il crée de la confusion qui entrave la prise de décisions difficiles. Il complique le travail des soignants, aggravant leur épuisement, à l’encontre de leur mobilisation contre la pandémie.

®    Les soignants ne travaillent pas au service d’un gouvernement, ils font œuvre de liberté de conscience en critiquant les décisions si nécessaire. Ils sont au service de la population, des malades et essayent d’apporter les meilleurs soins en fonction des connaissances acquises, en s’adaptant à mesure de l’évolution de la maladie. Ils protègent le droit à la santé auquel chaque citoyen doit avoir accès.

®    Les soignants et la LDH ne peuvent, en Corse comme ailleurs, accepter que l’expression et la diffusion de fausses informations mette en danger nos populations.

Ils en appellent à la vigilance.

Co-signataires :

-        Les Conseils de l’Ordre des Médecins de Haute-Corse et de Corse-du-Sud

-        La Fédération de l’Hospitalisation Privée de Corse

-        Ordre National des Infirmiers – Région Corse

-        L’URPS Pharmaciens de Corse

-        L’URPS Sages-Femmes de Corse

-        L’URPS Masseurs-Kinésithérapeutes de Corse

-        L’URPS Chirurgiens-Dentistes de Corse

Corse-Matin 10 06 :


mardi 7 juin 2022

Cinquième édition du concours de plaidoiries pour les droits de l'Homme

La région académique de Corse et la ligue des droits de l’Homme de Corse organisent conjointement la cinquième édition du concours de Plaidoiries pour les droits de l’Homme à destination des lycéens de l’académie. Ce concours bénéficie du soutien de la Collectivité de Corse.
Le parrain de cette 5e édition est Maître Patrick BAUDOIN, président de la LDH, président d’honneur de la Fédération Internationale pour les Droits Humains – FIDH, membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme – CNCDH. 
Ce concours participe de l’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté. 
Le recteur s'est rendu à l'ouverture de la journée des plaidoiries du mardi 07 juin 2022 au Lycée Lætitia Bonaparte à Ajaccio. Les lycéens de Corse-du-Sud candidats ont présenté leur travail devant un jury réuni à cet effet. Ce jury était composé de membres de la ligue des droits de l’Homme de Corse, dont Maître Philippe GATTI et de personnels de l’Éducation nationale.

Trois thématiques sont explorées cette année : La liberté d’aller et venir ; Le droit au développement durable; Le droit à l’oubli 

Pour leur part, les lycéens candidats de Haute-corse et de Porto-Vecchio présenteront leur travail le vendredi 10 juin à Bastia au lycée Giocante à partir de 10h devant un jury composé de membres de la ligue des droits de l’Homme de Corse, dont Maître Jean-Sébastien de CASALTA et de personnels de l’Éducation nationale.

Elèves, professeurs et membres du jury à Ajaccio


     Elèves, professeurs et membres du jury à Bastia



Article Corsenetinfos

Article Corse-Matin 8 /06 :

mardi 31 mai 2022

Venue en Corse du Jaurlaritzako Lehendakari - Chef du Gouvernement de la Communauté Autonome du Pays Basque - Monsieur Iñigo Urkullu

 A l'invitation de la présidente de l'Assemblée de Corse et du président de l'Exécutif de Corse, la section était présente lors de la rencontre organisée entre le Chef du Gouvernement de la Communauté Autonome du Pays Basque avec les élus de la Corse et représentants de la société civile.

Prise de parole d'André PACCOU, porte-parole de la section à l'attention du  Lehendakari  

Ecouter


Ecouter l'ensemble des échanges

Article Corsenetinfos

 Audience pour agression homophobe à Ajaccio ce mardi 31

La LDH partie civile, représentée par Maître Philippe GATTI