jeudi 23 mars 2023

Communiqué - Jusqu'où iront-ils ?

La ligue des Droits de l’Homme condamne fermement l’attentat qui a visé la mairie d’AFA et la menace proférée par l'intermédiaire d'une bouteille de gaz.

Elle apporte son entier soutien au maire de la commune, au conseil municipal et aux personnels de la mairie.

S'en prendre à une mairie, vouloir installer un climat de peur, c'est agresser la démocratie, les citoyens et leurs représentants.

A cet acte inadmissible s'ajoute le risque d'une rivalité entre organisations clandestines. Mais il n’y a pas de fatalité d’enfermement dans un nouveau cycle de violence et de répression.

Seule l'exigence d'un dialogue durable et apaisé entre corses et entre l'Etat et la Corse peut permettre de poser les fondements d’un développement démocratique.

Ajaccio, le 23/03/2023

France 3 Corse Via Stella


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Corse-Matin 24/03 :

mardi 21 mars 2023

Soutien à Jérôme SUSINI

 C'est avec stupeur que la LDH apprend l'agression de Jérôme Susini. Elle lui apporte tout son soutien. Ce geste est inacceptable. D'une part, il témoigne d'un risque d'agression pour tous. D'autre part, il vise un journaliste, Jérôme Susini, ayant été frappé après avoir montré un document avec le logo de la radio où il travaille. Il revient à la justice d'établir les mobiles de cet acte et de protéger au travers de son action, la société contre toute forme de violence. 

Corse-Matin 23/03


jeudi 2 mars 2023

Hommage à Yvan COLONNA à l'appel de sa famille à la cathédrale d'Ajaccio

 La section présente à l'hommage rendu à Yvan COLONNA un an après son agression mortelle à la prison d'Arles.

samedi 25 février 2023

Solidarité avec l’Ukraine en résistance qui subit depuis un an une guerre meurtrière - Rassemblement à Ajaccio ce vendredi 24

 La section présente au rassemblement à Ajaccio à l’appel de Per a Pace.

Prise de parole d’André PACCOU, délégué régional de la section 

Article Corse-Matin 25/02

mardi 21 février 2023

La LDH, partie prenante active de la lutte contre les dérives mafieuses

 En ces temps d’inquiétude face aux dérives mafieuses, la nécessité d’une réponse judiciaire est évidente. Cette réponse n’est pas suffisante. Il nous faut aussi nous interroger sur nos responsabilités et l’état de notre société. Nous constatons que ce qui relève de la justice suscite des divergences voire des polémiques et risque de minorer le débat sur notre choix de société, son développement démocratique, économique, social et culturel.

Dans ce contexte, la position de la ligue des droits de l’Homme est déformée et considérée comme « immuable ». La LDH est pourtant partie prenante active dans la recherche de réponses contre « les dérives mafieuses » qui mettent en danger notre société. Comme elle s’y était engagée devant la commission permanente réunie le 18 novembre dernier, elle adopte désormais cette terminologie (voir Corse Net Infos du 18/11/2022).

D’une part, ces mots correspondent à ce que la LDH avait exprimé dans son manifeste « Contre les assassinats et la loi de la jungle » (voir Corse Net Infos du 31/08/2013). D’autre part, la LDH n’est pas seule à observer que nous n’en sommes pas au stade de la constitution de mafias en Corse. Précisons qu’il ne s’agit pas d’une « position frileuse ». Nous affirmons que si la société corse ne se mobilise pas, les dérives criminelles constatées depuis plusieurs décennies pourraient nous projeter vers un système mafieux à terme omnipotent.

Lors de la réunion d’installation des ateliers thématiques du 17 février à l’Assemblée de Corse, nous avons également réaffirmé notre volonté de travailler et d’avancer ensemble. Dans le cadre de l’atelier « dérives mafieuses », afin de débattre de manière éclairée et raisonnée, la LDH a proposé une lecture comparée des législations italienne et française. Elle s’est engagée à mobiliser un expert en droit qui pourra dialoguer avec un autre expert choisi par les collectifs anti-mafia devant les membres de cet atelier.

Sur le fond, la LDH veut redire avec force comme elle le fait depuis le début des années 2000 au travers notamment de sa présence à de nombreuses manifestations publiques à la suite d’assassinats et d’attentats, que les actes criminels ne sont pas une fatalité. Elle n’est pas hostile à une évolution des lois comme le montrent ses combats contre les violences faites aux femmes ou pour un droit pénal de l’environnement. Elle rappelle que ces évolutions ne peuvent s’accompagner d’une régression des droits qui sont le socle de la démocratie, notamment la présomption d’innocence, les droits de la défense, le respect de la vie privée, d’ores et déjà mis à mal par la multiplication des moyens de fichage et de surveillance des citoyens.

Pour reprendre la conclusion de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite et membre du bureau de la LDH Corsica, dans son texte « Quel droit contre les dérives mafieuses ? »* : « Ce n’est donc pas une règle de plus qu’il faut, mais l’application juste de règles justes ». Voilà qui n’a rien « d’immuable » et qui rappelle que pour consolider l’Etat de droit, les moyens répressifs mis en place contre les dérives mafieuses doivent d’abord se fonder sur l’exigence démocratique de garanties des droits de l’Homme.

*https://ldhcorsica.blogspot.com/p/publications-de-francine-demichel.html dans la rubrique de Francine DEMICHEL

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samedi 18 février 2023

Réunion de lancement des travaux sur les dérives mafieuses à l'Assemblée de Corse

Suite à la session extraordinaire de l'Assemblée de Corse du 18 novembre 2022 consacrée aux dérives mafieuses et à la résolution qui en est issue, la section, à l'invitation de la présidente de l'Assemblée et du président du Conseil exécutif, était présente à la réunion de lancement des travaux sur les dérives mafieuses. 

Dans ces travaux, la section est représentée par Antonin BRETEL, Christine MATTEI PACCOU, Gérard MORTREUIL, André PACCOU, Elsa RENAUT

Ce jeudi, la section a participé à  la commission permanente élargie puis aux premiers échanges au sein de trois ateliers thématiques parmi les cinq prévus :

- Secteurs économiques particulièrement exposés

- Dérives mafieuses :

Instruments d'analyse et de quantification

Procédure, droit et politique pénale

- Enjeux éducatifs, culturels et sociétaux

Elle contribuera par écrit aux travaux des deux autres ateliers : 

- Ethique et politiques publiques

- Drogues, commerces illicites


Extrait de l'article de Corse-Matin du 16/02 annonçant la réunion à l'Assemblée :


mercredi 8 février 2023

Retraites : Non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section présente au rassemblement à Ajaccio, ce mardi 7, aux côtés des syndicats contre la réforme des retraites du gouvernement
photo corsenetinfos

Lire le communiqué national LDH

lundi 6 février 2023

Pour le maintien du service maternité de la clinique de l'Ospedale

 La ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à la mobilisation de la population, des élus et du collectif constitué pour le maintien du service maternité de la clinique de l’Ospedale. Cette demande est d’évidence. En effet, la fermeture de ce service signifierait un trajet de plus de deux heures pour rejoindre une autre maternité soit à Bastia, soit à Ajaccio.

La crise de la COVID a mis en relief la nécessité d’une rupture avec une gestion comptable du système de santé. Comme pour tous les territoires éloignés, le droit à la santé doit être garanti par une politique publique répondant aux besoins de la population. Soulignons que le service maternité a enregistré 230 naissances en 2022. Selon les données de l’INSEE, Porto-Vecchio et son intercommunalité enregistrent 1.3 naissances pour 100 habitants contre un taux de 0.7 pour la CAPA et de 0.6 pour la CAB.

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Corse-Matin 7/02 :