mardi 16 mai 2017

Procès du 11/04 au tribunal de Bastia pour injures et menaces à l'encontre du porte-parole de la LDH Corsica : délibéré ce mardi 16 et condamnations

Trois personnes condamnées pour insultes.
Une personne condamnée pour injures publiques.
Une personne condamnée pour menaces

André Paccou et la LDH ont demandé un euro symbolique.

RCFM Journal de 18h 16/05
Journal de 7h du 17/05

France 3 Corse Via Stella Corsica Sera 16/05

Alta Frequenza

CorseMatin.com

Interpellations en nombre de jeunes gens : communiqué de la section

"La LDH s'inquiète des nombreuses interpellations de jeunes gens, dont des mineurs, qui se sont succédé ces dernières semaines. Elle s'inquiète des tensions que suscitent ces séries d'arrestations en ce qu'elles grandissent un fossé d'incompréhension entre les jeunes et les institutions policières et judiciaires.
La LDH se préoccupe particulièrement du sort des mineurs concernés par ces gardes à vue ou mises en examen. Elle rappelle que conformément à l'ordonnance de 1945, le traitement judiciaire des mineurs n'est pas celui des adultes et qu'il devrait être possible de procéder différemment.
Elle rappelle également que la garde à vue prolongée comme la détention provisoire restent des mesures exceptionnelles. Il est inquiétant de les normaliser a fortiori lorsqu'il s'agit de mineurs ou de tout jeunes adultes."

Corse-Matin 17/05 :

mardi 9 mai 2017

Election présidentielle : les résultats en Corse

Le point de vue de Jean-Claude Acquaviva, chanteur d'A Filetta, membre du bureau de la LDH Corsica dans le quotidien Corse-Matin 09/05


dimanche 30 avril 2017

vendredi 28 avril 2017

Communiqué de la section : Contre l’extrême droite, votez !


Pour la deuxième fois de ce siècle, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle.
La battre relève d’une urgence démocratique. Son accession à la plus haute responsabilité de la République serait une hypothèque sur nos vies et un empêchement pour l’avenir. Sa haine remplacerait la fraternité, son pouvoir tuerait nos libertés et sa domination interdirait toute égalité. Nous aurions tort d'imaginer un seul instant, le temps d'un vote, que la Corse puisse échapper à ce régime politique d'exception !
Nous ne l’acceptons pas et nous appelons nos concitoyens à voter en conséquence.

Corsenetinfos

France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 28/04

Communiqué de 34 sociétés de journalistes dénonçant «l’entrave à la liberté» d’informer par le FN

« A l’occasion de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, le Front national a décidé de choisir les médias qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen. Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l’écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national. Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui Le Petit Journal), l’AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde, Libération et Marianne, notamment ont été à un moment ou à un autre victimes de ces exclusives. Il ne s’agit donc en rien d’un recours à la pratique du “pool” de journalistes où les informations et images sont partagées.
Nous protestons de la manière la plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et de remplir notre devoir d’informer.
Il n’appartient pas à une formation politique, quelle qu’elle soit, de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société. »

Les SDJ de l’AFP, Alternatives Economiques, BFM-TV, Capa, Les Echos, Elle, Europe 1, L’Express, Le Figaro, France 2, Rédaction nationale de France 3, France 24, France Bleu, France Culture, France Info, France Inter, L’Humanité, Libération, Journal du Dimanche, M6, Marianne, Mediapart, Le Monde, L’Obs, Le Point, Premières Lignes, Quotidien, RFI, RMC, RTL, Télérama, LaTéléLibre, TF1, La Vie soit 34 SDJ ainsi que les élus du SNJ-CGT et de la CFDT du conseil de rédaction de La Voix du Nord et le Collectif « Informer n’est pas un délit » (INPD).

Les appels à contrer le FN dans les urnes :

Appel à défendre les valeurs de la Résistance face au Front National - un texte  de Noëlle Vincensini, Jacqueline Arrii, Isaline Amalric Choury, Isabelle Gaggini et Marie Jeanne Nicoli :


Appel-Résistance-Urgence !
- Noëlle Vincensini, Résistante, déportée à Ravensbrück ;
- Jacqueline Arrii Wroblewski, Résistante corse ;
- Isaline Amalric Choury, nièce de Danielle Casanova, Résistante, exterminée au camp de Birkenau ;
- Marie-jeanne Nicoli , petite fille de Jean Nicoli, Résistant, assassiné par les fascistes italiens ;
- Isabelle Anthonioz Gaggini, fille de Geneviève de Gaulle Anthonioz, Résistante, internée et déportée à Ravensbrück ;
La mémoire est notre conscience, notre avenir, n’oublions pas ce que nous ont transmis nos parents résistants, déportés, torturés, emprisonnés, sauvagement abattus… ils se sont battus contre l’occupant fasciste italien ou allemand, ils ont donné leur vie pour que nous puissions être libres ! pour une humanité fraternelle, solidaire et sans exclusion.
Le score du Front National au premier tour des présidentielles au niveau national et en Corse est un électrochoc qui doit réveiller les consciences.  La facho-sphère s’organise et agit  partout en Europe et  malheureusement il semble qu’elle n’ait pas épargné notre île !

Le communiqué du Président de l'Exécutif de Corse - La Corse doit, par son vote, dire « Non » au Front National et à Madame Le Pen :

"Le Conseil exécutif de Corse et l’ensemble de la majorité territoriale ont, avant le premier tour, demandé à tous les candidats à l’élection présidentielle s’ils étaient prêts à tirer les conséquences politiques de la nouvelle donne créée par la victoire des nationalistes aux élections territoriales de décembre 2015, et à ouvrir un dialogue permettant de créer les conditions d’une solution politique globale à la question corse. Aucun de ceux pouvant prétendre accéder à la fonction présidentielle n’a souhaité s’engager en ce sens. Aucun d’entre eux n’a non plus apporté de réponses fortes à des attentes et revendications majeures : statut de résident, coofficialité de la langue corse, traitement de la question des prisonniers politiques, inscription de la Corse dans la Constitution, statut fiscal, développement économique et social, statut d’autonomie. Nous avons pris acte de cette fin de non-recevoir, et avons considéré que nous ne pouvions pas, dans ces conditions, nous engager collectivement en faveur de quelque candidat que ce soit. Je me suis moi-même abstenu au premier tour, eu égard à ce refus d’ouvrir une perspective politique permettant d’engager les relations entre la Corse et l’Etat dans une ère nouvelle.   
Le résultat issu des urnes au soir du premier tour de scrutin crée une situation politique radicalement nouvelle. M. Emmanuel Macron, que nous n’avons pas soutenu au premier tour, et Madame Marine Le Pen, dont les choix sont aux antipodes des nôtres, sont qualifiés pour le deuxième tour. Surtout, celle-ci a réalisé en Corse un score considérable, arrivant largement en tête de tous les candidats, avec 27,88 % des suffrages exprimés, et l’emportant dans une commune insulaire sur trois, dont les deux plus grandes villes Aiacciu et Bastia. Il convient de respecter l’expression du suffrage universel, sans traiter ce vote par le mépris, mais sans sous- estimer non plus la gravité de ce qu’il représente. Notre première responsabilité est de nous adresser aux électrices et aux électeurs qui, bien que ne partageant pas l’idéologie du Front National, ont voté en sa faveur pour manifester leur malaise, leur colère, ou leur inquiétude, notamment face aux menaces de l’islamisme radical ou à la montée du communautarisme. Il faut nous employer à les convaincre qu’ils ont fait le mauvais choix, et traiter les problèmes politiques, économiques, sociaux, culturels, sociétaux, qui sont le terreau sur lequel prospère l’idéologie de l’extrême-droite. C’est une démarche de fond, qui s’inscrit sur la durée, et que nous avons initiée dans bien des domaines depuis notre accès aux responsabilités en décembre 2015.