La LDH Corsica dénonce avec force la décision prise par le président des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Cette décision est en rupture avec le droit international. Elle est un
véritable défi à la paix. Elle touche le cœur d’un conflit dont la résonance
mondiale, plus particulièrement en Méditerranée, n’a pas besoin d’être
démontrée.
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"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
jeudi 7 décembre 2017
samedi 2 décembre 2017
Solidarité avec le Pays Basque et les artisans de la paix - Conférence de presse de la section en présence de Corsenetinfos, France 3 Corse, Alta Frequenza
Une délégation de la section LDH Corsica sera présente à Paris le 9 décembre aux côtés des Artisans de la paix pour la grande manifestation de soutien au processus de paix au Pays Basque.
Article de CORSENETINFOS
(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Samedi prochain, une mobilisation pour la paix au Pays Basque aura lieu à Paris, organisée par le mouvement civil Bake Bidea – le chemin de la paix – et Les Artisans de la Paix. À cette occasion, une délégation de la section corse de la Ligue des Droits de l’Homme sera présente, dans le droit fil des actions de solidarité déjà engagées depuis plusieurs années avec les militants du processus de paix au Pays Basque.
> L'articulu in lingua corsa
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 2/12
Extrait de la conférence de presse :
BAKE BIDEA et LES ARTISANS de la PAIX mettent en œuvre la feuille de route de la conférence internationale d'AÏETE. Leur action interpelle toutes les consciences démocratiques, ici en Corse, en France mais aussi en Europe. C'et une référence pour celles et ceux qui considèrent que la démocratie a toujours un avenir malgré un contexte mondialisé marqué par la guerre et le recul des libertés.
Le Pays Basque est aujourd'hui une fenêtre ouverte sur cet avenir démocratique.
Ajaccio, le 2/12/2017 - André PACCOU
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 2/12
Extrait de la conférence de presse :
BAKE BIDEA et LES ARTISANS de la PAIX mettent en œuvre la feuille de route de la conférence internationale d'AÏETE. Leur action interpelle toutes les consciences démocratiques, ici en Corse, en France mais aussi en Europe. C'et une référence pour celles et ceux qui considèrent que la démocratie a toujours un avenir malgré un contexte mondialisé marqué par la guerre et le recul des libertés.
Le Pays Basque est aujourd'hui une fenêtre ouverte sur cet avenir démocratique.
Ajaccio, le 2/12/2017 - André PACCOU
vendredi 1 décembre 2017
Samedi 9 Décembre, une importante mobilisation pour la paix au Pays Basque est organisée à Paris par BAKE BIDEA - le chemin de la paix - et LES ARTISANS DE LA PAIX.
Dans le prolongement des actions de solidarité que la LDH Corsica a engagées depuis plusieurs années avec les militants du processus de paix au Pays Basque, une délégation de la section participera aux manifestations du 9 décembre à Paris.
Lors d'une
CONFERENCE DE PRESSE
SAMEDI 2 DECEMBRE
à 10h
à AJACCIO
Bar L'Octroi - 71 cours Napoléon
la Ldh Corsica présentera son analyse des enjeux démocratiques et européens de cette mobilisation.
samedi 25 novembre 2017
jeudi 23 novembre 2017
Intervention de la LDH en direction de lycéennes et lycéens dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la ligue des droits de l’Homme de Corse intervient en direction de lycéennes et de lycéens à Ajaccio.
La LDH rappellera les combats pour les droits des femmes notamment dans une perspective historique liée aux combats citoyens pour la dignité et l’égalité des droits de toutes et tous. Elle présentera les enjeux actuels de l’égalité femmes – hommes et de la mixité en abordant les questions des préjugés sexistes et des violences à l’œuvre dans la société.
Elle interviendra en présence de Madame Jacquet dont la fille Savannah est morte sous les coups de son ex compagnon en 2016 à Ajaccio. Cette maman a depuis créé l’association Savannah pour témoigner et sensibiliser à la question des violences faites aux jeunes filles.
L’intervention de la LDH et le témoignage de Mme Jacquet seront menés afin d’engager un débat avec les élèves, et d’interpeller leur conscience dans une perspective éducative.
Reportage TELE PAESE
Reportage TELE PAESE
"Sensibilisation des lycéens
au phénomène des
violences faites aux femmes
Le
pôle Vie Scolaire et Egalité des Chances de l’Académie de Corse organise en
partenariat avec La ligue des Droits de l’Homme, une sensibilisation au
phénomène des violences faites aux femmes, pour les lycéennes et lycéens :
Ø Le 24 novembre, de 14h à 16h au LP
Finosello
Ø Le 27 novembre, de 10h à 12h, au LGT
Laetitia Bonaparte
mercredi 22 novembre 2017
Mobilisation pour le droit à la santé - Marche 25 novembre à Bastia
La LDH Corsica participera à la marche blanche
organisée samedi 25 novembre par les salariés de l'hôpital de Bastia en lutte
pour un accès aux soins digne pour tous. Avant la manifestation, une délégation
de la LDH rencontrera les salariées en grève de la faim depuis quatre semaines.
En réponse à la stratégie de pourrissement du conflit voulue par les pouvoirs
publics face à des revendications d'intérêt général, la LDH en appelle à la
solidarité la plus large autour de cette mobilisation.
Corsenetinfos
Corsenetinfos
vendredi 17 novembre 2017
Communiqué - Droit à la santé
"La ligue des droits de l’Homme apporte son soutien aux travailleuses et aux travailleurs de la santé en lutte pour le droit à la santé. Elle souligne le rôle d’alerte qu’ont toujours joué les syndicats pour un accès aux soins pour tous et dans la dignité.
Les pouvoirs publics refusent le dialogue social et pratiquent la stratégie du pourrissement. La LDH dénonce avec force cet entêtement alors que des femmes sont en grève de la faim et se mettent en danger. Il est temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités et retrouvent le chemin de la raison."
Corsenetinfos
Les pouvoirs publics refusent le dialogue social et pratiquent la stratégie du pourrissement. La LDH dénonce avec force cet entêtement alors que des femmes sont en grève de la faim et se mettent en danger. Il est temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités et retrouvent le chemin de la raison."
Corsenetinfos
jeudi 16 novembre 2017
Des enfants et des femmes ont subi une fouille à nu à la maison d'arrêt d'Ajaccio
Lors d'une conférence de presse, la LDH était aux côtés des personnes qui ont subi une fouille à nu, et de leurs avocats pour dénoncer ces pratiques traumatisantes et inacceptables. Deux enfants, une petite fille de deux ans et un nourrisson de quatre mois ont été dénudés.
La LDH partage le choc, l'atteinte à la dignité, l'humiliation ressentis par ces femmes et leur famille. Elle s'inquiète et s'interroge particulièrement sur la gravité des conséquences de telles scènes et gestes infligés à des enfants.
Ces pratiques paraissent incroyables dans un état de droit démocratique.
La section rappelle que la France a été condamnée par la CEDH pour "atteinte à la dignité humaine intrinsèque à la fouille intégrale qui suppose la nudité et donc une souffrance susceptible de justifier la qualification d'acte dégradant au sens de l'article 3" de la convention européenne des droits de l'Homme. Dans cet arrêt, en date de 2007, la CEDH a conclu à "la violation de l'article 3 de la convention à raison des fouilles intégrales subies par le requérant."
Un autre arrêt de la CEDH concerne une mère et son fils qui ont dû se plier à une fouille au corps alors qu'ils rendaient visite à un proche incarcéré pour trafic de stupéfiants. La cour avait "rappelé qu'une telle fouille peut paraître potentiellement avilissante pour des personnes extérieures à la prison qui n'ont rien à se reprocher. Elle avait alors conclu à une violation de l'article 8 de la convention" - soit une atteinte à la vie privée.
Si la LDH, comme les avocats, s'interrogent sur la qualification des faits insupportables qui ont eu lieu dans l'enceinte de la maison d'arrêt d'Ajaccio et sur les voies de recours, elle partage assurément l'effroi et l'humiliation subis.
Elle en appelle à la conscience de chacun. Ces pratiques renvoyant à une justice qui humilie, révolte et ne fait pas oeuvre de justice. Une justice qui use de violence est injuste.
La Ldh apporte son soutien au mouvement de protestation des détenus des prisons d'Ajaccio et de Borgo.
France 3 Corse Via Stella
Corse-Matin 17/11 :
jeudi 9 novembre 2017
TRIBUNE DE MICHEL TUBIANA « MAIS À QUOI JOUENT-ILS ? »
"La crise que vit l’Espagne nous concerne tous. Elle n’est pas simplement la manifestation de la manière différente dont se vivent les différentes composantes de l’Espagne. Elle est aussi la traduction d’une certaine conception de la démocratie. En cela, cette crise me concerne en tant que citoyen européen, alors même que les institutions de l’Union européenne et ses membres sont tétanisés."
Lire sur le Blog Médiapart de Michel Tubiana
Lire sur le Blog Médiapart de Michel Tubiana
dimanche 5 novembre 2017
Catalogne: Défendre l’État de droit dans l’Union européenne - Lettre ouverte au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et au président du Conseil européen Donald Tusk
Catalogne: Défendre l’État de droit dans l’Union européenne
Dans une
lettre ouverte au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et
au président du Conseil européen Donald Tusk, plus de 190 universitaires,
politiques, intellectuels et élus européens et américains s'inquiètent de la
situation politique et du laisser-faire européen, face à « la façon dont
les autorités espagnoles ont répondu aux demandes d’indépendance exprimées par
une partie significative de la population de Catalogne », qui constitue
selon eux « une violation de l’État de droit ».
Cher président Juncker, cher président Tusk,
Nous sommes des universitaires, des politiciens, des
intellectuels et des députés européens qui vous écrivons avec cette
inquiétude :
L’Union européenne a proclamé comme un principe
général que ses États membres doivent respecter l’État de droit et l’ensemble
des droits fondamentaux (articles 2 et 6 du traité de Lisbonne). La direction
de l’UE a été un protecteur inébranlable de ces normes fondamentales, récemment
encore en s’opposant à la tentative du gouvernement polonais de réduire
l’indépendance des juges ainsi qu’aux actions du gouvernement hongrois pour
réduire les libertés des médias et de la société civile.
Or nous sommes aujourd’hui profondément inquiets de
voir que les instances dirigeantes de l’UE ferment les yeux sur la violation de
l’État de droit en Espagne, en particulier en ce qui concerne l’approche des
autorités centrales espagnoles concernant le référendum sur l’indépendance
catalane du 1er octobre. Nous ne prenons pas partie politiquement
sur la substance du différend concernant la souveraineté territoriale et nous
avons connaissance des défauts de procédure observables dans l’organisation du
référendum. Notre inquiétude concerne l’État de droit tel qu’il est appliqué
par un des État membre de l’UE.
Le gouvernement espagnol a justifié son action par la
défense ou la restauration de l’ordre constitutionnel. L’Union a déclaré qu’il
s’agissait d’une affaire intérieure à l’Espagne. La question de la souveraineté
nationale relève en effet de la politique intérieure dans les démocraties
libérales. Pourtant, la façon dont les autorités espagnoles ont répondu
aux demandes d’indépendance exprimées par une partie significative de la
population de Catalogne constitue une violation de l’État de droit en ce
que :
1/ le Tribunal constitutionnel espagnol (TC) a
interdit le référendum sur l’indépendance catalane prévu le 1er
octobre, ainsi que la session du parlement catalan prévu le 9 octobre, au motif
que ces actions annoncées violaient l’article 2 de la constitution espagnole
qui stipule l’unité indissoluble de la nation espagnole, ce qui rend la
sécession illégale. Cependant, en appliquant de cette façon l’article 2, le
Tribunal a violé les dispositions constitutionnelles concernant la liberté de
parole et de réunion pacifique. Ces deux principes sont incarnés par les
référendums et les délibérations parlementaires quels que soient leurs sujets
spécifiques. Sans interférer dans les conflits constitutionnels espagnols ou
dans l’application du code pénal espagnol, nous notons qu’appliquer une
disposition constitutionnelle en violant des droits fondamentaux relève de la
parodie de justice. Ainsi, les décisions du Tribunal et les actions du
gouvernement espagnol pour lesquelles ces décisions ont fourni une base légale
violent à la fois l’esprit et la lettre de l’État de droit.
2/ Dans les jours précédant le référendum, les
autorités espagnoles ont pris une série de mesures répressives contre des
fonctionnaires, des députés, des maires, des médias, des entreprises et des
citoyens. La coupure du réseau Internet et d’autres réseaux de
télécommunication durant et après la campagne du référendum a eu de sévères
conséquences sur l’exercice de la liberté d’expression.
3/ Le jour du référendum, la police espagnole a
employé une force excessive et la violence contre des votants et des
manifestants pacifiques, selon Human Rights Watch. Un tel usage disproportionné
de la force constitue un indiscutable abus de pouvoir dans la mise en œuvre du
respect de la loi.
4/ l’arrestation et l’emprisonnement le 16 octobre des
activistes Jordi Cuixart et Jordi Sànchez (présidents, respectivement de
l’Assemblée nationale catalane et d’Omnium Cultural), accusés de sédition,
constitue une erreur judiciaire. Les faits conduisant à cette incrimination ne
peuvent pas être qualifiés de sédition, mais plutôt d’exercice du libre droit
de manifester publiquement et pacifiquement, selon l’article 21 de la
constitution espagnole.
Le gouvernement espagnol, dans son effort pour
sauvegarder la souveraineté de l’État et l’indivisibilité de la nation, a violé
les droits et les libertés fondamentaux garantis par la Convention européenne
des droits de l'homme, par la Déclaration universelle des droits de l’homme
ainsi que par les articles 2 et 6 de la loi fondamentale de l’UE (le traité de
Lisbonne). La violation des droits et libertés fondamentaux protégés par le
droit international et celui de l’UE ne peut constituer une affaire interne
d’aucun gouvernement. Le silence de l’UE et son refus d’imaginer une médiation
sont injustifiables.
Les actions du gouvernement espagnol ne peuvent être
justifiées par la protection de l’État de droit, même si elles sont fondées sur
des dispositions juridiques spécifiques. Contrairement au simple gouvernement
par la loi (où les normes sont promulguées par une procédure légale correcte ou
issues d’une autorité publique), l’État de droit implique aussi la protection
des droits et libertés fondamentaux. Il s’agit alors de normes qui rendent la
loi contraignante non pas simplement parce que les procédures sont correctes,
mais parce qu’elles garantissent la justice. C’est l’État de droit ainsi
compris qui fournit la légitimité de l’autorité publique dans les démocraties
libérales.
Nous appelons donc la Commission à examiner la
situation en Espagne dans le cadre du respect de l’État de droit, ainsi qu’il a
été fait auparavant pour d’autres États membres.
La direction de l’UE a répété que la violence ne peut
pas être un instrument politique, et pourtant, elle a fermé les yeux sur les
actions de la police espagnole et a jugé que les actions du gouvernement
espagnol étaient en conformité avec l’État de droit. Une telle version réduite
et mutilée de l’État de droit ne devrait pas devenir le nouveau consensus
politique de l’Europe. C’est dangereux et risque d’endommager l’Union de façon
durable. En conséquence, nous appelons le Conseil européen et la Commission à
faire tout ce qui est nécessaire pour rétablir le principe de l’État de droit
dans son statut fondateur d’une démocratie européenne en s’opposant à toute
forme d’abus de pouvoir commis par les États membres. Sans cela, et sans un
sérieux effort de médiation politique, l’UE risque de perdre la confiance et
l’obéissance aux lois de ses citoyens.
La crise s’est, entre-temps, encore aggravée (des
membres du gouvernement catalan ont été emprisonnés et un mandat d’arrêt a été
établi à l’encontre de M. Puigdemont). Nous suivons de près la situation en
ayant à l’esprit les intérêts de la démocratie en Catalogne, en Espagne et en
Europe, car ils ne peuvent être séparés, et nous insistons d’autant plus sur
l’importance pour l’UE de contrôler le respect des libertés fondamentales par
toutes les parties.
A l'initiative de Albena Azmanova
(University of Kent) et Barbara Spinelli (écrivain et membre du
Parlement européen).
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