La section de la Corse du SNES-FSU, proteste avec la plus grande énergie contre la situation faite à Monsieur et Madame Dahir, ainsi qu'à leurs enfants.
C'est surtout pour ces derniers, qu'en tant qu'enseignants, nous nous inquiétons.
Nous nous demandons en quoi notre pays peut s'enorgueillir d'aller chercher ces enfants au petit matin, dans un déploiement policier hors de propos, les empêchant de se rendre dans leur établissement scolaire, là où est leur place.
Nous ne ferons aucune remarque sur les frais engagés par la République qui utilise un avion spécial pour déplacer ces enfants sur le continent. Cette situation traumatisante pour ces trois enfants, et les risques qu'ils courent quant à la poursuite de leur scolarité, notamment l'ainée scolarisée en collège, n'aurait-elle pas méritée un peu plus de "bienveillance" de la part de l'administration.
Nous sommes sûrs, Monsieur le Préfet que vous saurez prendre la mesure de la gravité de la situation pour ces enfants, et que vous prendrez toutes mesures nécessaires à leur retour en Corse, là où ils grandissent depuis des années, et dans leurs établissements scolaires respectifs.
Pages
- ACCUEIL
- TEXTES DE REFERENCE DE LA LDH CORSICA
- DOSSIERS
- Rapports d'activités de la section
- Huit heures pour la solidarité - 2007/2012
- Fusillés de la Guerre 1914-1918
- Solidarité avec la section LDH de Bayonne
- Solidarité avec la Section LDH de Nouvelle-Calédonie
- Vidéos - archives
- "Appel contre les assassinats et la loi de la jungle"- 2013
- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/profils-perdus-victor-basch-1-2-1ere-diffusion-07-03-1991-5495983