dimanche 22 septembre 2019

Me Jean-Sébastien de Casalta, vice-président de la section, intervient lors de la journée de débat organisée par Femmes solidaires à Erbalunga

Corse-Matin 22/09

Corse-Matin 23/09


Marche pour le climat à Ajaccio et à Bastia

Des militants de la section présents à la manifestation pour le climat à Bastia le vendredi 20 et à la marche pour le climat à Ajaccio le samedi 21.
Lire le communiqué de la section


samedi 21 septembre 2019

Corse-Matin 21/09/2019 - Extraits de l'article 
"L'état de droit malmené en Corse"
Interview d'André Paccou

vendredi 20 septembre 2019

Communiqué suite à l'intervention de la gendarmerie maritime à bord du navire Pascal Paoli

"La ligue des droits de l'Homme de Corse est interpellée par l'intervention de la gendarmerie maritime à bord du navire Pascal Paoli de la compagnie Corsica Linea dans la nuit du 19 au 20 septembre. Selon le communiqué de la Préfecture Maritime de la Méditerranée, cette intervention a eu lieu en vue de procéder « au contrôle de personnes signalées comme potentiellement suspectes ». La LDH s'interroge : Quels sont donc les indices qui auraient permis aux gendarmes de repérer « des personnes potentiellement suspectes » ? Et faut-il établir un lien entre cette opération et le sauvetage, il y a quelques jours, de 18 personnes en détresse dont des enfants par un bateau de la Corsica Linea ?"


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France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 20/09


jeudi 19 septembre 2019

Mobilisation Climat , Justice sociale

Partout dans le monde, des mobilisations s'organisent dans le cadre de la semaine internationale pour le climat et à l'approche du Sommet Action Climat de l'ONU. Dans l'ensemble des régions de France, la Ldh participe à ces actions citoyennes qui exigent des réponses à la hauteur des urgences climatiques et sociales.
Elle se félicite des appels à manifestation lancés à Ajaccio et à Bastia et sera présente.
La Corse n'échappe pas au mal développement qui délite le lien social : urbanisation anarchique, hégémonie des activités touristiques et du consumérisme sur notre développement, rural laissé en friche, multiplication des pollutions, désordres climatiques, biodiversité menacée... aggravation des inégalités sociales et des atteintes à l'environnement. La question d'un autre projet de société s'impose. Il appartient à ceux qui vivent ici de porter l'exigence de politiques responsables pour plus d'égalité et de solidarité face aux urgences climatiques et sociales.
Ce sont ces aspirations que la Ldh portera en participant aux manifestations organisées à Ajaccio ce samedi 21 et à Bastia ce vendredi 20.

samedi 14 septembre 2019

OBSERVER L’ACTION DE LA POLICE ET DE LA GENDARMERIE EST UN DROIT ! SOUTIEN À CAMILLE HALUT


Comité de soutien à Camille Halut, poursuivie dans le cadre de ses missions d’observatrice LDH. Ce comité, à l’initiative de la LDH et sous la présidence de Me Henri Leclerc, avocat et président d’honneur de la LDH, réunit plus d’une cinquantaine d’organisations. Vous aussi soutenez la en signant la pétition dédiée ci-dessous ! https://www.ldh-france.org/observer-laction-de-la-police-et-de-la-gendarmerie-est-un-droit-soutien-a-camille-halut/

jeudi 12 septembre 2019

Communiqué - Assassinat de Maxime Susini

"La ligue des droits de l’homme condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat de Maxime Susini. A sa famille, à ses proches, elle présente ses plus sincères condoléances. Cet assassinat suscite une très vive émotion et beaucoup d’inquiétude à la hauteur des nombreuses questions que chacun se pose. Il nous faut d’abord affirmer que Maxime Susini est une victime. Aucun de ses engagements professionnels, politiques ou autres  ne peuvent être considérés comme des explications a priori et alimenter les rumeurs. Il revient à la justice de rechercher la vérité et de confondre le ou les coupables."

mardi 3 septembre 2019

Communiqué suite au sauvetage de naufragés à bord d'un ferry de la Corsica Linea

"La Ligue des droits de l’Homme salue le geste de solidarité de l’équipage de la Corsica Linea qui a secouru dix-huit personnes en détresse en Méditerranée, dont des enfants. Ces personnes ont pu être rapidement débarquées à Alcudia sur l’île de Majorque, le port sûr le plus proche. Elle se félicite de la position de l’Etat espagnol, qui a accueilli ces exilés, contribuant ainsi à une Méditerranée de la solidarité. D’autres Etats européens, dont la France, devraient s'en inspirer. Comme le rappelle le pape François. : "Il ne s’agit pas seulement d’une question de migrants : il s’agit de n’exclure personne. Il s’agit de notre humanité." Le drame de ces enfants, femmes et hommes qui fuient la guerre, la torture et la misère est une interpellation de toutes les consciences."

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Corse-Matin 04/09

lundi 26 août 2019

Manifestation anti G7 à Bayonne : des intimidations inacceptables


Communiqué LDH
Dans le cadre du sommet anti G7 à Bayonne ce samedi 24 août, plusieurs membres de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont été abusivement arrêtées à la suite d’un contrôle d’identité alors qu’elles y assistaient comme observatrices des pratiques policières dûment identifiées avec leurs chasubles de la LDH.
Eléonore, membre de la direction nationale de la LDH, Camille et Natti ont été placées en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » en raison de la possession de matériel de protection dans leurs sacs (casques et lunettes).
La LDH dénonce fermement ces tentatives d’intimidations et ces procédures autorisées par le procureur de la République de Bayonne qui visent à dissuader des missions d’observations citoyennes qui sont organisées par la LDH et ses partenaires depuis plusieurs mois lors des mouvements sociaux afin d’éclairer les stratégies de maintien de l’ordre et les violences connues sur la base de faits dument constatés. 
Paris, le 25 août 2019

jeudi 22 août 2019

G7 : la lutte contre les inégalités doit se faire avec la société civile, pas avec des régimes répressifs

Du 24 au 26 août 2019, le président français Emmanuel Macron accueillera à Biarritz un G7 contre les inégalités, notamment femmes-hommes. La FIDH et 68 de ses organisations membres à travers le monde s’étonnent qu’à cette occasion l’Élysée, prétendant élargir la participation au sommet, ait invité des Etats notoirement coupables de violations graves et systématiques des droits humains tels que l’Inde et l’Égypte, et ait rencontré le président russe Vladimir Poutine quelques jours seulement avant le sommet. L’Union africaine et le G5 Sahel seront également représentés au moment où les violations des droits humains perpétrées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel sont de plus en plus dénoncées. Nous pressons le président français Emmanuel Macron d’aborder sérieusement la question des inégalités, en mettant les représentants des populations affectées, la société civile ainsi que les droits humains au cœur des débats, et en appelant à la mise en œuvre effective des recommandations pertinentes des représentants spéciaux des Nations unies.
Ce sommet « au format renouvelé » - selon la communication présidentielle - ayant pour thème la lutte contre les inégalités, en particulier femmes-hommes, était supposé comprendre la participation d’ « acteurs clés de la société civile ». Pourtant, il ne devrait finalement être ouvert qu’à seulement dix personnalités issues d’organisations nationales et internationales, lesquelles ne sont pour l’instant pas admises dans la plupart des enceintes de discussions, dont le centre des médias. Alors qu’il est indispensable que les acteurs et actrices majeur-e-s de la lutte contre les inégalités, que sont les défenseur.es des droits humains, et en particulier les associations féministes, puissent participer pleinement et activement aux discussions. Seule cette participation donnerait crédit à la volonté proclamée de l’Elysée de faire évoluer le format du groupe dans le sens d’un partenariat renouvelé attaché aux valeurs démocratiques.
A l’inverse, la démarche actuelle qui consiste à réduire la participation de la société civile, tout en appuyant celle de régimes qui violent quotidiennement les droits fondamentaux, et contribuent ainsi à creuser les inégalités, hypothèque gravement la crédibilité du sommet à traiter de son sujet. Ceci est d’autant plus préoccupant que ces Etats sont, selon la communication de l’Elysée, élevés au rang des Nations partageant un engagement aux valeurs démocratiques.
Le régime du président russe Vladimir Poutine, loin de défendre les libertés fondamentales, se montre déterminé à venir à bout par tous les moyens de la contestation pacifique qui secoue Moscou depuis plusieurs semaines. A cette répression interne s’ajoute que la Russie, soutien sans faille de Bachar El Assad en Syrie, s’est potentiellement rendue complice de graves violations du droit international humanitaire. De plus, la Russie est un mauvais exemple en matière de protection des droits des femmes et des minorités sexuelles, ainsi que le démontre la décision sans précédent des autorités russes en 2017 de dépénaliser les violences domestiques, ainsi que l’absence d’enquête sur la répression à l’encontre de femmes et d’hommes homosexuel-le-s en Tchétchénie. Nous rappelons qu’en 2014 la Russie avait été exclue de l’ex-G8 en raison de l’annexion de la Crimée. La rencontre, seulement cinq jours avant le G7, entre les présidents Poutine et Macron semble suggérer que ce dernier serait disposé à envisager un rapprochement de la Russie avec ce groupe malgré que la situation en Crimée se soit détériorée.
S’agissant de l’Egypte, nos organisations n’ont eu de cesse depuis de nombreuses années de dénoncer la répression sanglante à laquelle le régime d’Abdel Fattah Al-Sissi s’adonne à l’encontre de sa population. Malgré les graves violations des droits humains commises dans le cadre de cette répression en partie « made in France », le gouvernement français continue, sous couvert de lutte contre le terrorisme, à autoriser le transfert au régime égyptien de matériel militaire et de surveillance potentiellement utilisé à des fins de répression interne, ce qui est contraire à ses engagements internationaux. Enfin, l’impunité quasi totale relative au harcèlement sexuel et aux mutilations sexuelles féminines, pour ne citer que quelques unes des violences basées sur le genre commises à grande échelle en Egypte, ne fait qu’ajouter au questionnement lorsqu’il s’agit d’inviter ce régime à un G7 dédié en partie au combat pour l’égalité femmes-hommes.
Ce sommet est aussi annoncé, par l’Elysée, comme un moment d’échange pour "bâtir un partenariat d’égal à égal" avec le continent africain. Ainsi, les présidents burkinabè, égyptien et sénégalais sont invités en leurs qualités respectives de président du G5-Sahel, de l’Union africaine, et de l’Agence de développement de l’Union africaine. Moussa Faki, président de la Commission africaine, est également convié. Sur le plan sécuritaire, les populations africaines demeurent les premières victimes des attaques terroristes, des exactions commises lors d’opérations anti-terroristes, ou encore des amalgames entre terrorisme, rébellion, opposition politique et engagement associatif pacifique.
Face à la résurgence de Boko Haram menaçant les États frontaliers du lac Tchad, ou encore aux violences inter-communautaires récurrentes au centre du Mali, nos organisations rappellent que la lutte contre le terrorisme n’est pas uniquement militaire, et doit nécessairement s’inscrire dans le respect des droits humains, de l’état de droit et des principes démocratiques, le renforcement de la lutte contre l’impunité, et le développement de politiques publiques visant à garantir un développement économique et social égalitaire et durable aux populations, notamment les plus jeunes.
L’Inde est une autre invitée et cliente des armes françaises (la première selon les chiffres disponibles pour la période 2009-2018) tandis que doit être déplorée la répression en cours au Jammu-et-Cachemire, où plus de 500 personnes auraient fait l’objet d’arrestations arbitraires ces derniers jours, non seulement en termes de libertés individuelles, mais aussi en raison des graves menaces sur la paix et la sécurité internationales posées par les récentes décisions des autorités indiennes au Cachemire.
Nous renouvelons notre demande au gouvernement français de revoir les modalités de sa coopération et de ses partenariats stratégiques avec les Etats peu scrupuleux des droits humains.
Le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’Homme, Philip Alston, déplorait déjà en 2015 l’absence des droits humains dans le débat sur les inégalités, rappelant leur place essentielle si l’on veut en venir à bout. Il soulignait encore en juin 2019 le lien entre ces questions et la crise climatique. Ajouté aux rapports des autres procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme, le constat est sans appel : on ne peut traiter de la question des inégalités sans œuvrer au respect des droits humains, à la responsabilisation des acteurs économiques tant publics que privés, et à la participation pleine et entière de la société civile.
En conséquence, nous appelons le président Macron à placer le respect et la réalisation des droits humains, leurs défenseurs et les populations affectées au cœur des débats ; et nous appelons à ce que ce sommet du G7 débouche effectivement sur des engagements clairs des Etats participants à mettre en œuvre les recommandations pertinentes des représentants spéciaux des Nations unies qui traitent des inégalités et de la crise climatique.
Signataires :
FIDH – Fédération internationale pour les droits humains
et les ligues membres de la FIDH suivantes :
Albanian Human Rights Group, Alternative ASEAN Network on Burma – ALTSEAN-Burma (Birmanie), Anti-discrimination Center Memorial (Russie), Armanshahr/OPEN ASIA (Afghanistan), Asociación pro derechos humanos de España, Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), Association marocaine des droits humains (AMDH), Bir Duino-Kyrgyzstan, Cairo Institute for human rights studies (Egypte), Center for civil liberties (Ukraine), Centre libanais des droits humains, Civic committee for human rights (Croatie), Collectif des familles de disparus en Algérie, Commission for the disappeared and victims of violence - KontraS (Indonésie), Dishwanelo - The Botswana Centre for Human Rights, Finnish League for Human Rights, FLAC Free Legal Advice Centres Ltd. (Irlande), Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, Foundation for Human Rights Initiative (Ouganda), Groupe Lotus (République démocratique du Congo), Hellenic League for Human Rights (Grèce), Human Rights Association (Turquie), Human Rights Center (Géorgie), Human Rights Center Memorial (Russie), Human Rights Center Viasna (Biélorussie), Human Rights Club (Azerbaïjan), Human Rights Commission Pakistan, Human Rights in China, Human Rights Society of Uzbekistan, International Campaign for Tibet, International Legal Initiative Foundation - ILI (Kazakhstan), Internet Law Reform Dialogue – iLaw (Thaïlande), Iranian League for the Defence of Human Rights (LDDHI), Justice for Iran, Kazakhstan International Bureau for Human Rights and the Rule of Law, Kylym Shamy (Kirghizistan), La Ligue Guinéenne des Droits de l'Homme (Guinée-Bissau), Lao Movement for Human Rights, Latvian Human Rights Committee, Lawyers for Human Rights - South Africa, LDH – Ligue des droits de l’Homme (France), League for Defence of Human Rights - LADO (Roumanie), Legal Aid Society (Ouzbékistan), Legal and Human Rights Centre (Tanzanie), Legal Clinic "Adilet" (Kirghizistan), Liga Voor Mensenrechten (Belgique), Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LADDH), Ligues des électeurs (République démocratique du Congo), Ligue Iteka (Burundi), Ligue ivoirienne des droits de l'Homme, Ligue sénégalaise des droits humains (Sénégal), Ligue tchadienne des droits de l’Homme, Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH), Maison des droits de l'Homme du Cameroun, Odhikar (Bangladesh), Organisation guinéenne des droits de l'Homme et du citoyen (Guinée), Organisation Marocaine des Droits Humains, Organisation nationale des droits de l'Homme (Sénégal), Palestinian Human Rights Organisation (PHRO) (Liban), People’s Watch (Inde), Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme - RADDHO (Sénégal), Réseau Doustourna (Tunisie), Suara Rakyat Malaysia (SUARAM), Sudanese Human Rights Monitor, Taiwan Association for Human Rights, The Public Committee against Torture in Israel, The Sisters' Arab Forum for Human Rights (SAF) (Yémen), Vietnam Committee on Human Rights.