Charte
européenne des langues
régionales et minoritaires, définition d’un nouveau droit linguistique,
inscription de la Corse dans la Constitution, élaboration d’un statut de
résident : l’Assemblée de Corse se mobilise pour énoncer des perspectives
qui permettraient à la Corse de mieux vivre la république, et à la république,
de mieux vivre avec la Corse. La ligue des droits de l’homme a dit, à plusieurs
reprises, son soutien aux élus territoriaux. Elle contribue également au débat,
selon les termes de son mandat, comme par exemple sur le statut de résident.
Le gouvernement, quant à lui, ne cesse d’affirmer sa volonté de
dialogue en rappelant sa méthode. On
règle d’abord les problèmes réglementaires, puis si nécessaire, on passe à la
loi, et si celle-ci n’est pas suffisante, on promet une réforme de la
Constitution. Pourtant, de toute évidence, certaines propositions de
l’Assemblée de Corse impliquent cette réforme. Le doute s’installe. Le
gouvernement cherche t-il à gagner du temps ?
Les conditions d’un véritable dialogue n’ont jamais été aussi favorables. Tous les
élus territoriaux participent à ce travail. Certes, il faudrait associer
pleinement la société civile organisée. Toutefois, la situation ne peut rester
en l’état. Il ne peut y avoir d’un côté, des débats et des délibérations, et de
l’autre, un échéancier incertain. A l’occasion de la visite du ministre de
l’intérieur en Corse, La LDH demande au gouvernement de préciser quelles sont,
aujourd’hui, ses ambitions politiques pour la Corse.
Communiqué publié par Corsenetinfos
Communiqué publié dans le magazine Corsica du mois de juin
Dans Corse-Matin
Lien : Alta Frequenza
Communiqué publié par Corsenetinfos
Communiqué publié dans le magazine Corsica du mois de juin
Dans Corse-Matin
Lien : Alta Frequenza