Conférence de presse "Guy
Orsoni" jeudi 17 septembre, à 11 heures, au siège national de la
LDH, 138 rue Marcadet - Paris 18e, au cours de laquelle la
famille de Guy Orsoni s’exprimera sur les suites judiciaires de l’arrêt de la
Cour d’assises qui l’a acquitté du chef d’assassinats et l’a condamné à huit
ans de prison pour entente en vue de se procurer de faux papiers.
En présence de :
- Michel Tubiana, président
d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme,
- la famille de Guy Orsoni,
- Maître Martin Reynaud, avocat
de Guy Orsoni, du Cabinet Témine et Associés.
Invitation de la LDH nationale
Ecouter MICHEL TUBIANA sur Alta Frequenza 17/09
Reportage FRANCE 3 CORSE Via Stella 17/09
Dépêche AFP :
Article de Corse Matin 18/09 :
Ecouter MICHEL TUBIANA sur Alta Frequenza 17/09
Reportage FRANCE 3 CORSE Via Stella 17/09
Dépêche AFP :
La
famille de Guy Orsoni dénonce « un acharnement » judiciaire
Paris,
17 sept 2015 (AFP) -La famille de Guy Orsoni, acquitté le 30 juin pour deux
assassinats mais condamné à huit ans de prison pour une entente en vue de
se procurer de faux papiers, a dénoncé jeudi « un acharnement judiciaire ».
« Nous
sommes ici pour témoigner de notre incompréhension, de notre inquiétude
et de notre révolte face à la situation de Guy », a expliqué devant
la presse l'avocate Frédérique Campana, mère du condamné.
« Huit
ans d'emprisonnement pour un délit connexe, c'est une injustice flagrante.
On a voulu lui faire payer son acquittement pour les assassinats. C'est
parce qu'il s'appelle Orsoni ? », a-t-elle lancé en référence à son
père Alain Orsoni, ex-leader nationaliste corse jugé dans le même procès.
Frédérique
Campana s'est exprimée au siège de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) aux
côtés de la fiancée, de la grand-mère, de la soeur et d'une cousine de Guy Orsoni.
A cette
occasion, l'un de ses avocats, Martin Reynaud, et le président d'honneur
de la LDH, Michel Tubiana, ont annoncé qu'un pourvoi en cassation avait
été déposé contre le rejet de la demande de remise en liberté de Guy Orsoni
prononcé le 3 septembre par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Michel
Tubiana s'est interrogé sur « l'impartialité des magistrats qui
ont statué, les mêmes », a-t-il dit, « qui avaient validé son renvoi
pour assassinats devant la cour d'assises qui les a désavoués ».
« En
général, le fait d'avoir été acquitté en première instance permet de comparaitre
libre en appel », a assuré Me Reynaud en rappelant que son client
avait déjà effectué quatre ans et demi de détention provisoire avant son
procès.
Selon
lui, aucun des critères retenus par la cour (risque de concertation, de
pression sur des témoins et de fuite) ne tient la route. Il rappelle que son
client est prêt à porter un bracelet électronique.
Guy Orsoni
avait été interpellé en 2011 à Madrid au terme d'une longue cavale.
La cour
d'assises des Bouches-du-Rhône a jugé du 11 mai au 30 juin douze accusés
pour leur implication dans deux assassinats et une tentative commis en
2009 à Ajaccio et dans sa région. Un acquittement général a été prononcé
pour ces faits au coeur du dossier. Mais le parquet général a fait appel du
verdict pour huit personnes, dont Guy Orsoni, condamnées pour des faits
connexes.
Article de Corse Matin 18/09 :