lundi 14 septembre 2015

Conférence de presse "Guy Orsoni" jeudi 17 à Paris, au siège national de la LDH

Conférence de presse "Guy Orsoni"  jeudi 17 septembre, à 11 heures, au siège national de la LDH, 138 rue Marcadet - Paris 18e,  au cours de laquelle la famille de Guy Orsoni s’exprimera sur les suites judiciaires de l’arrêt de la Cour d’assises qui l’a acquitté du chef d’assassinats et l’a condamné à huit ans de prison pour entente en vue de se procurer de faux papiers.

En présence de :
 - Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme,
 - la famille de Guy Orsoni,
 - Maître Martin Reynaud, avocat de Guy Orsoni, du Cabinet Témine et Associés.

Invitation de la LDH nationale

Ecouter MICHEL TUBIANA sur Alta Frequenza 17/09

Reportage FRANCE 3 CORSE Via Stella 17/09

Dépêche AFP :




La famille de Guy Orsoni dénonce « un acharnement » judiciaire
Paris, 17 sept 2015 (AFP) -La fa­mille de Guy Or­soni, ac­quitté le 30 juin pour deux as­sas­si­nats mais condamné à huit ans de pri­son pour une en­tente en vue de se pro­cu­rer de faux pa­piers, a dé­noncé jeudi « un achar­ne­ment ju­di­ciaire ».
« Nous sommes ici pour té­moi­gner de notre in­com­pré­hen­sion, de notre in­quié­tude et de notre ré­volte face à la si­tua­tion de Guy », a ex­pli­qué de­vant la presse l'avo­cate Fré­dé­rique Cam­pana, mère du condamné.
« Huit ans d'em­pri­son­ne­ment pour un délit connexe, c'est une in­jus­tice fla­grante. On a voulu lui faire payer son ac­quit­te­ment pour les as­sas­si­nats. C'est parce qu'il s'ap­pelle Or­soni ? », a-t-elle lancé en ré­fé­rence à son père Alain Or­soni, ex-lea­der na­tio­na­liste corse jugé dans le même pro­cès.
Fré­dé­rique Cam­pana s'est ex­pri­mée au siège de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) aux côtés de la fian­cée, de la grand-mère, de la soeur et d'une cou­sine de Guy Or­soni.
A cette oc­ca­sion, l'un de ses avo­cats, Mar­tin Rey­naud, et le pré­sident d'hon­neur de la LDH, Mi­chel Tu­biana, ont an­noncé qu'un pour­voi en cas­sa­tion avait été dé­posé contre le rejet de la de­mande de re­mise en li­berté de Guy Or­soni pro­noncé le 3 sep­tembre par la cour d'ap­pel d'Aix-en-Pro­vence.
Mi­chel Tu­biana s'est in­ter­rogé sur « l'im­par­tia­lité des ma­gis­trats qui ont sta­tué, les mêmes », a-t-il dit, « qui avaient va­lidé son ren­voi pour as­sas­si­nats de­vant la cour d'as­sises qui les a désa­voués ».
« En gé­né­ral, le fait d'avoir été ac­quitté en pre­mière ins­tance per­met de com­pa­raitre libre en appel », a as­suré Me Rey­naud en rap­pe­lant que son client avait déjà ef­fec­tué quatre ans et demi de dé­ten­tion pro­vi­soire avant son pro­cès.
Selon lui, aucun des cri­tères re­te­nus par la cour (risque de concer­ta­tion, de pres­sion sur des té­moins et de fuite) ne tient la route. Il rap­pelle que son client est prêt à por­ter un bra­ce­let élec­tro­nique.
Guy Or­soni avait été in­ter­pellé en 2011 à Ma­drid au terme d'une longue ca­vale.

La cour d'as­sises des Bouches-du-Rhône a jugé du 11 mai au 30 juin douze ac­cu­sés pour leur im­pli­ca­tion dans deux as­sas­si­nats et une ten­ta­tive com­mis en 2009 à Ajac­cio et dans sa ré­gion. Un ac­quit­te­ment gé­né­ral a été pro­noncé pour ces faits au coeur du dos­sier. Mais le par­quet gé­né­ral a fait appel du ver­dict pour huit per­sonnes, dont Guy Or­soni, condam­nées pour des faits connexes.

Article de Corse Matin 18/09 :