samedi 26 septembre 2015

Prisonniers politiques : rassemblement de solidarité avec Paul-André Contadini ce samedi

Les militants de la LDH étaient présents au rassemblement de soutien à Paul André Contadini, incarcéré à Fresnes, et en grève de la faim depuis le 15 septembre pour faire entendre ses droits.

La Ligue des droits de l'Homme est intervenue en la personne de Michel Tubiana, Président d'honneur de la LDH, auprès de la Garde des Sceaux afin que Paul-André Contadini obtienne son rapprochement en Corse.

La LDH Corsica a rappelé la plateforme revendicative "Les prisonniers politiques : une urgence sociale et politique" qu'elle porte depuis juillet 2014 avec l'Associu Sulidarità.

Ecouter l'intervention d'André Paccou pour la Ligue des droits de l'Homme

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Dimanche 27, lundi 28, mardi 29  : Des militants de la section se sont joints aux rassemblements devant la préfecture d'Ajaccio.



·         samedi 26 septembre 2015 19:24
Rassemblements à Ajaccio et Bastia pour le rapprochement des prisonniers en Corse
Ajac­cio, 26 sept 2015 (AFP) -Quelque 200 per­sonnes se sont ras­sem­blées à Ajac­cio et à Bas­tia sa­medi à l'ap­pel de l'as­so­cia­tion Su­li­da­rità pour ré­cla­mer le rap­pro­che­ment des pri­son­niers en Corse et pour leur am­nis­tie, ac­cu­sant l'Etat d'un « déni de jus­tice ».
A l'oc­ca­sion d'une confé­rence de presse de­vant les grilles de la pré­fec­ture de Corse à Ajac­cio, la Ligue des droits de l'homme et l'as­so­cia­tion Su­li­da­rità ont « ac­cusé » la garde des Sceaux, Chris­tiane Tau­bira, de ne pas ap­pli­quer le code pro­cé­dure pé­nale et l'Etat de cau­tion­ner.
Les ma­ni­fes­tants ont par­ti­cu­liè­re­ment in­sisté sur le sort de Paul-An­dré Conta­dini, condamné en appel à cinq ans de pri­son pour dé­ten­tion et trans­port d'ex­plo­sif, et qui a en­tamé une grève de la faim à la mi-sep­tembre. Il est de­puis trois jours hos­pi­ta­lisé et re­fuse tou­jours de s'ali­men­ter
« Paul-An­dré Conta­dini est tou­jours en dé­ten­tion à Paris, pour­tant, le par­quet gé­né­ral a for­mulé un pour­voi en cas­sa­tion. À tra­vers ce der­nier, il consi­dère que la cour d'ap­pel de Paris au­rait dû se dé­cla­rer in­com­pé­tente et ren­voyer l'af­faire de­vant la cour d'ap­pel de Bas­tia puisque le lien avec une en­tre­prise ter­ro­riste a été aban­donné », syn­thé­tise son conseil, Me Éric Bar­bo­losi, dé­con­certé par ces contra­dic­tions.
Sui­vant cette lo­gique, le rap­pro­che­ment du pri­son­nier ne de­vrait pas poser de pro­blème. « Si la Cour de cas­sa­tion suit le par­quet gé­né­ral, il sera jugé à Bas­tia. Et si elle ne le suit pas, notre client, in­car­céré de­puis près de trois ans, de­vrait bé­né­fi­cier d'un amé­na­ge­ment de peine », ana­lyse son avo­cat.
Ven­dredi, deux po­li­ciers et un jour­na­liste de France 3 Corse avaient été lé­gè­re­ment bles­sés lors d'échauf­fou­rées près de la pré­fec­ture de Haute-Corse à Bas­tia entre jeunes in­dé­pen­dan­tistes et forces de sé­cu­rité.