La Ligue des droits de l'Homme est intervenue en la personne de Michel Tubiana, Président d'honneur de la LDH, auprès de la Garde des Sceaux afin que Paul-André Contadini obtienne son rapprochement en Corse.
La LDH Corsica a rappelé la plateforme revendicative "Les prisonniers politiques : une urgence sociale et politique" qu'elle porte depuis juillet 2014 avec l'Associu Sulidarità.
Ecouter l'intervention d'André Paccou pour la Ligue des droits de l'Homme
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Dimanche 27, lundi 28, mardi 29 : Des militants de la section se sont joints aux rassemblements devant la préfecture d'Ajaccio.
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samedi
26 septembre 2015 19:24
Rassemblements
à Ajaccio et Bastia pour le rapprochement des prisonniers en Corse
Ajaccio,
26 sept 2015 (AFP) -Quelque 200 personnes se sont rassemblées à Ajaccio et
à Bastia samedi à l'appel de l'association Sulidarità pour réclamer
le rapprochement des prisonniers en Corse et pour leur amnistie, accusant
l'Etat d'un « déni de justice ».
A l'occasion
d'une conférence de presse devant les grilles de la préfecture de Corse à
Ajaccio, la Ligue des droits de l'homme et l'association Sulidarità ont
« accusé » la garde des Sceaux, Christiane Taubira, de ne pas appliquer
le code procédure pénale et l'Etat de cautionner.
Les manifestants
ont particulièrement insisté sur le sort de Paul-André Contadini,
condamné en appel à cinq ans de prison pour détention et transport d'explosif,
et qui a entamé une grève de la faim à la mi-septembre. Il est depuis trois
jours hospitalisé et refuse toujours de s'alimenter
« Paul-André
Contadini est toujours en détention à Paris, pourtant, le parquet général
a formulé un pourvoi en cassation. À travers ce dernier, il considère
que la cour d'appel de Paris aurait dû se déclarer incompétente et renvoyer
l'affaire devant la cour d'appel de Bastia puisque le lien avec une entreprise
terroriste a été abandonné », synthétise son conseil, Me Éric Barbolosi,
déconcerté par ces contradictions.
Suivant
cette logique, le rapprochement du prisonnier ne devrait pas poser de
problème. « Si la Cour de cassation suit le parquet général, il sera
jugé à Bastia. Et si elle ne le suit pas, notre client, incarcéré depuis
près de trois ans, devrait bénéficier d'un aménagement de peine »,
analyse son avocat.
Vendredi,
deux policiers et un journaliste de France 3 Corse avaient été légèrement
blessés lors d'échauffourées près de la préfecture de Haute-Corse à Bastia
entre jeunes indépendantistes et forces de sécurité.