lundi 28 décembre 2015

La Ligue des droits de Homme condamne les agressions des pompiers et les actes racistes

Communiqué de la section 26/12 :
La ligue des droits de l’Homme condamne les violences dont ont été victimes des pompiers dans le cadre d’un  guet-apens. Suite à cet évènement, des dizaines d’individus détournant un rassemblement légitime de soutien aux pompiers, se sont lancés dans une expédition punitive. La LDH condamne avec la plus grande fermeté les actes racistes commis par ces personnes qui ont terrorisé la population d’un quartier puis s’en sont pris à un lieu de culte musulman, notamment en voulant détruire des livres de prières, ainsi qu’à  un commerce. Elle exprime sa solidarité envers les victimes de ces différentes violences. Dans un cas comme dans l’autre, il revient à la justice d’établir la responsabilité de ceux qui ont commis ces actes.  La LDH veut également dire son inquiétude devant la répétition d’agitations à caractère raciste et xénophobe. Elle en appelle à la  vigilance des forces démocratiques.


Corsenetinfos 26/12

Interview Rcfm 26/12
Communiqué cité dans Corse-Matin 27/12

Écouter les interviews sur France Inter 27/12
Sur TV5 Monde 27/12

Article Libération du 28/12, extrait page 15 : " Depuis plusieurs mois, la section corse de la ligue des droits de l'Homme tire ainsi la sonnette d'alarme face à la succession d'événements qui mettent en accusation les étrangers, surtout s'ils sont arabes et musulmans"

Ecouter l'interview d'André Paccou sur France Culture - Journal 18h du 28/12

Article de l'Humanité 29/12 - Interview d'André Paccou : " Aux faiseurs de haine, opposons la garantie des droits pour tous "

Interview d'André Paccou sur Rtl 29/12
Interview sur Europe1 29/12
Reportage - Journal France 3 Nationale 7'25 le 29/12

Article de Médiapart 10/01 :
"La Corse cherche une réponse aux manifestations racistes d'Ajaccio"
10 JANVIER 2016 | PAR ELLEN SALVI                                                                                                                                                 "Les « ratonnades » survenues fin décembre à Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des Jardins de l'Empereur, beaucoup songent à quitter l'île après un tel déferlement de haine. À peine élus à la présidence de l'Assemblée territoriale, les nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu'il en reste : des peurs et beaucoup de questions."
Lire l'article de Médiapart