La section Ldh était présente au rassemblement de soutien à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI
Tous deux condamnés à perpétuité dans le cadre de l'affaire Erignac sont incarcérés depuis 1999.
Pour la seconde fois, c'est la levée de leur statut DPS qui leur a été refusée. Et par conséquent, c'est leur rapprochement à Borgo et la possibilité d’un aménagement de leur peine qui leur sont refusés, au mépris du droit.
André Paccou a exprimé son soutien aux familles et au collectif l’ora di u ritornu. Il a rappelé la façon dont cette affaire, au nom de la raison d'état, s'est transformée en vengeance d'état. C'est l'arbitraire qui l'emporte sur la justice, dont l'état de droit devrait être le garant.
Pour certains, il est des causes qui "ne se plaident pas".
Pour la LDH, la cause de Pierre ALESSANDRI et d'Alain FERRANDI doit être entendue et plaidée au nom des droits de l’Homme.
C'est en particulier le droit défini à l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme qui est leur est dénié : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
Dans cette affaire, les souffrances des familles ne peuvent se mesurer.
Corse-Matin 8/06
Pages
- ACCUEIL
- TEXTES DE REFERENCE DE LA LDH CORSICA
- DOSSIERS
- Rapports d'activités de la section
- Huit heures pour la solidarité - 2007/2012
- Fusillés de la Guerre 1914-1918
- Solidarité avec la section LDH de Bayonne
- Solidarité avec la Section LDH de Nouvelle-Calédonie
- Vidéos - archives
- "Appel contre les assassinats et la loi de la jungle"- 2013
- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.