mardi 31 mai 2016

Des militants de la section présents au rassemblement organisé par la Ligue contre le cancer à Ajaccio ce mardi à l'occasion de la journée mondiale sans-tabac.

lundi 30 mai 2016

Rassemblement de soutien à Jean-Louis Emmanuelli ce lundi à Ile-Rousse

A l'approche de son procès en appel qui aura lieu ce mercredi 1er juin à Bastia, plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Ile-Rousse pour apporter leur soutien à Jean-Louis Emmanuelli.

Ecouter l'intervention d'André Paccou


Article Corsenetinfos

Article de Corse-Matin 31/05


jeudi 26 mai 2016

Soutien à Jean-Louis Emmanuelli, le 30 mai à Ile-Rousse

La section participera au rassemblement de soutien à Jean-Louis Emmanuelli, lundi 30 mai à 19h, place Paoli à Ile-Rousse, à l'approche de son procès en appel qui aura lieu le 1er juin.

La mobilisation du 20 avril à Borgo
La mobilisation du 22 mars à Ile Rousse

Telepaese Nutiziale du 23 mars


lundi 23 mai 2016

Menaces à l'encontre d'un élu : communiqué de la section

 "La Ligue des droits de l'homme de Corse condamne les menaces qui ont visé Saveriu Luciani, président de l'Office d'équipement hydraulique de Corse et conseiller délégué à la langue Corse. En ces circonstances, elle lui témoigne de sa solidarité. Ces pratiques d'intimidation visant un élu sont une agression contre la démocratie. Il faut en finir avec ces pratiques qui consistent, sous couvert d'anonymat et de manière peu courageuse, à injurier ou menacer des femmes et des hommes engagés dans la vie publique."

Corsenetinfos

Corsicainfurmazione

RCFM Journal 24/05

samedi 14 mai 2016

Désordre judiciaire et policier : conférence de presse de la section en présence d'Alta Frequenza, Corse-Matin, Corsenetinfos, France 3 Corse, Rcfm

Un désordre policier et judiciaire inquiétant

Une succession d’évènements intervenus ces derniers mois inquiète la ligue des droits de l’homme quant au fonctionnement de la justice et de la police. Ces évènements se situent dans le cadre d'un état d’urgence permanent dont on sait qu’il a pour conséquence de redéfinir les rapports entre la police, l’administration et les juges, au détriment de ces derniers.

Un temps de la justice à géométrie variable

1/ Rappelons les évènements de décembre 2015 survenus à Ajaccio :
  • Agression de pompiers
  • Incendie d’une salle de prière
  • Manifestations marquées par des violences racistes.
La justice pour l’instant semble dans l’incapacité d’identifier les auteurs de ces différents faits près de 6 mois après leur déroulement.

2/ Rappelons d’autres évènements liés au match Reims-SCB en février 2016

Là, tout va très vite puisque des supporters bastiais ont été condamnés pour des faits de violence hier, soit trois mois après les faits. Tout va très vite sans véritable débat contradictoire, 6 caméras sur 44 visionnées, et des condamnations malgré le fait qu’un policier ait reconnu avoir usé de violences.
Le résultat en est une légitime incompréhension voire une colère.

3/ Toujours liées à ce match, rappelons les mises en examen de 5 personnes intervenues cette semaine suite à une manifestation de soutien au supporter bastiais blessé, marquée par des violences, et l’annonce d’un procès début juillet soit un peu moins de 4 mois après les faits.

Ce temps de la justice à géométrie variable alimente un sentiment d’impunité et le sentiment que la justice n’agit pas avec impartialité.

Que devient le droit de manifester ?

Ici, nous constatons :
  • Des manifestations permises en décembre dernier à Ajaccio malgré l’état d’urgence et l’interdiction pour cette raison d’une autre manifestation contre le réchauffement climatique quelques semaines auparavant.
Encadrées par les forces de l’ordre, les manifestations de décembre 2015 à Ajaccio ont été de fait autorisées.
  • Par contre, la manifestation de soutien à Maxime BEUX à Corte en février 2016 devient aujourd’hui non autorisée si on se réfère aux poursuites engagées contre certains manifestants telles que précisées ci-dessus.
C’est donc au gré des évènements que le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, est redéfini avec des manifestations interdites avant qu’elles ne se déroulent ou non autorisées après coup, d’autres enfin autorisées dans les faits, même si elles sont marquées par des violences. Nous sommes dans l’arbitraire le plus complet.

L’antiterrorisme toujours aux aguets

Dans ce même contexte, on assiste encore et toujours à des opérations antiterroristes, avec des interpellations et des perquisitions dont l’une au cabinet d’un avocat qui, comme l’ont rappelé les bâtonniers d’Ajaccio et de Bastia, pose problème en matière de respect du secret professionnel des avocats. Un activisme antiterroriste anachronique qui continue à sévir alors que depuis 2 ans, il n’y a plus d’activité clandestine.

Il faut dire qu’antiterrorisme et anachronisme vont bien ensemble. Le parquet antiterroriste ne vient-il pas de requérir un non-lieu général dans le dossier  de la piste agricole 18 ans après le déclenchement de l’instruction ! L’antiterrorisme s’ajoute aujourd’hui à l’état d’urgence.

Et les violences policières ?

La société corse a également été secouée par des faits qui interrogent sur certains comportements  policiers. Le premier d’entre eux est évidemment en lien avec l’affaire de Reims et la blessure grave d’un supporter bastiais, conséquence probable d’un tir de flashball.

Le deuxième fait s’est produit en Balagne dans le cadre d’une opération de police liée à des investigations sur un trafic de drogue. Le déroulement confus de cette opération a débouché sur la mise en détention de Jean-Louis EMMANUELLI, aujourd’hui remis en liberté grâce à la mobilisation des citoyens.

Un désordre policier et judiciaire inquiétant

Militants nationalistes, pompiers, personnes agressées parce que musulmanes ou d’origine arabe, supporters, avocats, simples citoyens vivant dans des quartiers populaires… toutes ces personnes sont aujourd’hui victimes d’un désordre policier et judiciaire qui ouvre la porte à l’arbitraire et qui met en cause le lien de confiance que les citoyens doivent avoir envers ces institutions en charge de la protection des citoyens et de la paix publique.

Les mobilisations contre ce désordre ne signifient pas le rejet de ces institutions. Elles expriment une demande de justice.

La nécessaire intervention des citoyens

La LDH considère que ces mobilisations sont autant de sursauts citoyens. Elle se félicite de la tenue de la manifestation organisée par l’association Bastia 1905 le 20 février dernier derrière la banderole « Ghjustizia per Maxime ». Elle considère que la mobilisation en Balagne, puis au-delà pour demander la remise en liberté de Jean-Louis EMMANUELLI, est exemplaire.

Elle rappelle que la justice est rendue au nom des citoyens. Lorsqu’à la justice se substitue l’arbitraire, il revient aux citoyens de rappeler l’exigence de justice et la recherche de vérité en usant de leurs droits, dont celui de manifester.

La LDH va solliciter des audiences auprès du procureur général et du préfet de Corse pour leur faire part de son inquiétude actuelle.


France 3 Corsica Prima

Corsenetinfos

Corse-Matin 15 / 05

jeudi 12 mai 2016

Conférence de presse samedi 14 mai

Des manifestations interdites ou non autorisées après coup, d'autres qu'on laisse faire,  des forces de l'ordre qui encadrent des manifestations racistes et une justice qui semble impuissante face à ce type de violences, d'autres opérations de police qui suscitent des inquiétudes et manifestations, des interventions de l'antiterrorisme complètement anachroniques.... Cet enchainement de faits dans un contexte d'état d'urgence interroge la ligue des droits de l'homme sur le fonctionnement actuel de l'institution judiciaire et de la police.  

Lors d'une 

CONFERENCE DE PRESSE

SAMEDI 14 MAI

A 10H

AU BAR L'OCTROI
71 cours Napoléon - AJACCIO

La LDH s' exprimera précisément sur cette situation de désordre.

mardi 10 mai 2016

Communiqué de la Ldh Corsica suite aux interpellations du 9 mai 2016

 "Alors que le verdict du procès concernant les violences entre les forces de l'ordre et de jeunes supporters, dont un a perdu la vision d'un œil, est attendu ce vendredi 13 mai à Reims, cette semaine a débuté par l’interpellation de plusieurs personnes dont des responsables nationalistes. Ce sont des participants à une manifestation de soutien au supporter blessé qui ont été visés. La LDH s’inquiète des conséquences de cette procédure qui signifie déjà le recours à des perquisitions, un contrôle judiciaire assorti d’une interdiction touchant une liberté fondamentale, celle de manifester. Dans ce contexte tendu, la LDH sera particulièrement attentive au procès de ces personnes et au jugement de vendredi; la recherche de la vérité suite à la blessure d’un jeune supporter s’imposant comme une priorité."

Corsicainfurmazione

ARRITTI 12/18 mai

Hommage à Danielle Casanova

La section a assisté à la cérémonie d'hommage à Danielle Casanova organisée par l'Anacr 2A, ce mardi 10 mai à Ajaccio, devant la maison natale de la résistante. Déportée le 21 janvier 1943 à Auschwitz, elle y mourut le 9 mai.
A travers cet hommage, c'est aussi la mémoire et le combat de toutes les femmes corses résistantes déportées qui étaient honorés.

dimanche 8 mai 2016

La LDH Corsica sera présente à la conférence Uchjata nantu à u futuru organisée par le Collectif Parlemu Corsu samedi 14 mai à 15H au lycée Giocante de Casabianca à Bastia.

La LDH se félicite de cette initiative qui contribue à la modernité de la langue corse en montrant que celle-ci s'empare de thèmes scientifiques et technologiques. Elle soutient la démarche du collectif Parlemu Corsu dont le projet participe à la construction d'une société bilingue ouverte sur l'avenir.