lundi 3 octobre 2016

Procès de jeunes militants à Paris : rassemblement de soutien à Ajaccio ce mardi à 18h30

Pour un règlement apaisé de la situation des prisonniers politiques, la LDH présente au rassemblement à Ajaccio à l'appel de la Ghjuventu Indipendista ce mardi à 18h30.

lundi 26 septembre 2016

Lettre ouverte de la LDH Corsica et de l'APTC adressée aux élus de l'Assemblée de Corse, aux députés et sénateurs de Corse

                                                                                                                          
Lettre ouverte 
aux élus de l’Assemblée de Corse
aux députés de Corse
aux sénateurs de Corse

Mesdames et messieurs les élu(e)s,

Salles de prière profanées et saccagées, défoulements haineux sur le réseau social, manifestations anti-réfugiés et anti-immigrés, activisme d’extrême-droite… les agitations racistes et xénophobes ne cessent de se multiplier. La recherche de boucs-émissaires constitue un défi pour notre société, comme pour toutes les sociétés, confrontée au creusement des inégalités, à l’augmentation de la précarité et aux questionnements identitaires. Les extrêmes-droites exploitent ces ressentiments et ces inquiétudes, désignent des coupables et comptent tirer parti de ce contexte social fragilisé.

Une focalisation politico-médiatique sur ces agitations laisse penser que les Corses sont racistes. La Corse n’est pas raciste mais comme les autres sociétés européennes et au-delà, elle connaît des dérives. Les préjugés anticorses ne doivent pas servir de prétexte pour relativiser, voire nier, ce danger qui vise une partie de notre société. Dénoncer le racisme et la xénophobie, les combattre, c’est revendiquer l’attachement des Corses à la fraternité.

Face aux actes de barbarie commis au nom d’une idéologie haineuse et destructrice, les peurs et les colères sont des réactions normales. Leur exploitation à des fins de stigmatisation sont de la xénophobie et du racisme. Sachons nous protéger contre les rumeurs volontairement distillées et contre l’instrumentalisation de faits divers par les faiseurs de haine.

Pour notre part, nous ne confondons pas les rassemblements de protestation et de solidarité devant la préfecture d’Ajaccio en décembre 2015 et devant la préfecture de Bastia en août 2016 avec leurs débordements en expéditions punitives aux cris de « on est chez nous ». Ce jour-là, certains ont pu se tromper de colère mais ceux qui aujourd’hui revendiquent leur participation ou veulent provoquer d’autres réactions de ce type, ceux-là en appellent à faire justice soi-même et veulent sciemment  tourner le dos à la fraternité.

Dans ce contexte, l’Etat semble impuissant. Il laisse perdurer l’impunité face à des actes révoltants. A ne pas vouloir jeter de l’huile sur le feu, il permet la récidive des actes xénophobes. Nous affirmons que la société corse est riche de la diversité des femmes et des hommes qui la composent, quelles que soient leurs origines ou leurs opinions. Notre avenir repose sur notre capacité à faire vivre cette diversité. La communauté de destin est la liberté donnée à chaque être humain qui réside durablement en Corse, quel que soit son lieu de  naissance ou son lignage, de penser et de s’exprimer. Elle est la liberté de s’associer en partis, en syndicats, en associations culturelles, sportives, sociales ou civiques, cultuelles… selon des termes qui appartiennent aux citoyen(ne)s engagé(e)s dans ces démarches.

La communauté de destin, c’est la possibilité donnée à chaque génération, dans sa nouvelle diversité, de revisiter ce que lui a légué la génération précédente. C’est aussi la responsabilité donnée à la génération présente et à leurs élus de transmettre une société fraternelle et paisible à ceux qui, demain auront cette même responsabilité.

Ajaccio, le 26/09/2016
Association Populaire des Tunisiens de Corse et amis 

samedi 24 septembre 2016

Prighjuneri pulitichi : Bella manifestazione in Aiacciu urganisata da l'Associu Sulidarità

La LDH se félicite de l'importante manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes à Ajaccio ce samedi. Le règlement de la situation des prisonniers politiques est une question d'intérêt général pour le devenir de la Corse. La mobilisation doit se poursuivre pour rendre effectif le processus de paix entre la Corse et l'Etat.

Corsenetinfos

Corsematin.com

vendredi 23 septembre 2016

Discours et incidents à caractère raciste visent une partie de la population corse depuis plusieurs mois. Ils fragilisent notre société.
Dans ce contexte, la Ligue des Droits de l'Homme de Corse et l'Association Populaire des Tunisiens de Corse et amis se rejoignent pour exprimer leurs inquiétudes. Elles adressent une lettre ouverte aux élus de l'Assemblée, aux députés et sénateurs de Corse.
Lors d'une

CONFERENCE DE PRESSE
LUNDI 26 SEPTEMBRE
A 17H30
AU LOCAL DE L'APTC
10, RUE MAGLIOLI
AJACCIO

les deux associations présenteront leur démarche et leur analyse d'une situation préoccupante pour le devenir de la société corse.

samedi 17 septembre 2016

Prisonniers politiques : conférence de presse de la section pour annoncer sa participation à la manifestation du 24 septembre appelée par l'Associu Sulidarità

« Prisonniers politiques : une répression anachronique qui empêche la paix »

Depuis plusieurs années, la LDH est engagée aux côtés de Sulidarità pour dénoncer les procédures antiterroristes fondées sur l’inégalité en droit devant la loi parce qu’elles sont dérogatoires au droit commun. Nous avons sans relâche dénoncé le traitement d’exception et l’arbitraire qui est fait aux prisonniers politiques en particulier en matière de détention provisoire, de rapprochement familial, d’accès aux libertés conditionnelles.

En 2014, nous avions porté une plateforme commune « Prisonniers politiques, une urgence sociale et politique ». Il faut constater aujourd’hui que l’urgence n’a que trop duré. 
D’autant que nos revendications reposent sur la volonté de contribuer au dialogue avec le gouvernement que les Corses et leurs élus appellent de leurs voeux pour construire, de manière durable, une société apaisée.
Nombreuses ont été les réunions publiques, conférences de presse, manifestations  pour mobiliser les responsables politiques et la société civile sur cette question qui aujourd’hui est la porte d’entrée d’un processus de paix, d’un dialogue entre la Corse et la République qui permettrait de contribuer au développement démocratique.
Nombreuses ont été aussi les rencontres avec les autorités de l’Etat pour expliquer et maintenir le dialogue. Ce fut le cas en 2015, lorsqu’avec les présidents de l’Exécutif, de l'Assemblée de Corse, des groupes de la précédente mandature, avec des représentants de l'Associu Sulidarità et d’ Aiutu Paisanu, nous avions rencontré Madame Taubira. Ce fut le cas encore récemment en 2016 avec le conseiller juridique du 1er ministre lors de sa venue en juillet, avec le directeur de cabinet du Garde des Sceaux lors de sa venue en septembre.

Nous sommes au-delà de ce que nous appelions « urgence » en 2014, au lendemain du dépôt des armes du FLNC. Deux années sont passées. Le silence des bombes ne veut pas dire que la société corse est rentrée dans une phase de « normalité ». La situation se fragilise au risque de gâcher l’avenir en n’entendant pas les volontés qui s’expriment en Corse d’ouvrir une autre page. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas avancer dans un processus de paix tant qu’il y aura le fardeau de la répression politique. C’est une question d’intérêt général pour la Corse.

Des procès sont attendus. Parmi ceux qui seront jugés pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », il y a des personnes souffrantes dont le droit à la santé n’est pas respecté, il y a des étudiants dont le droit d’étudier est malmené, des personnes en deuil qui restent isolées, des mises en liberté refusées par le Parquet, des détentions provisoires qui valent plus que des peines. Parmi ceux qui ont été condamnés, il y a des rapprochements refusés parce que l’exécutif fait pression, en la personne du 1er ministre, sans respect de la séparation des pouvoirs. A cela s’ajoutent les restrictions de libertés prévues par l’inscription au Fijait pour ceux qui ont purgé leur peine et sont de fait soumis à des restrictions de liberté de manière rétroactive.

Il est temps de mettre fin à des situations d’injustice qui bloquent le devenir d’un développement démocratique en Corse. Il faut en finir avec le contentieux antiterroriste. En ce sens la demande d’amnistie est légitime : elle engage la société corse vers la paix.
Parce que le règlement de la situation des prisonniers politiques touche la vie de familles et leur dignité, engage le respect des droits et des lois, concerne la paix de la société corse, nous serons à la manifestation du 24 septembre à Ajaccio. 

Alta Frequenza 

Article de Corsenetinfos

France 3 Corse Via Stella - Journal de 12h - 17/09

France 3 Corse Via Stella - Journal de 19h - 17/09

RCFM - Journal de 12h - 17/09

Corsicainfurmazione

France 3 Corse Via Stella Journal 19h - 23/09

jeudi 15 septembre 2016

Sisco : émissions radiophoniques sur France Info et France Culture avec la contribution de la section

France Info - Interview d'André Paccou - Emission le 17/20 le 15 septembre : retour sur les événements de Sisco et leurs conséquences alors que le procès de la rixe du 13 août se tient à Bastia.

France Culture - Journal de 18h 15/09
France Culture A la rencontre des Corses d'origine maghrébine 15/09

mercredi 14 septembre 2016

Prisonniers politiques : conférence de presse de la section samedi 17

La question des prisonniers politiques reste une question politique de première importance. A l'approche de la manifestation du 24 septembre appelée par l'Associu Sulidarità, la section corse de la Ligue des Droits de l'Homme organise une

CONFERENCE DE PRESSE

SAMEDI 17 SEPTEMBRE

A 10H

AU BAR L'OCTROI
71 cours Napoléon - AJACCIO

Après ses rencontres avec le conseiller juridique du 1er ministre, le directeur de cabinet du Garde des Sceaux, après également les dernières annonces de procès à venir très prochainement, elle s'exprimera sur la situation des prisonniers politiques et sur sa présence à la manifestation du 24 septembre.

mardi 13 septembre 2016

Communiqué de la section - Procès de la rixe de Sisco

La ligue des droits de l'homme - section de Corse considère que le procès de la rixe de Sisco doit avoir lieu à Bastia. Elle n'ignore rien des mauvaises agitations qui entourent cette affaire. Mais un dépaysement apparaîtrait comme une démission de la justice en Corse et une défiance à l'encontre de tous les citoyens de cette île. Que chacun prenne ses responsabilités. Mais que la justice passe ici comme ailleurs dans le respect du droit de la défense et avec la volonté de rechercher la vérité.

Corsenetinfos

Corsicainfurmazione