vendredi 5 mars 2021

Communiqué - assassinat de Salah KLAI à Cargèse

Une fois de plus un homme a été assassiné. L’assassinat de Salah KLAI à Cargèse suscite une vive émotion et une indignation que partage la ligue des droits de l’Homme. A la famille et aux proches de cet homme, elle présente ses condoléances.

Cet assassinat soulève des interrogations. Il revient à la justice d’établir la vérité des faits. Si la motivation raciste est avérée, la ligue des droits de l’Homme saura prendre ses responsabilités.

mercredi 3 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes - la Ldh participera à la manifestation dimanche 7 mars à Bastia

Si le discours en faveur de l’égalité femmes/hommes semble faire aujourd’hui consensus, la réalité montre que nos sociétés restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins.
La question des droits des femmes et de leurs luttes ne renvoie pas à une seule discrimination mais à un faisceau d’injustices et d’inégalités qui font d’elles les premières victimes de politiques qui, depuis des décennies, n’ont fait que creuser les inégalités sociales au sein même de notre société.
La LDH appelle à se mobiliser et à participer aux rassemblements prévus  à l’occasion de la Journée des droits des femmes, le 8 mars. Afin de faire cesser les violences sexuelles et sexistes, les pratiques discriminantes ou la permanence de certains stéréotypes, il est plus que jamais nécessaire et urgent de mettre en place des politiques volontaristes de lutte contre le sexisme.


jeudi 25 février 2021

Communiqué

La ligue des droits de l'Homme condamne la destruction par incendie de camions appartenant à la communauté de communes de l'Ile-Rousse Balagne. Cet incident entretient l'actuel climat délétère. La ligue des droits de l'Homme apporte son soutien aux élus et aux habitants des communes concernées qui sont les premières victimes de cet acte délinquant. Il revient à la justice de faire la lumière sur les circonstances de ce geste imbécile.

Corsenetinfos

mercredi 24 février 2021

Communiqué

La ligue des droits de l'Homme apporte son soutien à la motion votée le 20 février par le conseil municipal de Sartène qui condamne les insultes racistes adressées par voie postale à une femme agent de service à la cantine scolaire de l'école.

Elle se félicite de la vigilance des élus du conseil et de leur réaction de condamnation de cet acte indigne. La ligue des droits de l'Homme tient à exprimer sa solidarité avec la jeune femme victime de ces insultes racistes.

mardi 23 février 2021

Communiqué - Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI "Pour le respect du droit et l'application de la loi" - Action de jeunes militants nationalistes en préfecture de Corse - Position de la LDH

"L’action menée en préfecture de Corse par de jeunes militants nationalistes avait pour objectif d’interpeller directement le gouvernement sur la situation d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri. La ligue des droits de l’Homme comprend l’exaspération des jeunes gens. Bien que ce ne soit pas son mode d’action, elle a été choquée par leurs visages ensanglantés. Mais plus fondamentalement, elle partage un même sentiment, celui d’une injustice. La LDH en appelle à la responsabilité de chacun. Cet évènement ne doit pas être un point de bascule vers de nouvelles tensions ici en Corse. Sur le fond, ces jeunes ont raison, c’est le gouvernement qui doit être interpellé sur des revendications précises : le respect du droit et l’application de la loi.

Malgré les manifestations de rue, les interpellations des parlementaires de Corse et des élus territoriaux toutes tendances confondues, malgré des rencontres au plus haut niveau de l’Etat mais également des engagements, nous ne sommes pas entendus. Notre demande est pourtant sans ambiguïté : le retrait du statut de DPS, le rapprochement d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri à la prison de Borgo et leur possible réinsertion. Elle s'inscrit dans la décision de la Cour d’assises spéciale qui a jugé les deux hommes. Pour sa part, dans la suite des engagements qui nous réunissent autour de cette demande de justice, la LDH continuera à se mobiliser aux côtés des familles des deux hommes."

Corsenetinfos

Corse-Matin 25/02

lundi 22 février 2021

" Islamo-gauchisme » : stopper la confusion et les polémiques stériles "

La déclaration de Madame Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'islamophobie suscite une vague de protestations dans le monde universitaire.

*Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
* La Conférence des présidents d’université (CPU) est une association Loi de 1901 qui rassemble les dirigeants exécutifs des universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche afin de porter la voix et les valeurs des universités dans le débat public. Elle comprend actuellement une centaine de membres votant (présidents d’université, directeurs d’écoles normales supérieures, d’INP, d’INSA, administrateurs généraux) mais également des membres associés.
*Centre national de la recherche scientifique

lundi 15 février 2021

Communiqué

Stéphane RAYBIER, incarcéré en détention provisoire à la prison de Toulon, a été retrouvé pendu dans sa cellule. Depuis le début de l'année, plus de dix personnes ont été retrouvées mortes en prison. La mort d'un seul détenu n'est pas une banalité, ni une normalité. Comme pour tout décès en prison, la ligue des droits de l'Homme demande à ce que la vérité soit établie sur les circonstances du suicide par pendaison de cet homme.

Alta Frequenza

dimanche 14 février 2021

Commémoration pour Ilan HALIMI : 15 ans déjà, nous n'oublions pas

La section présente au rassemblement en mémoire d'Ilan Halimi, contre les crimes antisémites et toutes les formes de racisme, ce dimanche 14 février au jardin Ilan Halimi à Paris.



samedi 13 février 2021

Solidarité avec la Catalogne - Communiqué LDH "Briser le silence" - Pour la défense des droits fondamentaux en Espagne comme ailleurs, pour un règlement politique de la situation des prisonniers politiques

 BRISER LE SILENCE

Communiqué LDH

Alors que se profilent les prochaines élections – prévues le 14 février – devant renouveler le gouvernement de la Generalitat à la suite de la destitution de son président Quim Torra le 28 septembre dernier, rien n’est réglé concernant celles et ceux qui, depuis octobre 2017 ou mars 2018, sont emprisonnés.

Sept membres du gouvernement de la Generalitat et deux présidents d’associations ont été condamnés pour sédition à dix et treize ans de prison après avoir organisé un référendum en octobre 2017 sur l’indépendance de la Catalogne.

Après un procès vivement critiqué, notamment dans le rapport commun établi par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et EuroMed Droits, ils sont dans l’attente de la décision du Tribunal suprême, condition préalable pour saisir la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

Au niveau européen la situation n’est pas meilleure : trois membres de l’ancien gouvernement de la Generalitat élus députés européens font l’objet d’une procédure de demande de levée d’immunité parlementaire à la demande du gouvernement espagnol.

La question de l’indépendance ou non de la Catalogne a aveuglé bon nombre d’observateurs depuis plus de trois ans au point de ne même plus s’indigner de voir des prisonniers politiques purger de lourdes peines de prison juste à nos frontières. Le silence est tel, sauf en Catalogne, que l’on peut s’interroger sur le respect des droits fondamentaux qui ne peut être à géométrie variable.

La demande d’un règlement politique et non judiciaire a été faible auprès d’un gouvernement, celui de Pedro Sanchez, qui se trouve aux prises avec un Conseil supérieur du pouvoir judiciaire dont la majorité des membres est issue de l’ancienne majorité de droite empêchant tout règlement politique d’un conflit.

Pourtant dès juin 2019, en plein déroulement du procès, un groupe de travail sur les détentions arbitraires d’un organisme dépendant des Nations unies a demandé la libération immédiate des prisonniers politiques, considérant qu’ont été violés par la justice espagnole les droits des condamnés : droit à la liberté d’expression, droit de manifestation pacifique, droit à la liberté et à la sécurité de la personne, égalité devant la loi, droit à la participation aux affaires publiques, droit à la liberté d’opinion.

D’autres voix s’élèvent depuis quelque temps : des parlementaires français ont pris position pour demander la libération des prisonniers et un règlement politique et non judiciaire de la situation des prisonniers politiques, une pétition internationale a été signée par de très nombreuses personnalités.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à la mobilisation pour la défense des droits fondamentaux en Espagne comme elle le fait en France et partout où ceux-ci sont malmenés.

Paris, le 12 février 2021

Retrouver sur le blog LDH Corsica :

2018 - Manifeste de la solidarité avec la Catalogne -