jeudi 15 avril 2021

Soutien aux personnes menacées d'expulsion : "un simple geste d'humanité"

 "La ligue des droits de l'homme apporte son soutien aux deux personnes âgées menacées d'une expulsion de leur logement à OTA. Elle s'associe à la protestation des habitants et du maire de la commune. Elle demande à la préfecture de Corse de ne pas appliquer l'arrêté d'expulsion comme cela avait été acté par les deux préfets précédents. Il s'agit d'un simple geste d'humanité".

Corsenetinfos

France 3 Corse Via Stella

Corse-Matin 16/04




vendredi 26 mars 2021

LDH - Appel aux marches pour le climat organisées ce dimanche 28 mars

 "En ce début de XXIème siècle, les désordres climatiques sont un défi majeur pour l'humanité.

Ils convergent avec d'autres défis : celui du creusement des inégalités et celui du recul des libertés.

Ce dimanche 28 mars, une mobilisation pour une loi répondant aux défis climatiques est à l'ordre du jour.

Le temps presse. En Corse comme ailleurs, nous constatons une aggravation des désordres climatiques.

La Ldh appelle à participer aux manifestations qui auront lieu en Corse pour une loi fondée sur les solidarités, la justice sociale et le respect du vivant."

Ajaccio 10h devant la préfecture

Bastia 10h devant le palais de Justice

Bonifacio 14h sur le port

L'Île-Rousse 10h place Paoli

Corsenetinfos

dimanche 21 mars 2021

"Les deux sens de l’histoire : Napoléon et La Commune"- Texte de Francine DEMICHEL

"Commémorer ne veut pas dire nécessairement honorer inconditionnellement, mais renvoyer aux débats d’historiens.

La France que j’aime, c’est plus celle de la Commune que celle de Napoléon, plus celle de Louise Michel que celle d’un régime esclavagiste, misogyne, détestant les écrivains  - hommes comme femmes- , pillant les richesses des autres peuples.

Bien sûr, il y a l’hommage incontournable de Victor Hugo. Bien sûr, il y a le Mémorial de Sainte-Hélène. Bien sûr, il y a le mythe qui a fait que le mot « corse » a traversé le monde entier.

Mais je préfère honorer l’anonymat du peuple de La Commune, de ces hommes et de ces femmes « sans place », « sans voix », invisibles, qui s’insurgent et revendiquent le droit d’exister politiquement au prix de leur vie, ces anonymes  qui brûlent en effigie la guillotine, qui réquisitionnent des logements pour les pauvres..

Bien sûr, avec Napoléon, il y a la Comédie Française, l’Université, le Code Civil (encore que celui-ci soit avant tout un culte à la propriété privée et au système patriarcal).

Célébrer Napoléon, c’est célébrer l’Etat, un Etat centralisateur, puissant, unifiant la langue, la culture, les frontières, la citoyenneté.

Napoléon, c’est le triomphe du pouvoir, de l’ordre économique, politique et moral. C’est le ton épique et conquérant. Napoléon fait partie de l’histoire des Césars, des grands hommes, des héros mythiques, des hommes providentiels.

La Commune fut une immense improvisation, tenue de se défendre contre Thiers. Les communards ont rêvé d’une France qui n’existait pas, d’un mythe révolutionnaire irréalisable, d’une justice généreuse.

Célébrer La Commune, c’est célébrer un peuple courageux, inexpérimenté, rêveur. C’est célébrer un moment de révolte neuf, un trou dans l’histoire de la domination.

Célébrer Napoléon, c’est célébrer un homme de pouvoir, au pouvoir, un homme solitaire, qui se voulait en tête du monde. Célébrer La Commune, c’est célébrer un peuple anonyme. C’est dire au monde que l’incertitude d’avenir  n’empêche pas l’engagement. Les hommes et les femmes de La Commune n’étaient pas des gens en place, ils étaient des victimes de l’ordre quotidien, à la violence invisible. Ils ont cherché, avec courage, à construire une altérité avec générosité. Ils ont cherché à réaliser leur liberté, et même si ce sursaut fut précaire, il laisse pourtant une trace indélébile dans la mémoire de gauche des peuples du monde entier."

Francine Demichel,

membre du bureau de la Ldh de Corse

vendredi 12 mars 2021

LA DÉFENSE NE S’EXPULSE PAS

Le 11 mars 2021, Maître Paul SOLLACARO a été expulsé par les forces de l'ordre d'une audience du tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence au cours de laquelle il assurait la défense de son client. Ce dernier, absent en raison d'une contamination à la Covid-19, sollicitait un renvoi de l'audience pour pouvoir assister à son procès.

Pour la ligue des droits de l'Homme, il est particulièrement choquant que des policiers interviennent dans un tribunal pour expulser un avocat qui use de son droit à la parole. Quand le pouvoir policier, répondant aux ordres d'un magistrat, chasse les droits de la défense d'un tribunal, ce sont tous les citoyens qui sont exposés sans défense aux abus de pouvoir et à l'arbitraire.

La Ldh est également particulièrement choquée par la décision de poursuivre l'audience. Plusieurs avocats présents pour assister leurs clients ont quitté l'audience en signe de solidarité avec leur confrère. Les propos qui auraient été tenus par un magistrat contre ces avocats et contre l'exercice des droits de la défense ne sont pas dignes de l'institution judiciaire. Les avocats, garants du procès équitable, ne peuvent être considérés comme des faire-valoir du processus judiciaire. Son bon déroulement et les nécessités de sa continuité doivent s'adapter aux conséquences de la situation sanitaire de manière à protéger les garanties du procès équitable pour tout justiciable. Que signifie l'urgence sanitaire si un prévenu malade ne peut obtenir un report d'audience et que cela entraîne l'intervention des forces de police à l'encontre de son avocat.

La LDH s’associe à tous les avocats et aux institutions représentatives de la profession face à cette situation inadmissible. Elle apporte son soutien à Maître SOLLACARO, atteint dans l'exercice de ses fonctions.


Article de Corse-Matin 13/03


dimanche 7 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes - La section présente à la manifestation à Bastia


La section présente à Bastia - Prise de parole de Patrizia POLI pour la section
Pour l'égalité des droits
Nos combats pour l’émancipation des femmes contribuent à la liberté de chacune et de chacun quel que soit son genre


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  Accès aux droits sociaux pour toutes les femmes - Accès au droit d'asile - Solidarité internationale -                               Présence de la section au Rassemblement à Paris, place de la République

vendredi 5 mars 2021

Communiqué - assassinat de Salah KLAI à Cargèse

Une fois de plus un homme a été assassiné. L’assassinat de Salah KLAI à Cargèse suscite une vive émotion et une indignation que partage la ligue des droits de l’Homme. A la famille et aux proches de cet homme, elle présente ses condoléances.

Cet assassinat soulève des interrogations. Il revient à la justice d’établir la vérité des faits. Si la motivation raciste est avérée, la ligue des droits de l’Homme saura prendre ses responsabilités.

mercredi 3 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes - la Ldh participera à la manifestation dimanche 7 mars à Bastia

Si le discours en faveur de l’égalité femmes/hommes semble faire aujourd’hui consensus, la réalité montre que nos sociétés restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins.
La question des droits des femmes et de leurs luttes ne renvoie pas à une seule discrimination mais à un faisceau d’injustices et d’inégalités qui font d’elles les premières victimes de politiques qui, depuis des décennies, n’ont fait que creuser les inégalités sociales au sein même de notre société.
La LDH appelle à se mobiliser et à participer aux rassemblements prévus  à l’occasion de la Journée des droits des femmes, le 8 mars. Afin de faire cesser les violences sexuelles et sexistes, les pratiques discriminantes ou la permanence de certains stéréotypes, il est plus que jamais nécessaire et urgent de mettre en place des politiques volontaristes de lutte contre le sexisme.


jeudi 25 février 2021

Communiqué

La ligue des droits de l'Homme condamne la destruction par incendie de camions appartenant à la communauté de communes de l'Ile-Rousse Balagne. Cet incident entretient l'actuel climat délétère. La ligue des droits de l'Homme apporte son soutien aux élus et aux habitants des communes concernées qui sont les premières victimes de cet acte délinquant. Il revient à la justice de faire la lumière sur les circonstances de ce geste imbécile.

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