lundi 3 mai 2021

Aux côtés des enfants malades et de leur famille - Soutien à la mobilisation d'INSEME

 "La ligue des droits de l’Homme s’associe au rassemblement organisé ce mercredi 5 mai à 17h devant la Préfecture d’Ajaccio à l’appel de l’association Inseme.

Elle partage « l’incompréhension et la colère » des militants de l’association mobilisés depuis de nombreuses années aux côtés des enfants malades et de leur famille pour la prise en charge du second accompagnant lors de leurs déplacements médicaux sur le continent.

Il s’agit d’une mesure de justice sociale, d’égalité pour l’accès aux soins et l’Etat se doit d’honorer ses engagements en la matière.

La Ldh rappelle la Charte européenne des droits de l’enfant hospitalisé qui oblige l’Etat : Un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents, ou leur substitut, auprès de lui jour et nuit, quel que soit son âge ou son état. On offrira aux parents toutes les facilités matérielles pour y parvenir, sans que cela n’entraîne un supplément financier ou une perte de salaire.

Que signifie pour l’enfant malade un accès aux services de santé privé du soin et de la protection des siens ? Il en va de la responsabilité de l’Etat d’accéder à l’intérêt supérieur de l’enfant."

Corse-Matin 05/05 :


Corsenetinfos

mardi 20 avril 2021

La laïcité en question - Interview Rcfm à l'occasion du lancement des "états généraux de la laïcité" par la ministre déléguée chargée de la « citoyenneté »

Interview Elsa Renaut présidente de la section - le sujet est traité après 6mn 30 

Journal Rcfm de 12h - 20 avril 

Ecouter l'interview


Communiqué LDH : 21.04.2021 - ETATS GÉNÉRAUX DE LA LAÏCITÉ : POURQUOI MAINTENANT ET POUR QUOI FAIRE ? - Communiqué commun

La laïcité permet de construire un équilibre toujours fragile entre le respect de la diversité et la nécessité de l’unité. La laïcité doit nous rassembler. C’est l’esprit des grandes lois laïques qui garantissent à la fois l’égalité entre tous les citoyens et nos libertés fondamentales. Pour que notre République demeure indivisible et qu’elle puisse combattre ceux qui s’en prennent à ses valeurs, il faut qu’elle soit laïque, démocratique et sociale.

La mise en œuvre du principe de laïcité a toujours suscité des débats entre Républicains. Ces débats sont naturels et féconds à condition qu’ils soient organisés collectivement, sereinement et loyalement, dans un esprit de concorde et non de division. Nous sommes prêts à ces débats, avec une volonté sincère de dialogue et de rassemblement. C’est pourquoi nous regrettons profondément l’annonce dans la presse et sans concertation aucune d’« Etats généraux de la laïcité » qui commenceraient leurs travaux sous quarante-huit heures !

Les citoyens ou leurs représentants ont-ils été associés à cette initiative, qui aurait d’ailleurs trouvé davantage sa place avant les débats parlementaires concernant la loi confortant le respect des principes de la République et non après ? Quel est le sens de cette annonce conçue sans transparence et sans volonté de rassembler ? Alors que notre pays – et tout particulièrement sa jeunesse – est confronté à de véritables urgences sociales et écologiques après une année de crise sanitaire, le débat public national ne gagne rien à être saturé par la question identitaire. Ces « Etats généraux » ne doivent pas servir un agenda politicien ni une instrumentalisation de la laïcité en vue d’échéances électorales à venir. Il faut qu’ils soient l’occasion d’un vrai débat citoyen.

Nous constatons que les conditions ne sont malheureusement pas réunies actuellement pour pouvoir participer à ces « Etats généraux ». Les organisations laïques qui se sont toujours battues pour faire vivre et respecter le principe de laïcité demeurent disponibles pour participer, quant à elles, à toute initiative permettant un débat argumenté, serein et ouvert.

Paris, le 21 avril 2021

TÉLÉCHARGER LE COMMUNIQUÉ AU FORMAT PDF

Liste des premiers signataires : L’Aroeven ; Les Ceméa ; La Confédération nationale des foyers ruraux ; La Cofac ; La Confédération des MJC ; Cotravaux ; Le CPCV Ile de France; Les Crap Cahiers pédagogiques ; Culture et liberté ; DEI France ; École changer de cap ; La FCPE ; La Fédération des Centres sociaux ; La Fédération nationale de la Libre pensée. ; Les Francas ; La FSU ; L’ICEM – pédagogie Freinet ; L’Iforep ; La Jeunesse au Plein Air ; La Ligue des droits de l’Homme ; La Ligue de l’enseignement ; Les PEP ; Peuple et culture ; Le Réseau Arc en ciel théâtre ; Le SE Unsa ; L’UFCV ; Solidarité laïque ; L’Unsa éducation


lundi 19 avril 2021

Réforme des Cours d'Assises

 Corse-Matin 18/04

Interview de Maître Philippe GATTI, membre de la Ldh Corsica

jeudi 15 avril 2021

Soutien aux personnes menacées d'expulsion : "un simple geste d'humanité"

 "La ligue des droits de l'homme apporte son soutien aux deux personnes âgées menacées d'une expulsion de leur logement à OTA. Elle s'associe à la protestation des habitants et du maire de la commune. Elle demande à la préfecture de Corse de ne pas appliquer l'arrêté d'expulsion comme cela avait été acté par les deux préfets précédents. Il s'agit d'un simple geste d'humanité".

Corsenetinfos

France 3 Corse Via Stella

Corse-Matin 16/04




vendredi 26 mars 2021

LDH - Appel aux marches pour le climat organisées ce dimanche 28 mars

 "En ce début de XXIème siècle, les désordres climatiques sont un défi majeur pour l'humanité.

Ils convergent avec d'autres défis : celui du creusement des inégalités et celui du recul des libertés.

Ce dimanche 28 mars, une mobilisation pour une loi répondant aux défis climatiques est à l'ordre du jour.

Le temps presse. En Corse comme ailleurs, nous constatons une aggravation des désordres climatiques.

La Ldh appelle à participer aux manifestations qui auront lieu en Corse pour une loi fondée sur les solidarités, la justice sociale et le respect du vivant."

Ajaccio 10h devant la préfecture

Bastia 10h devant le palais de Justice

Bonifacio 14h sur le port

L'Île-Rousse 10h place Paoli

Corsenetinfos

dimanche 21 mars 2021

"Les deux sens de l’histoire : Napoléon et La Commune"- Texte de Francine DEMICHEL

"Commémorer ne veut pas dire nécessairement honorer inconditionnellement, mais renvoyer aux débats d’historiens.

La France que j’aime, c’est plus celle de la Commune que celle de Napoléon, plus celle de Louise Michel que celle d’un régime esclavagiste, misogyne, détestant les écrivains  - hommes comme femmes- , pillant les richesses des autres peuples.

Bien sûr, il y a l’hommage incontournable de Victor Hugo. Bien sûr, il y a le Mémorial de Sainte-Hélène. Bien sûr, il y a le mythe qui a fait que le mot « corse » a traversé le monde entier.

Mais je préfère honorer l’anonymat du peuple de La Commune, de ces hommes et de ces femmes « sans place », « sans voix », invisibles, qui s’insurgent et revendiquent le droit d’exister politiquement au prix de leur vie, ces anonymes  qui brûlent en effigie la guillotine, qui réquisitionnent des logements pour les pauvres..

Bien sûr, avec Napoléon, il y a la Comédie Française, l’Université, le Code Civil (encore que celui-ci soit avant tout un culte à la propriété privée et au système patriarcal).

Célébrer Napoléon, c’est célébrer l’Etat, un Etat centralisateur, puissant, unifiant la langue, la culture, les frontières, la citoyenneté.

Napoléon, c’est le triomphe du pouvoir, de l’ordre économique, politique et moral. C’est le ton épique et conquérant. Napoléon fait partie de l’histoire des Césars, des grands hommes, des héros mythiques, des hommes providentiels.

La Commune fut une immense improvisation, tenue de se défendre contre Thiers. Les communards ont rêvé d’une France qui n’existait pas, d’un mythe révolutionnaire irréalisable, d’une justice généreuse.

Célébrer La Commune, c’est célébrer un peuple courageux, inexpérimenté, rêveur. C’est célébrer un moment de révolte neuf, un trou dans l’histoire de la domination.

Célébrer Napoléon, c’est célébrer un homme de pouvoir, au pouvoir, un homme solitaire, qui se voulait en tête du monde. Célébrer La Commune, c’est célébrer un peuple anonyme. C’est dire au monde que l’incertitude d’avenir  n’empêche pas l’engagement. Les hommes et les femmes de La Commune n’étaient pas des gens en place, ils étaient des victimes de l’ordre quotidien, à la violence invisible. Ils ont cherché, avec courage, à construire une altérité avec générosité. Ils ont cherché à réaliser leur liberté, et même si ce sursaut fut précaire, il laisse pourtant une trace indélébile dans la mémoire de gauche des peuples du monde entier."

Francine Demichel,

membre du bureau de la Ldh de Corse

vendredi 12 mars 2021

LA DÉFENSE NE S’EXPULSE PAS

Le 11 mars 2021, Maître Paul SOLLACARO a été expulsé par les forces de l'ordre d'une audience du tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence au cours de laquelle il assurait la défense de son client. Ce dernier, absent en raison d'une contamination à la Covid-19, sollicitait un renvoi de l'audience pour pouvoir assister à son procès.

Pour la ligue des droits de l'Homme, il est particulièrement choquant que des policiers interviennent dans un tribunal pour expulser un avocat qui use de son droit à la parole. Quand le pouvoir policier, répondant aux ordres d'un magistrat, chasse les droits de la défense d'un tribunal, ce sont tous les citoyens qui sont exposés sans défense aux abus de pouvoir et à l'arbitraire.

La Ldh est également particulièrement choquée par la décision de poursuivre l'audience. Plusieurs avocats présents pour assister leurs clients ont quitté l'audience en signe de solidarité avec leur confrère. Les propos qui auraient été tenus par un magistrat contre ces avocats et contre l'exercice des droits de la défense ne sont pas dignes de l'institution judiciaire. Les avocats, garants du procès équitable, ne peuvent être considérés comme des faire-valoir du processus judiciaire. Son bon déroulement et les nécessités de sa continuité doivent s'adapter aux conséquences de la situation sanitaire de manière à protéger les garanties du procès équitable pour tout justiciable. Que signifie l'urgence sanitaire si un prévenu malade ne peut obtenir un report d'audience et que cela entraîne l'intervention des forces de police à l'encontre de son avocat.

La LDH s’associe à tous les avocats et aux institutions représentatives de la profession face à cette situation inadmissible. Elle apporte son soutien à Maître SOLLACARO, atteint dans l'exercice de ses fonctions.


Article de Corse-Matin 13/03


dimanche 7 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes - La section présente à la manifestation à Bastia


La section présente à Bastia - Prise de parole de Patrizia POLI pour la section
Pour l'égalité des droits
Nos combats pour l’émancipation des femmes contribuent à la liberté de chacune et de chacun quel que soit son genre


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  Accès aux droits sociaux pour toutes les femmes - Accès au droit d'asile - Solidarité internationale -                               Présence de la section au Rassemblement à Paris, place de la République