Corse-Matin 23 juillet
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- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
dimanche 23 juillet 2017
lundi 10 juillet 2017
samedi 8 juillet 2017
Cunsulta Ginirali di Parlemu Corsu : presenza è sustegnu di a LDH Corsica
A l'invitation de Parlemu Corsu, des membres de la section étaient présents à l'assemblée générale di u cullittivu.
Nous avons tenu à apporter un soutien financier au collectif dont nous saluons l'action en faveur de la langue corse pour une société bilingue.
Nous avons tenu à apporter un soutien financier au collectif dont nous saluons l'action en faveur de la langue corse pour une société bilingue.
En mémoire de Savannah - Pour la dignité des femmes - Conférence de presse à Eccica Suarella aux côtés de la maman de Savannah
"Le 1er mai 2016, Savannah Torrenti mourait sous les coups de son ex-compagnon.
Nous sommes aujourd’hui près de l’école du village où Savannah a grandi. La présence de la LDH aux côtés de sa maman est d’abord un hommage à la mémoire de sa fille, jeune femme lumineuse de 23 ans victime de violences insoutenables.
Notre prise de parole s’inscrit dans un combat contre les violences faites aux femmes, dans un combat pour leur dignité et leurs droits.
Alors que ces jours derniers, nous avons été nombreux à honorer Simone Veil et ses engagements victorieux pour les droits des femmes, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas acquise. Tous les trois jours une femme meurt victime des violences de son partenaire ou ex partenaire. Ce sont plus de 120 femmes qui meurent chaque année. Une récente enquête publiée fin juin dans la presse nationale parle d’un « meurtre de masse » en étudiant les situations de 220 femmes tuées en France entre 2015 et 2016.
La génération de Simone Veil et des femmes qui l’ont accompagnée a remporté des victoires essentielles : celles d’énoncer les droits des femmes et de les inscrire dans des textes internationaux (Dudh de 1948, la Cedaw, Convention d’Istanbul en 2011) et nationaux.
La jeune génération, celle de Savannah, est exposée aux dangers de croire ces droits acquis alors qu’ils sont fragiles. Et ils le resteront tant que les préjugés de la domination masculine seront transmis, même inconsciemment. Tant que des femmes seront victimes de la violence d’hommes, ces droits n’existeront pas. Femmes et hommes seront malheureux tant qu’ils ne vivront pas l’égalité.
La question des violences faites aux femmes ne relève pas de faits divers. C’est une question politique qui concerne l’ensemble de la société. Nous le savons, leur prévention passe par l’information, la prise de conscience, l’éducation.
Il faut aussi aider les victimes avant qu’il ne soit trop tard. Les violences physiques ne surgissent pas de rien. Il faut apprendre à refuser toutes formes de violences verbales ou psychologiques.
Nous voudrions que la mémoire de Savannah aide à cette prise de conscience. C’est pourquoi la LDH soutient le projet de sa maman dont le témoignage au travers de l’association « Savannah » permet de ne pas oublier, pour ne pas accepter les violences faites aux femmes et les atteintes à leur dignité."
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera
Corse-Matin dimanche 9 :
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera
Corse-Matin dimanche 9 :
mardi 4 juillet 2017
Réaction de la LDH suite à la décision de la cour administrative d'appel de Marseille validant l'arrêté anti-burkini à Sisco
Corse-Matin 4 juillet :
L'Express.fr
La LDH "vigilante"
L'Express.fr
La LDH "vigilante"
Interrogé par L'Express, l'avocat et ancien président de la LDH, Michel Tubiana, rappelle que cette décision "ne change en rien la décision du Conseil d'État". Celui-ci avait en effet mis un coup d'arrêt aux interdictions du burkini, fin août 2016, rappelant au "respect des libertés garanties par les lois" les maires, comme celui de Villeneuve-Loubet (Côte d'Azur), qui avaient pris une série d'arrêts similaires à celui de Sisco. Durant l'été qui s'annonce, la Ligue des droits de l'homme se montrera donc "vigilante" quant au respect de cette liberté vestimentaire. Déjà, le maire de la commune de Lorette (Loire) a dû retirer un décret anti-burkini rédigé début juin. Un "plaisantin", fustige Michel Tubiana, qui espère que d'autres ne vont pas à leur tour être tentés de prendre des mesures anti-burkini. Surtout quand la peur semble imaginaire: selon lui en effet, "il n'y a jamais de burkini à Sisco!"
lundi 26 juin 2017
Sustegnu à Pierre-Alain Mannoni - Dichjarazione di a LDH Corsica - Cour d’appel d’Aix-en-Provence
« Dans ma famille on est Corse. J’ai passé toutes mes vacances au
village de Pero-Casevecchie dans la maison de mon grand-père, le médecin du
canton qui faisait ses visites à cheval. Au village, presque 50 ans après sa
mort, les gens en parlent encore car que ce soit en pleine nuit à l’autre bout
du canton, que ce soit un bandit blessé ou un paysan qui n’ait pas de quoi
payer, il soignait. Dans les récits que me racontait mon père et dans les
expériences que j’ai vécues là-bas, j’ai appris et compris qu’on ne laisse pas
quelqu’un en danger sur le bord de la route, d’abord parce que c’est la
montagne mais aussi parce que c’est une question de dignité. Ou d’honneur comme
on dit. » (Pierre-Alain Mannoni – « Pourquoi j’ai secouru des
réfugiés » - Médiapart)
Déclaration de la LDH
Corsica
Rassemblement de
soutien à Pierre-Alain Mannoni
Cour d’appel d’Aix en
Provence
« Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons rencontré Pierre-Alain,
il y a quelques semaines, au Congrès national de la ligue des droits de l’Homme.
Il avait été invité à témoigner de
son engagement auprès des migrants.
Nous avions suivi cet engagement au
travers de la presse.
Dans plusieurs interviews,
Pierre-Alain expliquait que son action dans la vallée de la Roya faisait partie
de son histoire d’enfant corse.
Devenu adulte, il n’oublie pas
cette belle tradition de solidarité qui a permis aux Corses d’établir au fil du
temps, cette communauté de destin, le peuple corse, en traversant les époques
de misère ; la misère qui fut une constante dans l’île et qui n’a toujours
pas été abolie.
Dans les villages, cette solidarité
s’appelait l’aïutu, l’entraide.
En étant à tes côtés aujourd’hui, Pierre-Alain,
la LDH Corsica veut rendre hommage aux femmes et aux hommes de la vallée de la
Roya et à tous ceux qui pratiquent dans notre village planétaire l’aïutu avec
les migrants.
Tous ici rassemblés, nous
partageons la même exigence. Ramener l’Etat à la raison, pas la raison d’Etat,
mais celle de l’état de droit démocratique qui place l’Homme au centre de son
ambition, et non les frontières, le repli sur soi, le mépris de l’Homme.
Et comme toujours, lorsque
l’histoire bégaie et que régressent les droits, ce sont les citoyens qui
rentrent en résistance et qui font œuvre d’intérêt général, rappelant les
droits de l’Homme.
En défendant le droit à la simple
humanité partagée avec des enfants, des femmes et des hommes qui fuient la
guerre et la misère, nous défendons la démocratie.
Nous nous opposons à cette
extension de la guerre qui vient ici et maintenant ronger la démocratie en
faisant de la solidarité un délit.
Pierre-Alain, la LDH Corsica est
présente aujourd’hui à tes côtés, pour que l’aïutu que tu portes en toi comme
un legs d’humanité soit respectée.
Nous sommes à tes côtés pour
rappeler que « le plus beau métier de l’homme est d’unir les hommes »
quelles que soient les circonstances. »
Aix-en- Provence,
Le 26 juin 2017
samedi 24 juin 2017
A sulidarità ùn hè micca un dilittu ! La solidarité n'est pas un délit ! Soutien à Pierre-Alain Mannoni, poursuivi parce que solidaire
La
LDH Corsica sera présente à Aix-en-Provence ce lundi 26 juin 2017 aux côtés de
Pierre-Alain Mannoni poursuivi parce qu'il a porté secours à des migrants qui
fuyaient la guerre et la misère.
Lors d'un procès en janvier, le
tribunal correctionnel de Nice l'avait relaxé mais le procureur a fait appel.
L'audience est fixée à 13h30 ce
lundi 26 juin à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
A l'invitation de Pierre-Alain
Mannoni, la LDH Corsica fera une déclaration lors du rassemblement de soutien
appelé par de nombreuses organisations.
jeudi 22 juin 2017
Chjama à i deputati di Corsica - Lettre ouverte aux députés de Corse
Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » a été présenté ce jeudi 22 en conseil des Ministres. Conçu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses mesures dans le droit commun.
Dans une lettre ouverte, la LDH interpelle les députés de Corse nouvellement élus sur les dangers liberticides de ce projet qui sera prochainement débattu à l'Assemblée Nationale :
Vous
avez été élu à l’Assemblée Nationale pour y représenter les citoyennes et les
citoyens d’une circonscription de Corse. La section de Corse de la ligue des
droits de l’homme vous félicite.
Très
prochainement, vous aurez à vous prononcer sur un « projet de loi
renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure ».
Ce projet nous inquiète au plus haut point. Il s’inscrit dans la continuité de
réformes législatives qui ont modifié profondément notre code de sécurité
intérieure et notre code pénal ces dernières années. Sous couvert de sécurité
des citoyens face aux actes de barbarie commis sur le territoire français - que
nous condamnons sans ambiguïté et qui doivent être punis - ce projet vise à
introduire dans le droit commun de nombreuses mesures relevant de l’état
d’urgence.
En
accroissant les pouvoirs de police et les mesures privatives et restrictives de
libertés sur la base d’éléments de surveillance des services de renseignement,
en excluant le juge judiciaire, indépendant et garant des libertés
individuelles du contrôle de ces mesures, en opérant ainsi un transfert de
pouvoirs vers le juge administratif, cette loi ferait peser sur nos équilibres
démocratiques un danger majeur.
Pourtant
l’actuel Président de la République avait lui-même dénoncé d’autres projets de
lois sécuritaires en appelant à ne pas « céder à quelque surenchère pour
répondre à l’événement tragique qui endeuille notre pays » et en
prononçant ces mots : « remettre en cause la légitimité de l’autorité
judiciaire, c’est affaiblir l’autorité de l’Etat et l’autorité dans l’Etat, et
ça n’est pas compatible avec une vraie politique de sécurité dont notre pays a
aujourd’hui besoin ». C’était en avril 2017, après la fusillade sur les
Champs-Elysées.
Le
gouvernement par la peur ne rassure pas les citoyennes et les citoyens. Il les
inquiète et les incite à demander toujours plus d’autorité et toujours moins de
liberté. Benjamin FRANKLIN nous a alerté : « Un peuple prêt à
sacrifier un peu de liberté pour davantage de sécurité ne mérite ni l’une ni
l’autre, et finit par perdre les deux ».
Aujourd’hui,
le projet gouvernemental constitue un effet cliquet par le basculement qu’il
induit sur la pente de l’érosion continue des droits et libertés enregistrée
ces dernières années. Déjà nombre de magistrats, d’avocats, d’organisations de
défense des droits de l’homme dénoncent un projet dangereux et liberticide.
De
par votre mandat, il vous échoit la responsabilité d’informer les citoyennes et
les citoyens de la nature et du contenu de ce projet de loi. La ligue des
droits de l’homme se tient à votre disposition pour vous accompagner dans ce
travail. Nous comptons sur votre présence à nos côtés pour mener ce combat pour
un état de droit démocratique.
Corsicainfurmazione
Corsicainfurmazione
mardi 13 juin 2017
Audience avec le Préfet de Corse
Une délégation de la ligue des droits de
l'homme a été reçue par le préfet de Corse, Bernard SCHMELTZ, ce mardi
après-midi.
Elle a fait part de ses inquiétudes quant au projet gouvernemental de loi antiterroriste, quant au Fijait et à son application en Corse. Elle a abordé le traitement des
mouvements de jeunesse ces derniers mois et particulièrement la situation de Maxime Beux.
A l'issue de cette audience, la LDH a tenu un point presse devant
la préfecture de Corse à Ajaccio.
Corse-Matin 14/06 :
Alta Frequenza
(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Une délégation de la Ligue des Droits de l’Homme a été reçue ce mardi après-midi par le préfet de Corse, Bernard Schmeltz. La LDH souhaitait aborder avec le représentant de l’Etat dans l’île notamment la question sécuritaire, le projet de loi gouvernemental contre le terrorisme, ainsi que le traitement des mouvements de jeunesse de ces derniers mois. Des sujets qui agitent à divers degrés la société corse et que, même s’il n’a pas de compétence directe en la matière, le préfet doit prendre en compte tant les situations qui en découlent concernent la problématique de l’ordre public.
Communiqué de soutien aux journalistes menacés
"La
LDH apporte son soutien aux journalistes qui ont été victimes de
menaces alors qu'ils exerçaient leur métier en marge d’une
audience au tribunal correctionnel de Bastia ce mardi 13 juin. Ces
agressions sont inacceptables. Partout où il intervient, quel que
soit le sujet qu'il traite, un journaliste doit être respecté.
C'est une exigence démocratique qui ne connait pas de dérogation."
France 3 Corse Via Stella
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