Pages
- ACCUEIL
- TEXTES DE REFERENCE DE LA LDH CORSICA
- DOSSIERS
- Rapports d'activités de la section
- Huit heures pour la solidarité - 2007/2012
- Fusillés de la Guerre 1914-1918
- Solidarité avec la section LDH de Bayonne
- Solidarité avec la Section LDH de Nouvelle-Calédonie
- Vidéos - archives
- "Appel contre les assassinats et la loi de la jungle"- 2013
- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
samedi 7 avril 2018
vendredi 6 avril 2018
jeudi 5 avril 2018
A GAZA, L’ARMÉE ISRAÉLIENNE TUE : L’INACTION INTERNATIONALE AUSSI !
"A Gaza, au
cours d’une manifestation pour le droit au retour qui a mobilisé plus de 30 000
personnes, seize Palestiniens ont été tués, samedi 30 mars. Selon le ministère
de la Santé de Gaza, ce sont aussi 1 400 Palestiniens qui ont été blessés, dont
758 par balles réelles.
La Ligue des droits de l’Homme condamne fermement la répression de
cette manifestation pacifique, ne menaçant en rien la sécurité d’Israël, ainsi
que l’usage par l’armée israélienne de tirs à balles réelles à l’encontre des
manifestants. Le gouvernement israélien qui en a donné l’ordre doit être
condamné sans réserve par la communauté internationale.
La liberté de manifester est un droit fondamental et l’usage de balles
réelles à l’encontre de manifestants interdit par le droit international. Mais
comment parler de droits quand il s’agit, pour les Palestiniens, d’un déni
permanent depuis des décennies ? Comment faire entendre raison dans la
spirale d’une situation coloniale qui conduit le gouvernement israélien à
ordonner ces crimes ?
Pour la LDH, aucune démocratie ne peut prétendre l’être et réprimer par les
armes les manifestations.
La situation à Gaza où vivent près de deux millions de personnes est, on le
sait, catastrophique : enfermement, chômage, pauvreté, faible accès à
l’électricité, pollution de l’eau et épuisement des nappes phréatiques. Gaza
est au bord de l’asphyxie.
Face à un défi humanitaire et politique, la LDH rappelle que s’il n’y a pas
de solution militaire à ce conflit, le statut quo n’est pas non plus tenable
pour les Palestiniens enfermés à Gaza et occupés en Cisjordanie.
La communauté internationale, en laissant se prolonger cette situation,
est, elle aussi, responsable des exactions qui se commettent en toute impunité.
Tout laisse présager une poursuite du mouvement et d’autres affrontements,
coûteux en vies humaines : il faut agir vite.
Les armes tuent. Le silence et l’inaction aussi."
lundi 2 avril 2018
Comité corse de solidarité avec la Catalogne Cumitatu corsu di sulidarità cù a Catalogna
Texte d’appel à l’initiative de François
ALFONSI (ancien député européen), Marie-Pascale CASTELLI (enseignante à l'Université de Corse), MINICALE, André
PACCOU (délégué de Corse de la ligue des droits de l’homme), François TORTOS -
lundi 02 avril 2018
Notre attachement aux libertés publiques
et à la démocratie, à la liberté d’expression et d’opinion, nous conduisent à
dire notre vive inquiétude face à la situation en Catalogne.
Les débordements policiers et les
embastillements de responsables associatifs et politiques et d’élus
indépendantistes par l’Etat espagnol constituent un préjudice considérable aux
principes démocratiques qui doivent être ceux de l’Union Européenne.
Nous n’acceptons pas que Madrid obère le
processus démocratique par la mise hors-jeu de ses adversaires politiques, avec
l’appui de l’institution judiciaire.
Nous refusons cette dérive répressive.
Nous demandons la remise en liberté
immédiate des personnes détenues et l’arrêt des poursuites judiciaires engagées
pour tous les dirigeants catalans concernés.
Nous demandons le respect des résultats du
vote intervenu en Catalogne le 21 décembre 2017 et la mise en place d’un
gouvernement autonome conforme à la majorité des urnes.
Nous en appelons à un retour, au plus
vite, de toutes les garanties démocratiques qui fondent l’Etat de droit afin
que soit organisé un référendum permettant au peuple catalan de décider de
l’avenir de la Catalogne.
Nous invitons toutes celles et ceux qui
veulent défendre la démocratie à un débat en vue de constituer un comité corse
de solidarité avec la Catalogne jeudi 5 avril 2018 de 18h30 à 21h à
l’Université de Corse – UFR de droit – Campus Mariani – Corte
Attaccati chì no semu à e
libertà pùblicche è à a dimucrazìa, cum’è à a libertà di sprissione
è d’upinione, ci tocca à dì a nostra grande inquitùdine in quant’è di a
situazione in Catalogna.
E brutalità pulizzere è l’imprigjunamentu
d’uni pochi di i capi assuciativi è pulìtichi, è d’eletti indipindentisti
catalani da u Statu spagnolu custituèghjanu un prighjudiziu tremendu contr’à i
fundamenti dimucràtichi ch’avarìanu da esse quelli di l’Unione Aurupea.
Ùn si pò accittà chì Madrid agisca cusì
contr’à un prucessu dimucràticu, calcichendu i so avvirsarii puliìtichi, cù
l’appoghju di l’istituzione ghjudiziare.
Ricusemu ssa strada gattiva di a
ripressione.
Dummandemu ch’elli sìanu mullati sùbitu
tutti quelli chì sò sempre incarciarati, è ch’elle còmpiinu sùbitu avà tutte e
prucidure ghjusdiziare contr’à i capipartiti catalani incausati.
Dummandemu ch’elli sìanu rispittati i
risultati dill’alizzioni catalane di u 21 di dicembre scorsu, è a stallazione
d’un guvernu in accordu cù a magiurità sciuta da u votu.
Lampemu una chjama par ch’elle sìanu
rimesse à u più prestu tutte e guaranzìe dimucràtiche chì fòndanu un Statu du
dirittu, è ch’ellu sìa urganizatu unu referendum par parmette à u pòpulu
catalanu di dicide di l’avvene di a Catalogna.
Invitemu tutti quelli, omi è donne, chì
vòlenu difende a dimucrazia, à un dibàttitu par custituisce un Cumitatu Corsu
di Sulidarità cù a Catalogna :
Ghjovi 5 d’Aprile 2018 in Corti
Da 6 ore è mezu à 9 ore di sera
samedi 31 mars 2018
Communiqué :
Lundi 26 mars, le directeur régional des finances aurait précisé à un secrétaire d’Etat, qu’en matière de contrôle fiscal, il ne ciblait « que les Corses, exclusivement les Corses, pas les étrangers ni les continentaux ». Lors de sa présentation du personnel, il aurait également usé de cette distinction entre Corses et non Corses. Des syndicalistes ont fait part publiquement de leur émotion. Cette affaire n’est pas une simple polémique. Si les faits étaient avérés, ils relèveraient d’une discrimination. La ligue des droits de l’homme soutient la démarche du président de l’Assemblée de Corse qui a adressé un courrier au premier ministre. A son tour, elle demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
mercredi 28 mars 2018
Lettre ouverte pour une amnistie utile et nécessaire : mener le débat
Contribution au débat : lire sur Corsenetinfos "Une improbable amnistie" de Jacques RENUCCI
Semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme - 19 - 25 mars
Dans le cadre de cette semaine d'action en direction des jeunes, la section est intervenue à l'EREA (établissement régional d'enseignement adapté) à Ajaccio et au Collège de Porticcio.
A la demande des établissements, nous avons rencontré des élèves de troisième et échangé avec eux sur les discriminations racistes et antisémites.
Rappelant les engagements de la LDH et sa création avec l'affaire Dreyfus, nous avons été à l'écoute de ces collégiens qui nous ont fait part de leur expérience, de leur compréhension et exprimé leurs inquiétudes. Des faits relevant de l'histoire comme de l'actualité ont été abordés.
Au cours des échanges, la DUDH, au travers notamment de son article 1, a été particulièrement citée et expliquée comme une référence. L'affiche bilingue français-corse de cette déclaration, réalisée par la section, a été remise aux élèves.
mardi 27 mars 2018
samedi 24 mars 2018
vendredi 23 mars 2018
Plaidoiries pour les droits de l'Homme
La section a lancé et organisé en partenariat avec l'Académie de Corse un concours de plaidoiries pour les droits de l'Homme.
Ce concours s'adresse à tous les lycéennes et lycéens de l'Académie.
Deux thématiques ont été définies et proposées pour cette année scolaire :
- les droits des femmes (dimensions civiques, politiques, économiques et sociales)
- l'égalité des droits en rapport avec la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et toutes les formes de discrimination.
Ce sont quelques quarante élèves qui se sont portés candidats pour participer à ce concours.
Au cours de la semaine du 19 au 25 mars, la section est intervenue en direction des élèves candidats en Corse du Sud et en Haute Corse:
- le Vendredi 23 mars 2018 au Lycée Giocante de Casabianca en présence du bâtonnier Jean-Sébastien DE CASALTA, vice-président de la section.
- le Lundi 19 mars 2018 au Lycée Lætitia Bonaparte en présence du bâtonnier Jean-François CASALTA, membre du bureau de la section.
Ces rencontres ont été l'occasion de présenter la LDH et ses combats pour les droits et libertés.
Nos bâtonniers ont développé leur propos sur les missions de l'avocat et sur la structuration d'une plaidoirie.
Nos bâtonniers ont développé leur propos sur les missions de l'avocat et sur la structuration d'une plaidoirie.
Inscription à :
Articles (Atom)