Corse-Matin 14/01
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- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
mardi 15 janvier 2019
lundi 14 janvier 2019
La section présente à la Conférence sociale à Bastia
Conférence sociale à Bastia le 14
janvier - A l’invitation du président de l’Exécutif de Corse, la section
était présente à la conférence sociale organisée par les présidents de
l’exécutif et de l’Assemblée de Corse suite aux revendications des
« gilets jaunes » en Corse pour débattre des questions concernant les
prix du carburant et la cherté de la vie en Corse.
samedi 12 janvier 2019
Communiqué suite à la convocation des gilets jaunes d'Ajaccio au commissariat
« Les gilets jaunes d’Ajaccio sont actuellement convoqués au commissariat suite à leur action sur la voie publique. La ligue des droits de l’Homme constate que les personnes impliquées se sont inscrites dans une action symbolique d’un mouvement qui s’étend bien au-delà de la Corse.
A la connaissance de la Ldh, aucun fait de violence n’est reproché aux personnes qui sont entendues. Elles ont agi avec discernement et responsabilité. La LDH soutient les demandes de justice sociale des gilets jaunes rappelant la nécessité d’une réponse non pas répressive, qui ne ferait qu’accroître les incompréhensions et vivifier les amertumes, mais politique. »
vendredi 11 janvier 2019
Solidarité avec les manifestations des artisans de la paix à Baiona et Bilbo ce 12 janvier
La LDH de Corse soutient l’appel
« Sur le chemin de la paix et du vivre ensemble : Maintenant les
prisonnier.e.s ». Les artisans de la paix se rassembleront à Bilbao
et à Bayonne le 12 janvier pour dire à Madrid et à Paris que les conditions
d’une paix juste et durable ne sont pas encore réunies. Ce sont 47 prisonniers
politiques en France qui attendent la levée de leur statut Dps ou leur
rapprochement ou leur libération conditionnelle. Parmi eux, 10 femmes et 3
détenus incarcérés depuis 30 ans ! En Espagne, ce sont près de 220
prisonniers, dont 21 souffrent de maladies graves, qui sont dispersés à
plusieurs centaines voire des milliers de kilomètres de leur famille.
Dans la poursuite de notre
solidarité en lien avec la LDH de Bayonne, avec Bake Bidea (le chemin de la
paix), après notre participation à la grande manifestation des Artisans de la
Paix, à Paris le 9 décembre 2017, nous nous associons à nouveau à toutes les
volontés de la société civile basque qui exigent l’abandon des mesures
d’exception pour construire une paix juste et durable. De la conférence
internationale d’Aïete en 2011 au désarmement et à la dissolution de ETA,
« le chemin vers la paix » suppose l’implication des états français
et espagnols pour le respect des droits.
Dans un contexte instable marqué
par de nombreux conflits et le recul des libertés, la mobilisation des artisans
de la paix au Pays Basque est une lumière pour toutes celles et ceux qui regardent
vers un avenir démocratique.
mardi 8 janvier 2019
SORTIR DU CYNISME EN MÉDITERRANÉE
Communiqué LDH
Depuis le 22 décembre, le navire Sea-Watch 3 erre dans les eaux méditerranéennes entre l’Italie et Malte avec à son bord, 32 naufragés, dont un bébé d’1 an, deux enfants de 6 ans et 7 ans, trois adolescents non accompagnés et quatre femmes. Le navire See-Eye, avec dix-sept réfugiés, se trouve dans la même errance depuis le 29 décembre.
Les personnes recueillies et les équipages de ces ONG allemandes sont épuisés, avec un mauvais temps qui rend la navigation périlleuse. Les équipes médicales à bord alertent aussi quant aux vivres disponibles et aux réserves d’eau restreintes. Pourtant, Malte, l’Italie et l’Espagne refusent l’accès de ces deux bateaux dans un de leurs ports, les autorités maltaises accordant seulement un abri au large de leurs côtes mais sans possibilité d’accostage.
Depuis des semaines maintenant, les deux équipages cherchent désespérément un port pour accéder à des secours de première nécessité et mettre en place le transfert des migrants, notamment en Allemagne et aux Pays-bas, qui ont déclaré accepter d’en prendre en charge une partie.
Depuis le 22 décembre, le navire Sea-Watch 3 erre dans les eaux méditerranéennes entre l’Italie et Malte avec à son bord, 32 naufragés, dont un bébé d’1 an, deux enfants de 6 ans et 7 ans, trois adolescents non accompagnés et quatre femmes. Le navire See-Eye, avec dix-sept réfugiés, se trouve dans la même errance depuis le 29 décembre.
Les personnes recueillies et les équipages de ces ONG allemandes sont épuisés, avec un mauvais temps qui rend la navigation périlleuse. Les équipes médicales à bord alertent aussi quant aux vivres disponibles et aux réserves d’eau restreintes. Pourtant, Malte, l’Italie et l’Espagne refusent l’accès de ces deux bateaux dans un de leurs ports, les autorités maltaises accordant seulement un abri au large de leurs côtes mais sans possibilité d’accostage.
Depuis des semaines maintenant, les deux équipages cherchent désespérément un port pour accéder à des secours de première nécessité et mettre en place le transfert des migrants, notamment en Allemagne et aux Pays-bas, qui ont déclaré accepter d’en prendre en charge une partie.
Les différents pays de l’Union européenne se renvoient la balle et l’indécision rend chacun complice d’un risque mortel. Face à cette urgence humanitaire, la France doit sortir de l’indifférence cynique actuelle et prendre l’initiative de sortir de cette impasse inhumaine.
La LDH de Corse a saisi, sans réponse à ce jour, la préfecture de l’Ile pour que soit rapidement proposé le débarquement de ces naufragés. Les dirigeants de la Collectivité de Corse ont exprimé publiquement leur disponibilité pour accompagner une telle décision.
Une solution rapide est donc possible. Il revient à l’Etat de faire ce geste et de mettre fin à un cauchemar qui peut tourner au drame à chaque instant.
Paris, le 8 janvier 2018
Sept organisations appellent la France à agir au plus vite pour mettre à l’abri les rescapés du Sea Watch et du Sea Eye - Communiqué :
"Il y a
urgence : deux navires de sauvetage affrétés par les ONG allemandes Sea
Watch et Sea Eye sont bloqués en mer depuis plus de 15 jours avec à leurs
bords, 49 migrants, dont des enfants, considérablement affaiblis. Nous
demandons à la France de mettre immédiatement à l’abri ces rescapés dans un
port sûr et de jouer un rôle moteur pour définir à l’échelle européenne un
mécanisme de sauvetage et d’accueil des personnes en détresse en mer
Méditerranée.
Ces 49 personnes,
fuyant les guerres et la misère, traumatisées par les violences subis en Libye
– où la torture et le trafic d’êtres humains demeurent d’actualité comme l’a
confirmé le mois dernier un rapport détaillé des
Nations Unies – se retrouvent aujourd’hui à la dérive dans les
eaux maltaises sans pouvoir accoster sur l’île. Les deux bateaux ont été
autorisés à entrer dans les eaux territoriales pour se protéger des intempéries
de la haute mer mais ne sont pas autorisés à débarquer sur ses côtes.
En mer depuis
plusieurs semaines, les équipages sont en manque d’eau potable et ne peuvent
donc pas apporter une réponse satisfaisante à la dégradation de l’état de santé
des personnes secourues.
Malgré l’urgence de cette situation, et
alors que le Haut-Commissariat aux Réfugiés vient de publier le chiffre de 2262
migrants morts en Méditerranée en 2018, aucun Etat européen n’a encore accepté
de faire entrer ces embarcations dans l’un de ses ports. Ce, en violation de
nombreuses obligations issues du droit international, à commencer par le
principe de non refoulement, l’assistance à personne en danger et le droit
d’asile.
La fermeture des ports et les mesures
d’intimidation prises contre les ONG engagées dans le secours en mer par les
pays européens condamnent des personnes en détresse à se noyer en Méditerranée
ou à être ramenées en Libye où elles sont exposées à un niveau de violence
extrême.
Nos organisations demandent à la France de
prendre des mesures concrètes pour que ces rescapés soient mis hors de danger
le plus rapidement possible et débarquent dans un port sûr. Elle doit
également garantir l’accès au territoire européen pour les personnes en quête
de protection et de promouvoir une réelle politique d’accueil, en Europe comme
sur son propre territoire."
Signataires
: Emmaüs France, Cimade, Emmaüs International, Gisti, Médecins du Monde,
Médecins sans frontières, Secours catholique
mercredi 2 janvier 2019
Communiqué - Soutien à Jean-Marie Dominici, conservateur de la réserve naturelle de Scandula, suite aux insultes qui l'ont visé
"La ligue des droits de l'homme condamne les inscriptions insultantes et menaçantes qui ont visé nommément Jean-Marie Dominici, conservateur de la réserve naturelle de Scandula.
Elle tient particulièrement à rappeler ce que représente la réserve naturelle pour la préservation d’une biodiversité et d’un environnement sain en Corse et l’engagement de son conservateur au service de cette cause.
Toutes les menaces sont inacceptables. Une intimidation visant un homme public est une agression contre la démocratie. La LDH en appelle à la justice pour garantir son fonctionnement normal. Elle apporte son entier soutien à Jean-Marie Dominici."
lundi 31 décembre 2018
Réfugiés en danger sur le Sea Watch 3
Il y a une semaine, le 25 décembre, alerté par l'équipage du Sea Watch 3, la Ligue des droits de l'Homme écrivait une lettre à la préfète de Corse : " Ces jours-ci, le navire Sea Watch 3, engagé dans le sauvetage de réfugiés en Méditerranée a recueilli 33 personnes dont 6 enfants. Il est actuellement au sud de la Sicile. Comme il fallait s’y attendre, Malte et l’Italie refusent l’accostage de ce navire dans un de leurs ports. Pour sa part, l’Espagne vient d’autoriser le 22 décembre l’accostage du navire d’une ONG espagnole Proactive Open Arms avec à son bord plus de 300 migrants.
Dans ce contexte, seule la France peut donner une réponse rapide à la situation de détresse dans laquelle se trouvent l’équipage et les réfugiés du Sea Watch 3. "
Face à l'urgence d'un accueil des réfugiés, la LDH précisait " la Corse étant la côte la plus proche que peut atteindre le Sea Watch 3. nous vous demandons d’intervenir auprès du gouvernement afin de secourir les 33 personnes actuellement à bord du Sea Watch 3. Selon les informations à notre disposition notamment par l’intermédiaire d’un contact que nous avons établi avec l’équipage lors de l’accostage du Sea Watch 3 le mois dernier pour ravitaillement à Bonifacio, le navire se situe à 3 à 4 jours des côtes corses. Il est impératif qu’il puisse se diriger au plus vite vers la Corse pour y accoster."
Sans réponse depuis, alors qu'une tempête menace au large de Malte où se trouve le navire (voir message ci-dessous), la LDH renouvelle publiquement une demande d'intervention humanitaire de la part de l'Etat français.
(traduction approximative)
Migrants en Méditerranée : l’appel de la ligue des droits de l’homme Corse
Mercredi 2 janvier 2019 à 7:02Par Patrick Rossi et Patrick Vinciguerra, France Bleu RCFMLa ligue des droits de l’homme Corsica lance un appel aux autorités et demande à ce que la Corse puisse accueillir le Sea Watch 3, navire qui compte à son bord une trentaine de migrants.
Un accostage déjà refusé par Malte et l'Italie.
La Méditerranée ne doit plus être un cimetière
Selon la ligue, le navire n'est pas fait pour errer en mer aussi longtemps. Une demande a donc été faite à la préfète de Corse le jour de Noël.
Elsa Renaud, membre de la ligue des droits de l'homme pour la Corse. « Il faut agir d’urgence pour que la Méditerranée ne soit plus un cimetière. Il faut arrêter de jouer sur les peurs, arrêter de jouer sur un fantasme d’invasion. Je ne pense pas que la personne qui fuit son pays au risque de sa vie vienne pour envahir . Elle vient pour survivre».
dimanche 30 décembre 2018
Communiqué suite à la démission de sept médecins au service des urgences de l’hôpital d’Ajaccio
La LDH s’inquiète des conséquences que peut avoir la démission de plusieurs médecins au service des urgences de l’hôpital d’Ajaccio.
Comme l’indique le nom de ce service, il s’agit de garantir la prise en charge de personnes qui ne peuvent attendre pour être soignées.
Nous savons également que ce service permet à des personnes qui connaissent des difficultés sociales d’accéder aux soins.
Cette situation est préoccupante et ne peut perdurer.
La LDH demande à la direction de l’hôpital d’Ajaccio et à l’Agence Régionale de la Santé d’assurer au plus vite un accès aux soins pour tous et de répondre aux difficultés rencontrées par les personnels du service des urgences.
Corsenet infos
France 3 Corse Via Stella Corsica Sera, 30 décembre
Communiqué de A Salvia sur Corsenetinfos
Comme l’indique le nom de ce service, il s’agit de garantir la prise en charge de personnes qui ne peuvent attendre pour être soignées.
Nous savons également que ce service permet à des personnes qui connaissent des difficultés sociales d’accéder aux soins.
Cette situation est préoccupante et ne peut perdurer.
La LDH demande à la direction de l’hôpital d’Ajaccio et à l’Agence Régionale de la Santé d’assurer au plus vite un accès aux soins pour tous et de répondre aux difficultés rencontrées par les personnels du service des urgences.
Corsenet infos
France 3 Corse Via Stella Corsica Sera, 30 décembre
Communiqué de A Salvia sur Corsenetinfos
A Salvia, association de Défense des Droits des Usagers de la Santé s’inquiète de la démission de 7 médecins-urgentistes de l’Hôpital d’Ajaccio.
vendredi 28 décembre 2018
Communiqué - Soutien à Jean-Christophe SAVELLI
La Ligue des droits de l'homme condamne l'agression qu'a subie Jean-Christophe Savelli et lui apporte son soutien. La démocratie a pour fondement le réglement pacifique des conflits. Les pressions en tout genre, les menaces, les violences physiques ne sont pas acceptables. Il revient à la justice de protéger les citoyens contre les violences et de garantir le fonctionnement normal de la démocratie.
Corsicainfurmazione
Corsicainfurmazione
dimanche 23 décembre 2018
Face à l'extrême-droite, ne pas se taire
Par son délibéré rendu ce 19 décembre, la cour d’appel de Bastia n’a pas confirmé la condamnation pour injures publiques en première instance de Solange Massoni dans le procès qui l’opposait à André Paccou. La raison en est uniquement l’exception de prescription. Initiée il y a plus de trois ans par une plainte d’André Paccou, cette procédure aura été marquée par de nombreux dysfonctionnements du judiciaire.
Conférence de presse le 22 décembre à Bastia :
RCFM Journal 22/12 - 18 h (interview André Paccou)
RCFM Journal 23/12 - 8h (interview André Paccou)
RCFM Journal 23/12 - 12h (interview Jean-Sébastien de Casalta)
Corse-Matin 23/12 :
Corse-Matin 20/12 :
Conférence de presse le 22 décembre à Bastia :
RCFM Journal 22/12 - 18 h (interview André Paccou)
RCFM Journal 23/12 - 8h (interview André Paccou)
RCFM Journal 23/12 - 12h (interview Jean-Sébastien de Casalta)
Corse-Matin 23/12 :
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