lundi 25 mars 2024

Communiqué - "Retrait de la LDH du collectif « Pour une paix juste et durable au Proche-Orient »

La ligue des droits de l’Homme a décidé de se retirer du collectif corse « Pour une paix juste et durable au Proche-Orient». Elle considère inadmissibles des prises de parole lors de rassemblements visant à minorer, au fil du temps, les attaques du Hamas du 7 octobre voire à les ramener à un montage et une propagande israélienne ; elle rappelle la première phrase du texte qui a fondé le collectif en décembre 2023 « toutes les vies comptent, parce que nous condamnons tous les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité où qu’ils aient été commis, ceux du Hamas, ceux d'Israël ». Elle constate de plus, une position fluctuante au sein du collectif sur la demande de « libération immédiate de tous les otages » également inscrite comme une exigence dans le document constitutif du collectif. Elle observe que cette demande n’apparaissait pas sur l’appel à manifester à Ajaccio le 23 mars.

La LDH précise qu’elle n’est pas la seule organisation à s’être retirée du collectif et qu’elle poursuit son action. Récemment, elle a rencontré l’évêque de Corse à propos du risque de génocide à Gaza et de l’urgence à intervenir pour que cesse la politique destructive d’Israël envers les palestiniens de Gaza ainsi que sa politique de terreur qui vise les palestiniens de Cisjordanie. A chacun des partis politiques corses impliqués dans l’élection européenne hormis l’extrême-droite, elle a adressé une demande de soutien à la suspension de l’accord Europe-Israël dans le cadre de leur campagne."

Ajaccio, le 24 mars 2024

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Corse-Matin 26/03 :

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Appel du collectif à la marche du 23 mars :

La demande de libération immédiate des otages du Hamas inscrite dans la plateforme du collectif Pour une paix juste et durable au Proche-Orient comme une exigence prioritaire n'apparaît plus dans cet appel. Cette demande est également rappelée dans l'arrêt de la Cour internationale de justice qui établit un risque de génocide à Gaza ainsi que dans la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU demandant pour la première fois depuis le début du conflit un cessez le feu immédiat à Gaza. Le droit international considère la prise d'otages de civils comme un crime de guerre.