dimanche 14 décembre 2014

Conférence de presse "Pour le droit à des élections honnêtes" en présence d'Alta Frequenza, Corse-Matin, Corsenetinfos, France 3 Corse Via Stella et Rcfm


ARTICLE DE CORSENETINFOS

Ajaccio : La LDH Corsica revendique des élections honnêtes Rédigé par Maryline Santi le Samedi 13 Décembre 2014 à 15:28 | Modifié le Samedi 13 Décembre 2014 - 19:00                                                                                                                                                     "L'annulation des dernières élections municipales d'Ajaccio est un événement grave, qui remet sur le devant de la scène, la question du droit à des élections honnêtes. La décision du tribunal administratif de Bastia met en lumière les responsabilités de l'Etat". C’est ce qu’a dénoncé lors d'une Conférence de presse samedi à à Ajaccio, la LDH Corsica qui a rendu public le courrier relatif à cette élection adressé par la LDH nationale à Bernard Cazeneuve ministre de l’Intérieur.

Ajaccio : La LDH Corsica revendique des élections honnêtes
A l’approche des élections partielles municipales d’Ajaccio, plusieurs points ont été soulevés samedi matin à l'Octroi  par la LDH Corsica qui marquait une volonté de revendiquer le droit à des élections honnêtes. Une conférence de presse faite avant janvier, pour informer et ne pas intervenir lors de la campagne. La LDH Corse qui se situe en dehors et au-dessus des enjeux électoraux affirme que "sa démarche ne concerne pas que les Ajacciens. Les territoriales sont aussi concernées, notamment au niveau des procurations qui atteignent aujourd’hui un poids conséquent  dans chaque scrutin, ce qui demanderait une exigence des contrôles bien plus efficace".

Concernant l’élection municipale d’Ajaccio et son annulation.

Sans intention d’interférer dans le débat municipal, la LDH Corsica juge ce qui s’est passé au mois de mars dernier extrêmement grave. Tout d’abord la révélation par le TA de Bastia d’un système de fraude organisée, mais aussi, intégrée dans ce système, la perspective de la mise en cause possible du commissariat d’Ajaccio. Aucun discours « anti flics » assurera la section, mais des responsabilités individuelles qu’il s’agira de déterminer et d’annoncer aux citoyens. Les responsabilités institutionnelles ne sont pas assez soulevées au goût de la LDH corse, et les autorités de la République  rarement mises en cause. Les citoyens sont en droit de savoir ce qui se passe exactement à ce sujet. Y aurait-il en plus d’un déni de démocratie un déni institutionnel ?

Une lettre de la ligue nationale à Bernard Cazeneuve ministre de l’intérieur

La LDH Corsica a fait part du jugement du 23 octobre 2014 du tribunal administratif de Bastia (annulation des élections municipales d’Ajaccio) à la LDH au niveau national. Cette dernière a considéré que l’affaire était suffisamment grave pour interpeller directement le ministre de l’Intérieur et lui demander le déclenchement d’une enquête ouverte (cf courrier du 13 novembre 2014). Les responsabilités doivent clairement être établies. Laisser les choses en l’état signifierait  à d’autres municipalités qu’elle pourrait prendre exemple sur Ajaccio en toute impunité. En matière de fraude électorale et de fraude en général il ne faut pas laisser les choses impunies sous peine de donner des idées à d’autres.

La loi plus ferme en matière d’établissement des procurations

La LDH Corsica a également insisté sur l’importance prise aujourd’hui par le vote par procuration et sur l’exigence démocratique d’un respect de la loi en matière d’établissement de ces procurations et de leur enregistrement par les autorités compétentes.
Il existe une responsabilité administrative où l’état est mis devant ses responsabilités mais aussi des commissions qui sont chargées de vérifier les listes électorales. Le 21 novembre dernier, le site Localtis, qui dépend de la caisse des dépôts et consignations, a fait état d’un audit de l’inspection générale de l’administration (IGA) sur le processus de mise à jour des listes électorales. Il a conclu sévèrement sur les commissions qu’elle qualifie de système dépassé, avançant le chiffre de 1 million d’électeurs mal-inscrits au niveau national. Des commissions qui ne garantissent donc ni l’impartialité, ni le sérieux du processus de révision. (Cf Photo)
Le document fait aussi état du peu de contestations qui remontent au ministère de l’intérieur. Dans un second courrier la LDH corse, exprime son désaccord à ce sujet, puisqu’elle-même depuis 2001 a signalé plusieurs anomalies lors de différents scrutins.
LIEN : CORSENETINFOS

ARTICLE DE CORSE - MATIN

RCFM : Conférence de presse et interview d'André Paccou à la une des éditions de ce jour.