PAS DE CONQUETES SOCIALES SANS LIBERTES SYNDICALES
Il est du devoir des syndicalistes de se battre pour sauver les emplois et le développement
économique et social de nos territoires.
Il est du devoir des syndicalistes de rétablir des liens sociaux trop souvent rompus par
désespoir social.
Il est du devoir des syndicalistes de dénoncer les stratégies des actionnaires, affairistes et
liquidateurs, qui ont pour seul objectif de s’enrichir au détriment de tous les autres.
Il est du devoir des syndicalistes d’alerter sur les politiques économiques désastreuses menées
par les gouvernements successifs.
C’est pour avoir accompli leurs devoirs de syndicalistes que les 8 de Goodyear viennent
d’être condamnés à 24 mois de prison dont 9 mois fermes !
Après 7 ans de lutte face à la multinationale Goodyear marqués de conflits durs avec un
patronat violent, usant de manœuvres indignes, l’entreprise a finalement fermé ses portes pour
s’installer en Russie. Rien n’est dit de la violence des employeurs qui, face à des propositions
pour maintenir et développer l’emploi, ne répondent que par le mépris, les licenciements et la
répression.
C’est une des condamnations pénales les plus lourdes de ces 30 dernières années. Cette
condamnation s’inscrit dans un mouvement de criminalisation de l’action syndicale qui
s’accentue jour après jour. La répression syndicale est une stratégie qui va bien au-delà des
rangs du patronat puisque le procureur de la république a décidé de poursuivre les militants de
Goodyear, alors même que l’entreprise avait abandonné toutes les plaintes.
Le gouvernement a décidé d’intimider tous les salariés qui se battent pour leurs droits et leurs
emplois. Ce sont les fondements même de notre démocratie qui sont atteints lorsque les
libertés syndicales sont attaquées. Les huit militants doivent être relaxés.
Subsidiairement, la corse est confrontée à des déserts syndicaux soigneusement entretenus par
le patronat local, les sous-effectifs des inspections du travail, le silence des élus et de la justice
C’est à l’appel de toutes les organisations syndicales de Corse, de plusieurs partis politiques et
de nombreuses associations que le rassemblement se tiendra. Une présence massive est
nécessaire.
Pages
- ACCUEIL
- TEXTES DE REFERENCE DE LA LDH CORSICA
- DOSSIERS
- Rapports d'activités de la section
- Huit heures pour la solidarité - 2007/2012
- Fusillés de la Guerre 1914-1918
- Solidarité avec la section LDH de Bayonne
- Solidarité avec la Section LDH de Nouvelle-Calédonie
- Vidéos - archives
- "Appel contre les assassinats et la loi de la jungle"- 2013
- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.