vendredi 17 avril 2015

La section condamne avec force la violente agression dont a été victime le directeur adjoint de l'Agence Régionale de Santé.

Au nom de la LDH de Corse, la présidente de la section a adressé un message de soutien et de solidarité à Monsieur Jean Houbeaut ainsi qu'à sa famille.

jeudi 16 avril 2015

Conférence de presse de la section samedi 18 avril - Bar l'Octroi à Ajaccio

La laïcité est au cœur des débats politiques. Elle mobilise l’école et d’autres institutions. Elle a été un des fondements des mobilisations après les attentats de Paris en janvier dernier.

Pour la ligue des droits de l’Homme, la laïcité est une référence majeure, constitutive de son identité. Dans le contexte actuel, elle ne peut rester inactive.

Très prochainement, à Bastia,  elle organisera un grand débat « La Corse, terre de laïcité ». Lors d’une conférence de presse, elle précisera les enjeux de ce débat ainsi que les participants et les questions qui seront abordées.

lundi 13 avril 2015

Processus d'apaisement : lettre ouverte du bureau de la section aux élus territoriaux

"Mesdames, Messieurs les élus                                                                                                      
 de l’Assemblée de Corse                                                                                                                             et du Conseil Exécutif de Corse

Ces dernières décennies, les Corses ont vécu au rythme des cycles de violence et de répression. Aujourd’hui, avec le dépôt des armes par le FLNC et grâce au travail politique de l’Assemblée de Corse, un processus d’apaisement durable est possible. Marqué par les hésitations et le manque d’ambition, le débat engagé par le gouvernement demeure incertain.

Nul ne peut ignorer que ce processus s’inscrit dans une crise sociale et économique profonde. Son échec ouvrirait la porte au renoncement démocratique, au repli xénophobe, à d’autres violences.

Les Corses veulent le développement. Ils veulent maîtriser leur destin en s’inscrivant autrement dans la République, sans rien perdre de leur singularité. Ils revendiquent de nouveaux droits, une nouvelle citoyenneté.

Pour avancer, deux obstacles doivent être levés. Il faut que cesse l’activisme antiterroriste qui continue à jeter le trouble. Nous savons les blessures profondes qu’ont laissées quarante années de violence et de répression. Mais il faut avoir le courage de porter au débat l’amnistie et toutes les autres questions de nature à contribuer au processus d’apaisement en cours et construire l’avenir.

L’avenir, c’est aussi la nécessité de garantir la singularité corse dans la République. Rien ne sert de retarder sans cesse l’échéance puisque les réponses réglementaires et législatives atteignent leurs limites. Le courage politique consiste également  à ouvrir le chantier républicain d’une réforme constitutionnelle.

Considérant l’importance de votre contribution au processus en cours, la ligue des droits de l’homme vous demande, Mesdames et Messieurs, de renouveler votre engagement pour l’apaisement, en affirmant auprès du gouvernement, la nécessité de lever ces obstacles.

Le bureau de la section LDH Corsica."

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Article de Corse-Matin du 15/04


Communiqué de la section sur le projet de loi relatif au renseignement

La ligue des droits de l’Homme exprime sa plus vive inquiétude sur le projet de loi sur le renseignement. Présenté comme une loi antiterroriste, ce projet va du terrorisme à la défense nationale en passant par l’encadrement des mouvements de masse, ce qui peut impliquer des associations, des partis, et ce au titre de la « prévention des violences collectives » ou d’une atteinte aux « intérêts économiques ou industriels essentiels de la France ». Toute mobilisation dénonçant des pratiques industrielles néfastes tombera sous le coup de la loi. Le projet actuellement débattu à l’Assemblée nationale constitue une menace pour les libertés politiques.
 Les citoyens corses sont particulièrement au fait des pratiques de traçage sans limite et de fichage systématique qu’utilise l’Etat. Celles-ci reposent sur l’idée de « tous dangereux », « tous coupables ». Avec le projet de loi sur le renseignement, ces pratiques liberticides seront aggravées : création de « boîtes noires » destinées à scanner le Web indistinctement, collecte de masse de données personnelles, durée de conservation allongée jusqu’à cinq ans pour certaines données, opacité des moyens d’exploitation de ces données… Et que l’on ne se méprenne pas sur la Commission nationale de surveillance des techniques de renseignement, soi-disant garante des libertés. Faute de pouvoirs et de moyens nécessaires, elle ne pourra pas accomplir sa mission. Par ailleurs, le premier ministre pourra passer outre son avis. Le gouvernement se refuse à un contrôle systématique et indépendant a priori des demandes des services spécialisés et organise un contrôle a posteriori illusoire. La saisine du juge administratif restera illusoire et le secret-défense pourra être invoqué sans autre forme de procès.
 La liberté et la sûreté, qui sont les garanties dont dispose chaque citoyen contre l’arbitraire, sont en péril. Ces droits naturels et imprescriptibles sont reconnus par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Débattre des pouvoirs de surveillance de l’Etat sur les citoyens, c’est rappeler qu’en démocratie, « la liberté est la règle, la restriction de police, l’exception ». Débattre aujourd’hui du projet de loi sur le renseignement, c’est exiger un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement. La section de Corse de la LDH demande aux parlementaires corses de porter cette exigence démocratique.

REPORTAGE FRANCE 3 CORSE à 5' 40'' dans le Corsica Sera du 14/04 avec une interview de Jean-Sébastien De Casalta, vice-président de la LDH Corsica

vendredi 10 avril 2015

La section s'est exprimée sur la situation carcérale de Nicolas Battini

Article de corsematin.com


Publié le  La ligue des droits de l’homme est à son tour montée au créneau pour dénoncer le jugement qui était infligé à Nicolas Battini qui a choisi de reprendre ses études. Incarcéré à la prison de Bois d’Arcy, le jeune militant nationaliste a demandé à être transféré dans un autre établissement pénitentiaire plus adapté afin de pouvoir poursuivre « décemment » ses études par correspondance. Une requête refusée par le juge et les autorités pénitentiaires. Un bras de fer est actuellement engagé avec le jeune homme.

Article de Corse-Matin 11/04 :

lundi 6 avril 2015

Processus d'apaisement : communiqué du bureau de la section

La ligue des droits de l’Homme participe activement à la coordination « pour une voie politique » initiée par Corsica libera. Alors que se profile un débat sur l’amnistie à l’Assemblée de Corse, la LDH précise quels sont, pour elle, les enjeux de la période actuelle. Ces dernières décennies, les Corses ont vécu au rythme des cycles de violence et de répression. Aujourd’hui, avec le dépôt des armes par le FLNC et grâce au travail politique de l’Assemblée de Corse, un processus d’apaisement durable est possible. Marqué par les hésitations et le manque d’ambition, le débat engagé par le gouvernement demeure incertain.  
Nul ne peut ignorer que ce processus s’inscrit dans une crise sociale et économique profonde. Son échec ouvrirait la porte au renoncement démocratique, au repli xénophobe, à d’autres violences. Les Corses veulent le développement. Ils veulent maîtriser leur destin en s’inscrivant autrement dans la République, sans rien perdre de leur singularité. Ils revendiquent de nouveaux droits, une nouvelle citoyenneté.  
Pour avancer, deux obstacles doivent être levés. Il faut que cesse l’activisme antiterroriste qui continue à jeter le trouble. Nous savons les blessures profondes qu’ont laissées quarante années de violence et de répression. Mais il faut avoir le courage de porter au débat l’amnistie et toutes les autres questions de nature à contribuer au processus d’apaisement en cours et construire l’avenir. L’avenir, c’est aussi la nécessité de garantir la singularité corse dans la République. Rien ne sert de retarder sans cesse l’échéance puisque les réponses réglementaires et législatives atteignent leurs limites. Le courage politique consiste également  à ouvrir le chantier républicain d’une réforme constitutionnelle.  

Le bureau de la section de Corse de la LDH : Jean Claude Acquaviva, Maryline Antoni, Jean-Pierre Arrighi, Antonin Bretel, Frédérique Campana, Jean Sébastien De Casalta, Claudette Dézert, Gérard Mortreuil, André Paccou, Christine Paccou-Mattei, Elsa Renaut, Dominique Renucci, Sampiero Sanguinetti, Marie Louise Serra, Michèle Zevaco. 

LIEN : CORSENETINFOS

vendredi 3 avril 2015

Assises départementales de la mobilisation de l'Ecole et de ses partenaires pour les valeurs de la République, jeudi 2 à Ajaccio

Répondant à l'invitation du Préfet de Corse et du Recteur de l'Académie de Corse, la section était présente à cette journée de réflexion. Elle a participé à l'atelier "Comment mobiliser les acteurs associatifs, le monde économique et la société civile pour soutenir l'action de l'école dans la lutte contre les déterminismes sociaux et territoriaux ?".

lundi 23 mars 2015

La section présente à l'hommage rendu à Jean Leccia ce lundi matin

A l'appel de sa famille, un rassemblement a lieu à 11h au Conseil Général de Haute-Corse.
La section apporte son soutien à la famille de Jean Leccia qui en toute dignité exprime une demande de justice.
La LDH s'associe à cette juste demande rappelant que l'insupportable liste d'assassinats non résolus pèse sur la société corse et que l'impunité contribue à nourrir les violences.

dimanche 15 mars 2015

Conférence de presse LDH Corsica - Ghjuventù tocca à noi : "L'antiterrorisme tourne le dos à l'apaisement"en présence d'Alta Frequenza, de Corsenetinfos, de France 3 Corse, de Rcfm

Reportage France 3 Corse Via Stella

Article Corsenetinfos

Article Alta Frequenza :

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - « L’antiterrorisme tourne le dos à l’apaisement ! » La Ligue des Droits de l’Homme et Ghjuventù Tocca à Noi ont délivré ce message on ne peut plus clair à l’occasion d’une conférence de presse commune samedi à Ajaccio. Les deux associations avaient décidé de s’exprimer ensemble sur les interpellations de militants nationalistes intervenues ces derniers mois ou encore sur les « dangers de l’antiterrorisme ». Selon elles, il ne s’agit pas d’une justice « normale », « sereine », elle est même aux yeux des associations un « anachronisme » au regard du processus de paix engagé en Corse depuis l’an passé et l’annonce par le FLNC de l’abandon de la lutte armée. Toujours dans la quête du renforcement du processus d’apaisement entre l’île et l’Etat, la question du rapprochement des prisonniers politiques et celle de l’amnistie restent primordiales. Si aujourd’hui cette dernière demande en particulier fait quasiment l’unanimité au sein de la représentation politique insulaire, il appartient désormais au gouvernement de préciser sa position pour entrevoir une lueur d’espoir et un avenir meilleur.

Alta Frequenza Interview Elsa Renaut - LDH Corsica

Alta Frequenza Interview Antony Ragas-Colonna - Ghjuventù Tocca à noi