jeudi 7 mars 2019

Communiqué : « Avec les associations manifestons contre les violences faites aux femmes »

« Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes - et non pas « journée de la femme », comme on l’entend trop souvent -, est l’occasion de rappeler ce combat constant, quotidien et universel face à la vivacité et aux résistances du patriarcat.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : En Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices. Ailleurs, des femmes luttent encore pour des droits fondamentaux comme le respect de l’intégrité de leur corps, de leurs choix matrimoniaux, comme l’accès à l’emploi, à des droits familiaux qui ne les réduisent pas à l’état de mineures, à l’égalité dans l’héritage etc.
En Corse, la précarité frappe particulièrement les femmes : les femmes isolées, veuves, divorcées, séparées, célibataires, femmes vivant sans conjoint avec un ou des enfants à charge. Au travail, les femmes subissent le temps partiel imposé, les bas salaires, l’inégalité de traitement dans les parcours professionnels… L’actualité nous rappelle aussi les violences faites aux femmes avec ces jours-ci, l’assassinat d’une femme par son conjoint. Ce n’est pas un fait isolé, un dérapage conjugal, mais une réalité qui se répète et qui s’inscrit dans cet enchaînement insupportable avec souvent à l’origine une menace. Cette première alerte ne supporte pas d’être banalisée. Les victimes doivent prendre la parole mais surtout elles doivent être entendues notamment par les pouvoirs publics. 
En cette journée du 8 mars, la ligue des droits de l’homme salue particulièrement l’engagement des associations qui luttent contre les violences faites aux femmes. Elle participera et appelle à participer aux manifestations organisées ces jours-ci contre ces violences, rappelant que le droit des femmes est un combat pour l’égalité qui nous concerne toutes et tous."
Ajaccio, le 8 mars 2019

Corsenet infos.

Corse-Matin 8/03

La section a participé au rassemblement à Bastia le 8 mars et à la marche à Ajaccio le 11 mars.

lundi 4 mars 2019

Sulidarità Corsica-Catalunya - Rencontre avec des étudiants de l'Université de Corse

François Alfonsi (ancien député européen), Marie-Pascale Castelli (enseignante à l'Université de Corse), Minicale, André Paccou (délégué de Corse de la ligue des droits de l’homme), François Tortos et le comité de solidarité avec la Catalogne ont organisé une rencontre avec des étudiants de l'Université de Corse le mardi 26 février à l'Université campus Mariani afin d'informer et d'échanger sur le procès en cours contre des responsables associatifs et politiques catalans.


vendredi 22 février 2019

Seconde édition des plaidoiries pour les droits de l'Homme : réunion de formation en direction des lycéennes et lycéens candidats

Corse-Matin 22/02

RCFM écouter le reportage

Corse : des plaidoiries pour les droits de l’homme
Jeudi 21 février 2019 à 21:02
Par Patrick RossiFrance Bleu RCFM
Quand de jeunes lycéens, volontaires, plaident la cause. Le 15 mai prochain, à Bastia, à l’occasion de la deuxième édition des « plaidoiries pour les droits de l’homme », ils défendront un thème précis.


Préparation à la deuxième édition des plaidoiries pour les droits de l'homme © Radio France - Pierre-louis Sardi
Les droits de l’enfant, l’environnement ou encore la fraternité des droits sociaux. Tels seront les thèmes que les lycéens aborderont à l’oàccasion de la deuxième édition des « plaidoiries pour les droits de l’homme ». ce rendez-vous est organisé par la LDH et le rectorat de Corse. Ce concours est donc destiné aux lycéens qui plaideront la cause le 15 mai prochain à Bastia. Les lauréats seront invités par la suite à l'Assemblée Nationale et au Sénat à Paris. Ils y seront accompagnés par Me Henri Leclerc, le célèbre avocat, défenseur des droits de l'homme. Ce rendez-vous est important pour la jeunesse. Il vise plusieurs objectifs indique André Pacou, le délégué régional de la ligue des droits de l'homme. « Ce que nous cherchons, avant tout, c’est de travailler avec la jeunesse. C’est une démarche d’éducation aux droits de l’homme. C’est une démarche aussi de travail sur la raison. On est dans un monde où l’évènement, le sensationnel, l’émotionnel l’emportent beaucoup. Ce travail sur les plaidoiries nécessite une grande implication de la part des élèves. Ils doivent travailler en fonction de ce qui pour eux est important en terme de convictions, et ils vont venir l’exprimer. Ce moment des plaidoiries est un moment où ils libèrent leur parole. On a vécu des choses fortes à l’occasion de la première édition».

Concours de plaidoiries pour les droits de l’Homme : Les lycéens bastiais adhèrent
le Vendredi 22 Février 2019 à 11:21
Pour la 2ème année consécutive, la Ligue des droits de l’Homme de Corse et le Rectorat de Corse organisent un concours de plaidoiries pour les droits de l’Homme. Les thèmes retenus pour cette seconde édition sont : les droits de l’enfant, le droit de l’environnement, fraternité et droits sociaux en lien avec les textes fondamentaux des droits de l’Homme.Concours de plaidoiries pour les droits de l’Homme : Les lycéens bastiais adhèrent 
Plus d'une trentaine de lycéens et de lycéennes de LEGT (lycée d'enseignement général et technologique) et de LP (Lycée Professionnel) de 7 établissements se sont portés candidats pour travailler et présenter leur plaidoirie. Afin d’accompagner les élèves dans leur projet, la Ldh et le Rectorat proposent des réunions de formation. Lundi 18 à Ajaccio au Lycée Laetitia, avec Me Jean-François Casalta, ce jeudi à Bastia au Lycée Giocante de Casabianca avec Me Jean-Sébastien de Casalta, tous deux membres de la Ldh. Ces rencontres sont attendues par les jeunes et leurs enseignants également mobilisés. Chaque candidat souhaite pouvoir exprimer ses convictions sur l’un des thèmes proposés; certains parmi eux envisagent des études de droit. Pour tous, c’est aussi la découverte d’une association investie dans la défense et la promotion des droits de l’Homme. Une seconde édition des plaidoiries qui s’annonce prometteuse.

mercredi 20 février 2019

Non à la haine et à l'antisémitisme

De nombreuses personnes, associatifs, syndicalistes, élus présents aux rassemblements à Ajaccio et à Bastia ce mardi pour dire "non à la haine et à l'antisémitisme".

A Ajaccio, prise de parole d'André PACCOU, délégué régional de la section : écouter
"Ce soir, nous sommes rassemblés pour dire notre inquiétude face à la multiplication des actes antisémites et alerter les citoyens.
- Il y a quelques jours le mot « Juden » peint en jaune sur la devanture d’une boulangerie juive ;
- Des croix gammées appliquées sur le visage de Simone Veil ;
- Ce matin encore, la découverte de dizaines de tombes juives profanées, couvertes de croix gammées, dans un cimetière juif de l’est de la France ;
- Et treize ans après l’assassinat d’ILAN HALIMI, sauvagement mutilé après 14 jours de torture pour la seule raison qu’il était juif, les arbres plantés en hommage à ce jeune homme tranchés.
Tout cela surgit sur fond d’un déversement régulier de propos anonymes sur les réseaux sociaux, où se mêlent antisémitisme, théories conspirationnistes, propos outrageusement mensongers, alors que des slogans d’extrême droite réapparaissent sur les murs et que des quenelles sont soigneusement mises en scène à destination des médias. 
Toutes opinions confondues et tout engagement confondu, associatif, politique, syndical, ici à Ajaccio et à Bastia, et dans des dizaines de villes en France, nous sommes rassemblés pour dire non à la haine et affirmer que nous ne laisserons pas l’antisémitisme relever la tête.
De par son histoire, l’antisémitisme, la haine du juif, est un racisme qui interpelle singulièrement les consciences. Nous nous n’oublions pas qu’il fut une expérience paroxysmique du racisme avec l’organisation planifiée, industrielle de la destruction d’une partie de l’humanité ;
Qu’il prit cette ampleur après des siècles d’antijudaïsme, au cœur de l’Europe, le continent des Lumières.
Nous ne devons pas oublier et les plus jeunes d’entre nous doivent savoir.
La plasticité de l’antisémitisme, sa capacité à s’adapter aux époques et aux lieux en temps de crise, doit nous inciter à cette vigilance.
Au tournant du vingtième siècle, l’antisémitisme a su s’adapter au discours anticapitaliste, l’anticapitalisme « des imbéciles » selon l’heureuse formule du militant socialiste et féministe AUGUST BEBEL.
Aujourd’hui, il se déguise en antisionisme et se joue du mot sionisme comme d’un cache sexe.
Est-ce une raison pour faire de ceux et celles qui se proclament antisionistes des délinquants ? C’est pourtant ce que souhaitent une trentaine de députés au risque évident de mettre à mal la liberté.
On ne lutte pas contre l’antisémitisme, cet ennemi de la démocratie, en affaiblissant les droits de l’homme.
A l’heure d’une mondialisation qui échappe au contrôle des citoyens et qui inquiète, beaucoup de fantasmes complotistes se confondent désormais avec le grand classique de la littérature antisémite les Protocoles des Sages de Sion dont le site PATRIA NOSTRA se fit un temps le promoteur.
Particulièrement exploité par le régime nazi, ce livre se présente comme un plan de conquête du monde établi par les juifs.
Mais il n’y a pas de fatalité, ni d’histoire recommencée. Il y a régression lorsque le citoyen démissionne de ses responsabilités, lorsqu’il perd le sens de la famille humaine.
Pourtant comme le rappelle le grand philosophe du judaïsme, le Professeur LEIBOVITZ, scientifique érudit et croyant juif à la foi ardente, militant de la paix et pour la création d’un Etat palestinien, « Nous ne naissons ni dans le judaïsme ni dans le christianisme, ni dans l’islam, nous naissons dans l’humanité ! »
Et dans l’humanité, au sein de l’humanité, chacun est responsable de l’autre."

Alta Frequenza, écouter Jean-Sébastien de CASALTA, vice-président de la section

A Bastia, prise de parole de Jean-Sébastien de CASALTA :

Corsenetinfos Ajaccio

Corsenetinfos Bastia

Corse Matin 20/02

lundi 18 février 2019

Appel à rassemblement - Non à la haine et à l'antisémitisme

Comme partout en France, face à la multiplication des actes antisémites, la Ligue des droits de l'Homme de Corse appelle toutes les forces démocratiques et tous les démocrates à se rassembler autour des mots d'ordre" Non à la haine"; "Ne laissons pas  l'antisémitisme relever la tête" : Mardi 19 février à 18 h devant la Préfecture d'Ajaccio et à 17h30 devant la Préfecture de Bastia.

Corsenetinfos
Corse-Matin 19/02

vendredi 15 février 2019

La Ligue des droits de l'Homme de Corse partage les inquiétudes de la CIMADE de Toulouse exprimées dans un communiqué, le 13 février.
L'association dénonce le traitement infligé par les préfectures d’Ajaccio et de Bastia, et non pas par la Corse, à des personnes interpellées pour séjour irrégulier. Selon les informations recueillies par la LDH de Corse auprès de la CIMADE de Toulouse, certaines d’entre elles sont en situation régulière dans d’autres pays d’Europe ou travaillent en Corse. Après avoir été retenues pendant 48 heures au Local de Rétention Administrative d’Ajaccio ou de Bastia, les personnes interpellées sont envoyées au Centre de Rétention de Toulouse ou dans d’autres Centres du Sud-est de la France.
Ces changements de lieu de rétention constituent des obstacles à l'accès à une assistance juridique alors que ces personnes sont privées d'une liberté fondamentale, celle d'aller et venir. Ces changements rendent également difficile l'appel contre un maintien en rétention qui peut être prononcé par le juge des libertés et de la détention après ces 48 heures, rappelant toutefois que ce juge peut décider de refuser la prolongation de la rétention.
De fait, les pratiques des préfectures d'Ajaccio et de Bastia se situent dans une logique de rétention et d'expulsion sans considérer les situations humaines concernées.
Au regard de leurs conséquences pour les droits, La LDH de Corse demande aux préfectures d’Ajaccio et de Bastia que soit mis un terme à ces pratiques.
Corsenetinfos

Corse-Matin 18/02

vendredi 8 février 2019

Communiqué : La lutte contre la fraude : une exigence démocratique et d'égalité

"Lors d’une conférence de presse le 5 février, la Préfète de Corse et le Procureur de la République d’Ajaccio ont présenté le bilan de l’action du comité opérationnel départemental anti-fraudes – le CODAF 2A.
Le sujet est d’importance puisqu’il concerne un organisme chargé de la lutte contre la fraude, plus précisément contre les fraudes portant atteinte aux finances publiques, qu’elles se rapportent aux prélèvements obligatoires et autres recettes des collectivités publiques ou aux prestations sociales, et contre le travail illégal.
Aussi, la ligue des droits de l’homme s’étonne que le bilan du CODAF 2A ne donne aucune indication sur la lutte contre le travail illégal, alors même que celui-ci est l’une des causes de la précarité qui ravage notre île.
La Ldh s’interroge sur la prise en compte d’éléments qui ne relèvent pas des missions du CODAF : les risques sanitaires et l’occupation du domaine public maritime (DPM). Sur ce dernier point, elle observe que le bilan des infractions en matière de DPM avait été présenté séparément par la préfecture le 4 février dans un dossier de presse.
Nous regrettons cette confusion particulièrement dommageable au regard des enjeux que représentent les comportements frauduleux dans les domaines sociaux, fiscaux et douaniers. Qu’en est-il de l’action de l’Etat contre ces comportements ? Confondre les registres et ne pas répondre précisément à cette question, ce serait prendre le risque d’une porte ouverte à des fraudes. Nous le savons tous, les premières victimes des fraudes sont les salariés et les organismes sociaux."

mardi 5 février 2019

Comité de solidarité Corsica-Catalunya - Mobilisation de soutien aux prisonniers politiques catalans

La semaine prochaine s’ouvrira à Madrid le procès des dirigeants catalans emprisonnés pour leur rôle dans l’organisation du referendum du 1er octobre 2017 qui a décidé la déclaration d’indépendance de la Catalogne.

Oriol Junqueras, Joaquim Forn, Jordi Cuixart, Jordi Sanchez, Carmè Forcadell, Dolors Bassa, Raul Romeva, Josep Rull, Jordi Turull : cela fait déjà 15 mois (pour quatre d’entre eux) et 12 mois (pour les cinq autres) que les « presos politicos » catalans sont emprisonnés pour avoir simplement revendiqué le droit du peuple catalan de choisir son destin, dans la démocratie, par le vote, en tant que majorité élue à la Generalitat de Catalunya.
Il est demandé à leur encontre des peines allant jusqu’à 25 ans de prison et de privation de droits civiques. 217 années au total sont requises contre les 18 accusés qui auront à comparaître durant un procès qui durera tout le mois de février.
Ils sont inculpés pour « rébellion ». Plusieurs cours de justice européennes, en Allemagne, en Belgique et au Royaume Uni, ont considéré que cette accusation n’était pas fondée.  Elles ont refusé d’extrader vers l’Espagne Carles Puigdemont et les autres dirigeants en exil considérant qu’aucun d’entre eux n’avait lancé d’appel à la violence.
Il faut d’ailleurs lire la motivation du renvoi devant le tribunal par le juge d’instruction qui réclame les peines maxima : « le plan sécessionniste envisageait l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour atteindre leur objectif, y compris – puisqu’ils avaient la certitude que l’Etat n’allait pas accepter la situation – la violence nécessaire pour s’assurer du résultat criminel visé ». Pour appuyer son argumentation, il évoque aussi « une force d’intimidation » représentée par « l’action tumultueuse » des grandes manifestations indépendantistes. C’est donc le droit de manifester qui est considéré comme un délit par la justice espagnole.
Leur condamnation est demandée non pas pour des faits de violence, ni même pour des appels à la violence mais pour une soi-disant « intention cachée de recours à la violence », un délit qui ne se fonde sur aucune présomption de commission d'actes et qui ouvre donc la porte à l’arbitraire et à la condamnation
Par contre, chacun se souvient des violences commises par la Guardia civil, force de police espagnole à statut militaire, contre les citoyens catalans pacifiques le 1er octobre 2017 dans les bureaux de vote. Des violences dénoncées par le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU.
Ce procès sera en fait celui de la démocratie, du droit d’expression et du droit de manifester.
Tous les démocrates en Europe sont concernés et se doivent de défendre ces libertés fondamentales.
En Corse, nous voulons prendre notre part dans la mobilisation européenne de solidarité avec les dirigeants catalans poursuivis par un Etat espagnol liberticide qui menace de dériver vers un autoritarisme dont seront victimes demain d’autres citoyens de ce pays revendiquant pacifiquement pour leurs droits. Ne laissons pas l’Etat espagnol prendre de très mauvaises habitudes, en oubliant son passé franquiste récent.

Pour cela, nous appelons à un rassemblement de soutien,
A Aiacciu 
Samedi 09 février 2019
A 10 heures 30
Devant la Préfecture

François ALFONSI – Marie Pascale CASTELLI – MINICALE – André PACCOU – François TORTOS

CORSENETINFOS

"Dans l'édition de Corse-matin du 5 février 2019, un article relate la conférence de presse sur le procès à venir de responsables politiques et associatifs catalans emprisonnés sous le titre "La LDH de Corse se mobilise pour les dirigeants catalans". Sous la photo et dans le corps du texte, la LDH apparaît comme la seule à l'initiative de cette prise de parole. La LDH de Corse souhaite préciser que ce point de presse a été organisé par les initiateurs du comité de solidarité Corse-Catalogne créé en avril 2018 : François ALFONSI ancien député européen, Marie-Pascale CASTELLI enseignante à l'université de Corse, Minicale, André PACCOU délégué de Corse de la LDH, François TORTOS, tous présents à la tribune. Le rassemblement de soutien aux prisonniers politiques et associatifs catalans organisé samedi 9 février à 10h30 devant la préfecture d'Ajaccio est également à l'initiative des représentants du comité de solidarité Corse-Catalogne." 

lundi 4 février 2019

Conférence de presse « Solidarité avec les prisonniers politiques catalans »

Dans quelques jours se tiendra le procès de responsables politiques catalans, incarcérés depuis douze et quinze mois. Parce qu’ils ont organisé un référendum sur l’indépendance de la Catalogne, ces élus représentants de la majorité à la Generalitat de Catalunya sont inculpés pour « rébellion ». 217 années au total sont requises contre les 18 accusés qui auront à comparaître durant un procès qui durera tout le mois de février.
Afin de préciser les enjeux de ce procès et les mobilisations à venir, les initiateurs du comité de solidarité corse avec la Catalogne * organisent une Conférence de presse « Solidarité avec les prisonniers politiques catalans » ce lundi 4 février 2019 
François ALFONSI (ancien député européen), Marie-Pascale CASTELLI (enseignante à l'Université de Corse), MINICALE, André PACCOU (délégué de Corse de la ligue des droits de l’homme), François TORTOS.
* Manifeste de solidarité avec la Catalogne (2 avril 2018), constitution du comité de solidarité avec la Catalogne (5 avril 2018), présentation publique du comité (conférence de presse le 18 avril), réunion publique à Bastia en présence d’Elisenda PALUZIE, présidente l’Assemblea Nacional Catalana (25 mai). Contacts permanents avec des responsables politiques catalans