samedi 8 avril 2017

Campagne de haine contre André PACCOU, responsable de la Ligue des Droits de l'Homme Corsica - De nombreuses organisations et citoyens manifestent leur soutien

LA VIOLENCE DES MOTS NE PEUT FAIRE SOCIETE :
Lettre de soutien à André PACCOU signée par plusieurs centaines de personnalités et citoyens

La liberté d’expression ce n’est pas la liberté d’injurier et de menacer.
La malfaisance des mots porte en germe la violence.
Notre capacité à faire société repose sur notre capacité à donner sens à la fraternité en reliant les valeurs de justice, de tolérance et de respect de l’autre.
La société dans laquelle nous nous reconnaissons refuse que soient attisées les différences au profit d’une identité dévoyée.
Nous voulons que nos enfants vivent dans une Corse réconciliée avec elle-même.
Pour ces raisons, nous sommes solidaires d’André Paccou.
Victime d’une campagne haineuse depuis près de deux ans, ce sont des centaines d’injures et de menaces qui le visent.
Nous l’assurons de notre soutien dans son combat pour défendre les valeurs humanistes alors que comparaîtront, le 11 avril à 14h devant le tribunal de Bastia, certains responsables de cette campagne indigne.

Lettre signée par :

Les nombreuses organisations qui ont apporté leur solidarité

Les organisations qui ont apporté leur solidarité           
 par voie de communiqué
ou en signant la lettre de soutien La violence des mots ne peut faire société :

CAMPAGNE DE HAINE CONTRE ANDRE PACCOU 

 LES SOUTIENS

à André Paccou et à la LDH Corsica

de la LDH NATIONALE
des PRESIDENTS DE L'EXECUTIF de CORSE, DE L'ASSEMBLEE de CORSE, et DES GROUPES FEMU A CORSICA et CORSICA LIBERA
de la LDH BAYONNE
d'A MANCA
de DOMINIQUE BUCCHINI
du journal ARRITI 2015/2016/2017
des DEUX FEDERATIONS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS (Corse-du-Sud, Haute-Corse) signé par plus de 300 personnalités.
di u cullittivu PARLEMU CORSU
de l'UNSA Corse
de la FSU Haute-Corse et Corse-du-Sud
de PER A PACE
du MCD
de la CGT
de l'ASSOCIU SULIDARITA
de BAKE BIDEA
de VIA CAMPAGNOLA
du STC
des CONFRERIES du PUMONTE
Lettre ouverte Aux côtés d'un homme d'honneur publiée en juillet 2015
Article de Corsenetinfos 10 avril

FRANCE 3 VIA STELLA

Alta Frequenza 10 avril

Corse Matin 10 / 04


PAYS BASQUE - 8 AVRIL - SOUTIEN TOTAL AUX ARTISANS DE LA PAIX

artisansdelapaix.eus



Corse-Matin 8/04 :




Organisations et personnalités signent l’appel du 8 avril
Les soutiens et appels au rassemblement affluent un peu moins de 24 heures avant le début de la journée pour le désarmement, organisée à Bayonne, ce samedi. "Le désarmement au service de la paix " a été signé par de nombreuses organisations et personnalités.
Mediabask|07/04/2017 11:09|0 commentaires Mis à jour à: 11:43

Le 23 mars, cinquante-trois noms de la société civile basque avaient lancé un appel à la journée du désarmement, organisée à Bayonne le 8 avril. ©Isabelle MIQUELESTORENA
Dans cet appel intitulé "Le désarmement au service de la paix", il est rappelé que "le processus de désarmement de l’ETA est une étape indispensable pour l’avenir du Pays Basque, en Espagne et en France". Il est aussi demandé aux autorités françaises "de ne pas faire obstacle au bon déroulement de cette journée, au soir de laquelle ETA sera une organisation complètement désarmée". A défaut que les gouvernements veuillent s’impliquer dans ce processus.

Le 23 mars, cinquante-trois noms de la société civile basque avaient lancé un appel à la journée du désarmement, organisée à Bayonne le 8 avril. Elu-e-s de tous partis, syndicalistes de toutes sensibilités, représentat-e-s de la société civile et d’associations… 

La liste a depuis été renflouée par de nombreux nouveaux noms.

Organisations : AFD International ;  L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort) ; Assemblée européenne des citoyens (AEC) ; Association des Marocains en France (AMF) ; L’Association des Tunisiens en France (ATF) ; Alternatiba ; ANV-COP21 ; Attac France ; Cedetim, Ipam (Initiative Pour un Autre Monde) ; Le Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Le Cercle Condorcet de Paris ; CNT ; Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Commission action non-violente de l’Arche ; La Confédération paysanne nationale ; Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) ; Droit au Logement ; Emmaüs France ; Ensemble ! ; Europe écologie les Verts (EELV) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fondation Copernic ; Fondation Danielle Mitterrand France Libertés ; Fondation Frantz Fanon ; Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) ; FSU ; Jinov International ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement pour une alternative Non-violente (MAN) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; Observatoire international des prisons section française (OIP) ; Parti de Gauche ; Régions et peuples solidaires ; Réseau féministe "Ruptures" ; Sindicato Autotorganizzato Lavatori COBAS (SIAL COBAS – Italie) ; Sindicatu di i Travagliadori Corsi (STC – Corse) ; Sindikad Labourerien Breizh (SLB – Bretagne) ; Sortir du colonialisme ; Syndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Syndicat des travailleurs du rail (Sytrail/UNTM) ; Union des démocrates et indépendants (UDI) ; Union syndicale de la psychiatrie (USP) ; Union syndicale Solidaires ; Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE – Kanaky).


Personnalités : Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble ! ; Geneviève Azam, membre d’Attac ; Claude Barbier, conseiller municipal, Viry, Savoie ; Francine Bavay ; Julien Bayou, porte-parole national EELV ; Eric Beynel, co-délégué général d’Union syndicale Solidaires ; Martine Billard, secrétaire nationale à l’écologie du PG ; Frédéric Bodin, secrétaire national d’Union syndicale Solidaires ; Delphine Boesel, présidente de l’Observatoire international des prisons section française (OIP) ; Pascal Boissel, vice-président de l’Union syndicale de la psychiatrie ; Jean-Marie Bonnemayre, président du Cnafal ; José Bové, député européen écologiste de la région Sud-Ouest ; Marie-Annick Butez, trésorière du Mrap ; Antoine Comte, avocat à la cour ; Eric Coquerel, conseiller régional Ile-de-France PG ; Karima Delli, députée européenne écologiste ; Bernard Dreano, président du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH ; Jean-Michel Ducomte, universitaire ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Pascal Durand, député européen écologiste ; Mireille Fanon Mendès France, présidente de la Fondation Frantz Fanon ; Natalie Francq, conseillère régionale PS ; Susan George, présidente d’honneur d’Attac ; Cécile Gondard Lalanne, co-délégué général d’Union syndicale Solidaires ; Augustin Grosdoy, co-présidente du Mrap ; Mikel Hiribarren, paysan Itxassou, membre du syndicat paysan basque ELB et secrétaire national de la Confédération paysanne ; Yannick Jadot, député européen écologiste ; Eva Joly, députée européenne écologiste ; Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France ; Thomas Lacoste, cinéaste La Bande Passante ; Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) ; Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH ; Nicole Lefeuvre, Commission action non-violente de l’Arche ; Gilles Lemaire, écologiste altermondialiste ; Renée Le Mignot, co-présidente du Mrap ; Jan Malewski, rédacteur de la revue Inprecor ; Gilles Manceron, historien et membre du Comité central de la LDH ; Myriam Martin, porte-parole d’Ensemble ! ; Gustave Massiah, membre du Conseil international du Forum social mondial ; Corinne Morel Darleux, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes ; André Paccou, membre du Comité central de la LDH section LDH de Corse ;  Hervé Paris, président Altercarto ; Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble ! ; Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France ; Emmanuel Poilane, président du Crid et directeur de la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés ; Michèle Rivasi, députée européenne écologiste ; Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse ; Danielle Simonnet, conseillère de Paris PG ; Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH ; Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France ; Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH ; Patrick Viveret, philosophe, co-fondateur des "Dialogues en humanité".

dimanche 2 avril 2017

La LDH partage l'inquiétude de la jeunesse : communiqué de la section

Contrôles et surveillance, interpellations et gardes à vue en nombre, fichages ADN, intervention de la police sur le campus de l’université, des détentions provisoires dont celle actuelle d’un jeune mineur et des procédures judiciaires qui se multiplient … Depuis plusieurs mois, la police et la justice semblent engager un bras de fer avec la jeunesse. Des mouvements lycéens et étudiants s’enchaînent marqués parfois par des débordements. Il faut en finir avec cette escalade qui inquiète légitimement la jeunesse. La LDH apporte son soutien aux syndicats étudiants a Cunsulta di à Ghjuventu Corsa et a Ghjuventu Indipendentista qui manifestent le 5 avril à Corti, comme elle continue à être au côté de Maxime BEUX en attente de justice depuis plus d’un an. Elle demande que cessent les dérives policières et punitives, et que soit remis en liberté le jeune mineur incarcéré à Borgo.

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CORSICAINFURMAZIONE

samedi 25 mars 2017

Lettre ouverte aux élu-e-s territoriaux - La diversité : un débat d'intérêt général

Mesdames, Messieurs les élu-e-s 
de l’Assemblée de Corse       
et du Conseil Exécutif de Corse

Un débat d’intérêt général

 Les vives réactions suscitées par un questionnaire sur la diversité, à destination d’enfants, étaient légitimes. Le retrait de ce document, que nous avions demandé, répondait à un impératif déontologique, au respect de la vie privée et des libertés individuelles, ainsi qu’à un impératif politique, afin d’éviter que ne dégénère une polémique sur un sujet sensible, l’identité. Mais la nécessité demeure de lutter contre les discriminations et de répondre aux crispations identitaires que l’extrême-droite sait instrumentaliser. Le débat sur ces enjeux démocratiques doit se poursuivre.
La diversité vécue comme une agression éloigne les citoyens les uns des autres. Elle donne l’impression que nous vivons dans une société constituée de communautés juxtaposées. Cette représentation négative de la diversité se nourrit du creusement des inégalités sociales mais aussi de l’absence d’un nouveau droit linguistique qui protège la langue corse.
La diversité ne peut être perçue comme un danger, ni une perte d’identité. Elle est la possibilité d’un renouvellement, d’un enrichissement. Dans sa rencontre avec l’autre, chacun apprend et peut mieux se comprendre. C’est au cœur de ces rencontres que se construit la communauté de destin. La valorisation de la diversité et la lutte contre les discriminations sont constitutives d’une même ambition démocratique : l’égalité réelle, l’accès aux droits pour tous dans tous les territoires.
Pour s’affranchir des peurs et des rumeurs, pour combattre les stigmatisations, les amalgames et les préjugés, il est nécessaire de recourir à des travaux scientifiques en mobilisant des compétences universitaires ici et ailleurs, des organismes publics et des associations. En référence à ces travaux, des politiques publiques répondant aux exigences d’une égalité réelle pourront être mises en œuvre. Elles seront un encouragement pour les multiples initiatives solidaires et fraternelles qui irriguent déjà la société corse et au-delà.
Ajaccio, le 25 mars 2017

FRANCE 3 CORSE VIA STELLA

ALTA FREQUENZA

CORSENETINFOS

Corse-Matin  26/03


mercredi 22 mars 2017

Semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme : interventions de la section en partenariat avec l'Académie

Intervention au Lycée Giocante de Bastia en direction des élèves délégués des classes de seconde.
Voir sur le site du lycée

Intervention au Lycée Laëtitia d'Ajaccio en direction d'élèves de terminale L.
RCFM

mardi 21 mars 2017

"Trajectoires et origines" - enquête sur la diversité des populations en France : la LDH consultée

Corse-Matin 21/03









Extraits du document méthodologique présentant l'enquête "T et O": 
"Information sur l’enquête :
  1. L’INED assure la communication sur l’enquête et met en place un partenariat avec les associations locales de façon à préparer le passage des enquêteurs, informer les enquêtés potentiels sur les objectifs de l’enquête. Ce partenariat associatif au niveau local est destiné à faciliter l’acceptation de l’enquête par la population.
    L’enquête TeO comporte de nombreuses difficultés et aborde des sujets dits sensibles au regard de la loi Informatique et Liberté. Par ailleurs, elle s’adresse à une population souvent vulnérable et stigmatisée qui peut en conséquence faire preuve d’une certaine méfiance à l’égard de l’enquête. De ce fait, il est important qu’elle ne se fasse pas sans informer les associations et organisations non gouvernementales agissant dans les domaines de l’immigration, l’intégration, la lutte contre les discriminations, l’antiracisme et les droits de l’homme. Ces associations constituent de puissants relais de l’enquête sur le terrain et sont également intéressées par les résultats. Une centaine d’entre elles ont reçu un courrier (fin septembre 2007) présentant l’enquête, ses objectifs, le contenu détaillé du questionnaire, l’équipe conceptrice et les groupes de validation-concertation. Cette consultation initiale s’est poursuivie avec un forum permettant aux associations d’échanger sur le contexte de l’enquête, ses objectifs, mais surtout les axes à privilégier pour son exploitation (mai 2008).
    La formation « démographie et conditions de vie » du CNIS qui s'est réunie le 12 octobre 2007 pour examiner les questions sensibles dans l'enquête TeO a été l’occasion d’une première « consultation » d’associations. Cette formation a regroupé, sous la présidence de Robert Rochefort (CREDOC), 50 personnes dont des représentants la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE), des parlementaires, des organisations syndicales, des chercheurs et les producteurs de l'enquête de l'INSEE et de l'INED mais aussi des associations de lutte contre les discriminations et de défense des droits de l‘homme : la ligue des droits de l'homme (LDH), SOS-Racisme et le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN).
    Enfin, pour permettre au grand public de prendre connaissance des enjeux de l’enquête, l’INED a conçu un site dédié à l’enquête (http://teo.site.ined.fr) dont il convient d’assurer la mise à jour..."
Extrait de la problématique de l'enquête :
"Le 3 décembre 2003, à l’occasion de l’anniversaire de la « Marche pour l’égalité » (dite « Marche des Beurs »), le Premier Ministre affirmait la nécessité d’améliorer la connaissance des populations immigrées et de leurs descendants : « Pour nous permettre de bien comprendre les réussites et les échecs, nous manquons d’éléments quantitatifs : nous avons besoin d’une grande enquête statistique et sociologique sur la question de l’intégration et des inégalités, parce qu’il n’y a rien de complet aujourd’hui. Je demande donc au Haut Conseil à l’Intégration, à l’INED, à l’INSEE et au Ministère des Affaires sociales de me proposer une méthode ambitieuse pour une étude qui fera le bilan de l’intégration en France depuis 20 ans, et qui utilisera toutes les ressources permises par la loi de 1978 sur la protection de la vie privée ».
Il est exceptionnel de voir les pouvoirs publics exprimer à ce niveau et avec autant de précision le besoin d’une enquête statistique. La déclaration du Premier ministre met en avant une série de doubles exigences : l’enquête doit diagnostiquer aussi bien les réussites que les échecs de l’intégration, compléter l’approche statistique par une approche sociologique, actualiser les données tout en conservant une dimension rétrospective, respecter la législation en vigueur sur la protection des données individuelles sans s’interdire d’innover fortement sur le plan méthodologique.
Les besoins publics de connaissance portent également sur les processus discriminatoires auxquels les populations migrantes et issues de l’immigration sont confrontées. Examiner les ressorts des discriminations, les décrire et mesurer leur ampleur s’inscrit dans un contexte où l’ensemble des Etats européens sont tenus de s’engager dans la mise en place de politiques de lutte contre les discriminations et ont besoin de mieux comprendre ce phénomène dont l’ampleur porte atteinte à la cohésion nationale.
Les situations vécues par les immigrés et leurs descendants dans la société française montrent effectivement les signes d’une surexposition à la précarité sociale. Celle-ci constitue une préoccupation de premier plan pour les pouvoirs publics. Pour autant, l’action bute sur un déficit de connaissance des trajectoires suivies par les immigrés et leurs descendants1. De fait, il existe un décalage important entre la place grandissante des questions d’immigration, d’intégration et de discrimination dans le débat public, et le niveau des informations statistiques disponibles sur ces questions. Les données sont fragmentaires, les études dispersées, les constats controversés et parcellaires ..."