vendredi 28 avril 2017

Pour Jean-Guy Talamoni, président de l'assemblée de Corse :

"le résultat électoral de Marine Le Pen, même relativisé au regard d'une forte abstention et d'un corps électoral contestable, constitue un fait politique majeur." Le président de l'assemblée s'adressant aux nationalistes qui décideront de se rendre aux urnes leur indique d'opter pour un choix qui "ne peut être que l'opposition à la candidature du Front National":


"En Corse, le premier tour des élections présidentielles françaises a placé très haut le vote en faveur de Marine Le Pen. Le fort taux d'abstention explique partiellement ce résultat, taux d'abstention dû au fait que nombre de nos compatriotes, de sentiment national corse, ne se sentent pas directement concernés par ce scrutin. Ils le sont cependant indirectement et ils ne l'ignorent pas. D'autres nationalistes corses n'hésitent pas à se rendre aux urnes. Les deux choix ont leur part de légitimité et de logique. En ce qui me concerne, en tant qu'indépendantiste corse, je n'ai jamais voté à une élection présidentielle française et je ne le ferai pas davantage cette année. Il n'en demeure pas moins que le résultat électoral de Marine Le Pen, même relativisé au regard d'une forte abstention et d'un corps électoral contestable, constitue un fait politique majeur. Quelle réaction doit-il susciter de notre part? Certainement pas la stigmatisation ou le mépris des électeurs. Il est clair qu'en Corse comme ailleurs en Europe, la démocratie est fragilisée pas les différentes fractures qui affectent nos sociétés: désaffection pour la politique institutionnelle, fractures entre générations, fractures territoriales et sociales. Il suffit d'observer le score du Front National dans les quartiers défavorisés de nos villes... Notre majorité territoriale a la responsabilité historique de réduire ces fractures et de réhabiliter la politique dans l'esprit des Corses, car on a pu voir au XXe siècle où peut conduire la haine de la politique et l'antiparlementarisme. En ce qui nous concerne, nous avons commencé à œuvrer à la cohésion de la société corse à travers une autre manière de concevoir l'action publique : réduction drastique des frais des élus, Comité d'évaluation des politiques publiques, Comité de massif pour lutter contre la fracture territoriale, suppression des déserts culturels, sanitaires et numériques, actions de développement économique, statut fiscal et social, mesures en faveur des retraités, politique de l'emploi local, Assemblée des jeunes pour combattre la fracture intergénérationelle... Ces politiques nouvelles nécessiteront évidemment un délai pour produire leurs effets, mais il n'y a pas d'autre moyen de traiter efficacement, au fond, le cancer d’une démagogie qui déforme et détruit la démocratie. En attendant, et s'agissant du second tour de l'élection présidentielle française, deux attitudes peuvent se concevoir. La première est celle que j'adopterai une fois de plus, par choix personnel et par logique politique: l'abstention. La seconde concerne les nationalistes qui décideront de se rendre aux urnes: pour eux le choix ne peut être que l'opposition à la candidature du Front National, une candidature radicalement incompatible avec les valeurs du Mouvement national corse, humaniste et paoliste."

Maria Guidicelli : " Réagir face à l'inquiétante progression de l'extrême-droite dans l'île"

"La Corse a placé en tête Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle. Au-delà de l'onde de choc que ce résultat a provoqué, il appartient, à présent, à tous les démocrates de réagir face à l'inquiétante progression de l'extrême-droite dans l'île. 
Les valeurs que défend la candidate du Front National sont aux antipodes des principes de tolérance, d'ouverture, de partage qui sont celles de la Corse humaniste dans laquelle je me reconnais et je me suis toujours inscrite.

Communiqué du MCD :

"Pour la deuxième fois sous la 5ème République, le Front National est qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle. Il arrive en deuxième position juste derrière Emmanuel Macron et bien devant les autres candidats. Ce résultat traduit le profond désarroi de nos concitoyens face à la crise économique, au chômage et à la montée des précarités. Il reflète également l’incapacité des grandes formations politiques de gouvernement à y apporter des réponses satisfaisantes. 

vendredi 21 avril 2017

Visite en Corse de l'Ambassadeur de Palestine

A l'invitation de Corsica Palestine, la section était présente à la conférence en présence de M. Salman El Herfi, ambassadeur de Palestine en France, et de sa directrice de cabinet Noha Rashmawi.

mercredi 12 avril 2017

Procès pour injures et menaces à l'encontre d'André Paccou - 11 avril - Délibéré le 16 mai

France 3 Corse Via Stella - Compte-rendu d'Anne-Marie Leccia
France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 11 avril

Alta Frequenza
Alta Frequenza

RCFM - journal 8h 12/04

Corse-Matin 12/04 :
Corsenetinfos - Article de Nicole Mari

Injures publiques et menaces de mort contre André Paccou : « Un procès pour que ça cesse ! »

Rédigé par Nicole Mari le Mardi 11 Avril 2017 à 22:43 | Modifié le Mercredi 12 Avril 2017 - 13:02
Quatre prévenus comparaissaient, mardi après-midi, au tribunal correctionnel de Bastia pour « injures publiques » et un autre pour « menaces de mort » sur les réseaux sociaux à l'encontre d'André Paccou, porte-parole de la Ligue des droits de l'homme (LDH) Corsica. Les prévenus, nient la caractérisation des faits qui leur sont reprochés. Leur défense a uniment plaidé la relaxe. Le procureur a requis des peines d’amende et, pour deux d’entre-eux, 2 et 4 mois de prison avec sursis. André Paccou espère que ce procès mettra un terme à la campagne de diffamation et aux pressions dont il est l’objet. Le jugement est mis en délibéré au 16 mai.

Les soutiens d'André Paccou devant le Palais de justice de Bastia.
Les soutiens d'André Paccou devant le Palais de justice de Bastia.
 Pourquoi cette haine ? ».  Cette question bouleversante d’André Paccou résume, à elle seule, l’enjeu des deux procès qui se sont tenus, pendant près de six heures, mardi après-midi, au tribunal correctionnel de Bastia. Le porte-parole de la section corse de la LDH était confronté à ceux qu’il considère comme « à l’origine et responsables de la campagne d’injures, de menaces et de pressions » que sa famille et lui-même subissent depuis deux ans. 

samedi 8 avril 2017

Campagne de haine contre André PACCOU, responsable de la Ligue des Droits de l'Homme Corsica - De nombreuses organisations et citoyens manifestent leur soutien

LA VIOLENCE DES MOTS NE PEUT FAIRE SOCIETE :
Lettre de soutien à André PACCOU signée par plusieurs centaines de personnalités et citoyens

La liberté d’expression ce n’est pas la liberté d’injurier et de menacer.
La malfaisance des mots porte en germe la violence.
Notre capacité à faire société repose sur notre capacité à donner sens à la fraternité en reliant les valeurs de justice, de tolérance et de respect de l’autre.
La société dans laquelle nous nous reconnaissons refuse que soient attisées les différences au profit d’une identité dévoyée.
Nous voulons que nos enfants vivent dans une Corse réconciliée avec elle-même.
Pour ces raisons, nous sommes solidaires d’André Paccou.
Victime d’une campagne haineuse depuis près de deux ans, ce sont des centaines d’injures et de menaces qui le visent.
Nous l’assurons de notre soutien dans son combat pour défendre les valeurs humanistes alors que comparaîtront, le 11 avril à 14h devant le tribunal de Bastia, certains responsables de cette campagne indigne.

Lettre signée par :

Les nombreuses organisations qui ont apporté leur solidarité

Les organisations qui ont apporté leur solidarité           
 par voie de communiqué
ou en signant la lettre de soutien La violence des mots ne peut faire société :

CAMPAGNE DE HAINE CONTRE ANDRE PACCOU 

 LES SOUTIENS

à André Paccou et à la LDH Corsica

de la LDH NATIONALE
des PRESIDENTS DE L'EXECUTIF de CORSE, DE L'ASSEMBLEE de CORSE, et DES GROUPES FEMU A CORSICA et CORSICA LIBERA
de la LDH BAYONNE
d'A MANCA
de DOMINIQUE BUCCHINI
du journal ARRITI 2015/2016/2017
des DEUX FEDERATIONS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS (Corse-du-Sud, Haute-Corse) signé par plus de 300 personnalités.
di u cullittivu PARLEMU CORSU
de l'UNSA Corse
de la FSU Haute-Corse et Corse-du-Sud
de PER A PACE
du MCD
de la CGT
de l'ASSOCIU SULIDARITA
de BAKE BIDEA
de VIA CAMPAGNOLA
du STC
des CONFRERIES du PUMONTE
Lettre ouverte Aux côtés d'un homme d'honneur publiée en juillet 2015
Article de Corsenetinfos 10 avril

FRANCE 3 VIA STELLA

Alta Frequenza 10 avril

Corse Matin 10 / 04


PAYS BASQUE - 8 AVRIL - SOUTIEN TOTAL AUX ARTISANS DE LA PAIX

artisansdelapaix.eus



Corse-Matin 8/04 :




Organisations et personnalités signent l’appel du 8 avril
Les soutiens et appels au rassemblement affluent un peu moins de 24 heures avant le début de la journée pour le désarmement, organisée à Bayonne, ce samedi. "Le désarmement au service de la paix " a été signé par de nombreuses organisations et personnalités.
Mediabask|07/04/2017 11:09|0 commentaires Mis à jour à: 11:43

Le 23 mars, cinquante-trois noms de la société civile basque avaient lancé un appel à la journée du désarmement, organisée à Bayonne le 8 avril. ©Isabelle MIQUELESTORENA
Dans cet appel intitulé "Le désarmement au service de la paix", il est rappelé que "le processus de désarmement de l’ETA est une étape indispensable pour l’avenir du Pays Basque, en Espagne et en France". Il est aussi demandé aux autorités françaises "de ne pas faire obstacle au bon déroulement de cette journée, au soir de laquelle ETA sera une organisation complètement désarmée". A défaut que les gouvernements veuillent s’impliquer dans ce processus.

Le 23 mars, cinquante-trois noms de la société civile basque avaient lancé un appel à la journée du désarmement, organisée à Bayonne le 8 avril. Elu-e-s de tous partis, syndicalistes de toutes sensibilités, représentat-e-s de la société civile et d’associations… 

La liste a depuis été renflouée par de nombreux nouveaux noms.

Organisations : AFD International ;  L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort) ; Assemblée européenne des citoyens (AEC) ; Association des Marocains en France (AMF) ; L’Association des Tunisiens en France (ATF) ; Alternatiba ; ANV-COP21 ; Attac France ; Cedetim, Ipam (Initiative Pour un Autre Monde) ; Le Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Le Cercle Condorcet de Paris ; CNT ; Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Commission action non-violente de l’Arche ; La Confédération paysanne nationale ; Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) ; Droit au Logement ; Emmaüs France ; Ensemble ! ; Europe écologie les Verts (EELV) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fondation Copernic ; Fondation Danielle Mitterrand France Libertés ; Fondation Frantz Fanon ; Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) ; FSU ; Jinov International ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement pour une alternative Non-violente (MAN) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; Observatoire international des prisons section française (OIP) ; Parti de Gauche ; Régions et peuples solidaires ; Réseau féministe "Ruptures" ; Sindicato Autotorganizzato Lavatori COBAS (SIAL COBAS – Italie) ; Sindicatu di i Travagliadori Corsi (STC – Corse) ; Sindikad Labourerien Breizh (SLB – Bretagne) ; Sortir du colonialisme ; Syndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Syndicat des travailleurs du rail (Sytrail/UNTM) ; Union des démocrates et indépendants (UDI) ; Union syndicale de la psychiatrie (USP) ; Union syndicale Solidaires ; Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE – Kanaky).


Personnalités : Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble ! ; Geneviève Azam, membre d’Attac ; Claude Barbier, conseiller municipal, Viry, Savoie ; Francine Bavay ; Julien Bayou, porte-parole national EELV ; Eric Beynel, co-délégué général d’Union syndicale Solidaires ; Martine Billard, secrétaire nationale à l’écologie du PG ; Frédéric Bodin, secrétaire national d’Union syndicale Solidaires ; Delphine Boesel, présidente de l’Observatoire international des prisons section française (OIP) ; Pascal Boissel, vice-président de l’Union syndicale de la psychiatrie ; Jean-Marie Bonnemayre, président du Cnafal ; José Bové, député européen écologiste de la région Sud-Ouest ; Marie-Annick Butez, trésorière du Mrap ; Antoine Comte, avocat à la cour ; Eric Coquerel, conseiller régional Ile-de-France PG ; Karima Delli, députée européenne écologiste ; Bernard Dreano, président du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH ; Jean-Michel Ducomte, universitaire ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Pascal Durand, député européen écologiste ; Mireille Fanon Mendès France, présidente de la Fondation Frantz Fanon ; Natalie Francq, conseillère régionale PS ; Susan George, présidente d’honneur d’Attac ; Cécile Gondard Lalanne, co-délégué général d’Union syndicale Solidaires ; Augustin Grosdoy, co-présidente du Mrap ; Mikel Hiribarren, paysan Itxassou, membre du syndicat paysan basque ELB et secrétaire national de la Confédération paysanne ; Yannick Jadot, député européen écologiste ; Eva Joly, députée européenne écologiste ; Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France ; Thomas Lacoste, cinéaste La Bande Passante ; Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) ; Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH ; Nicole Lefeuvre, Commission action non-violente de l’Arche ; Gilles Lemaire, écologiste altermondialiste ; Renée Le Mignot, co-présidente du Mrap ; Jan Malewski, rédacteur de la revue Inprecor ; Gilles Manceron, historien et membre du Comité central de la LDH ; Myriam Martin, porte-parole d’Ensemble ! ; Gustave Massiah, membre du Conseil international du Forum social mondial ; Corinne Morel Darleux, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes ; André Paccou, membre du Comité central de la LDH section LDH de Corse ;  Hervé Paris, président Altercarto ; Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble ! ; Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France ; Emmanuel Poilane, président du Crid et directeur de la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés ; Michèle Rivasi, députée européenne écologiste ; Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse ; Danielle Simonnet, conseillère de Paris PG ; Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH ; Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France ; Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH ; Patrick Viveret, philosophe, co-fondateur des "Dialogues en humanité".