A la demande de la section, une délégation a été
reçue par le maire de la ville d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, sur la question
de la politique sécuritaire de la municipalité. Elle a exprimé ses inquiétudes
face aux multiples dispositifs de vidéosurveillance en place dans la ville dont
la « vidéopiéton » embarquée sur l’uniforme des agents de la police
municipale, qui sont également armés. Elle s’est également vivement inquiétée de
pratiques agressives à l’encontre de personnes à la rue.
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- "Droit de vote 2014"
- Etat d'urgence - 2015/2017
- Etat d'urgence sanitaire - 2020
- Pour la démocratie et les libertés : Non au fichage généralisé
- "Islamo-gauchisme" : stopper la confusion et les polémiques stériles
- La rubrique de Francine DEMICHEL, professeur de droit à la retraite, membre du bureau de la section corse de la LDH
- RETOURS SUR L'HISTOIRE DE LA LDH suite aux accusations du gouvernement
"La Ligue ne se borne pas à prendre en charge la portion de justice inscrite dans la loi ; elle veut inscrire dans la loi la totalité de la justice." Victor BASCH au Congrès de 1929. Il a été président de la LDH de 1926 à 1944. Il fut assassiné avec sa femme Ilona par la milice française le 10 janvier 1944.
vendredi 5 octobre 2018
mercredi 3 octobre 2018
Mobilisation de soutien à SOS Méditerranée
La LDH répond à l’appel citoyen lancé en Europe par SOS Méditerranée et apporte son soutien à l’équipage de l’Aquarius, navire civil de sauvetage dont la mission est mise à mal.
Nous le savons, ce navire qui a déjà sauvé plusieurs dizaines de milliers de personnes en Méditerranée est passé à plusieurs reprises près des rivages de la Corse. A chaque fois, avec à son bord des centaines d’enfants de femmes et d’hommes en détresse, il était en quête d’un port pour accoster. Les présidents de l’Assemblée et de l’Exécutif de Corse avaient alors réitéré leur volonté d’accueillir le navire exprimant une fraternité partagée en Corse à l’égard de ces personnes.
Au nom de la fraternité mise en oeuvre par SOS Méditerranée et pour l’accueil de réfugiés en Corse comme partout en Europe, la LDH participera au rassemblement organisé à Ajaccio samedi 6 octobre à 18h devant la préfecture, au soutien organisé au théâtre de Bastia à partir de 14h30.
Lettre ouverte commune envoyée à plusieurs chefs d’Etats de l’Union
européenne, dont Emmanuel Macron
Paris, le 3 octobre 2018
Monsieur le Président de la République,
Cinq ans, jour pour jour, après la tragédie de Lampedusa, qui a fait au
moins 368 morts, les opérations de sauvetage en Méditerranée sont plus
cruciales que jamais. Il est alarmant que le dernier navire de sauvetage en
Méditerranée centrale puisse être contraint de cesser ses activités. Nous
appelons les dirigeants européens à faire en sorte que l’Aquarius puisse
continuer à sauver des vies en mer.
La décision des autorités panaméennes de radier de son registre maritime
l’Aquarius, navire de sauvetage non gouvernemental opéré par SOS Méditerranée
et Médecins sans frontières (MSF), manifestement suite aux pressions du
gouvernement italien, est un agissement répréhensible. Cela empêchera
d’apporter une aide potentiellement vitale à des personnes vulnérables en
danger, notamment des blessés, des femmes enceintes, des survivants de la
torture, des personnes traumatisées par des naufrages et des mineurs non
accompagnés.
Cette décision n’est que la dernière d’une série de mesures visant à
délégitimer et à bloquer les associations non gouvernementales menant des
opérations vitales de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale. Elle
risque de contraindre le dernier navire affrété par une ONG à s’éloigner des
eaux les plus meurtrières du monde, ce qui mettrait fin au sauvetage non
gouvernemental qui, pendant des années, a courageusement contribué à sauver des
milliers de vies dans cette partie de la Méditerranée. Toutes les autres ONG
sont bloquées dans les ports italiens ou maltais par des actions en justice ou
ont été obligées de suspendre leurs activités en raison de retards excessifs ou
de refus de débarquer des personnes sauvées dans les ports européens.
Le nombre de morts en Méditerranée centrale pourrait encore augmenter. Même
si les départs d’Afrique du Nord vers l’Europe ont beaucoup diminué -les
réfugiés et les migrants étant de fait piégés dans des conditions abusives en
Libye, déchirée par les conflits- les risques de mourir en mer ont grimpé en
flèche. Depuis le début de l’année, au moins 1 260 personnes sont mortes ou ont
disparu au large des côtes libyennes.
C’est pourquoi, nous exhortons les pays européens à proposer d’enregistrer
l’Aquarius selon des conditions et des critères équitables. SOS Méditerannée et
MSF, ainsi que d’autres organisations qui ne sont plus en mesure de
fonctionner, représentent le meilleur des valeurs européennes et
universelles : le respect de la vie et de la dignité humaines et la
solidarité avec les femmes, les hommes et les enfants fuyant la persécution, la
guerre et les violations des droits humains. Ces organisations de la société
civile sont intervenues là où les gouvernements européens ont renoncé.
Décider de ne pas offrir l’enregistrement à l’Aquarius reviendrait à
approuver une stratégie délibérée visant à entraver l’aide humanitaire légitime
aux êtres humains risquant de se noyer dans les eaux internationales au large
des côtes de l’Europe.
La manière dont les dirigeants européens réagissent aujourd’hui est
cruciale. La solidarité au sein des sociétés européennes doit être encouragée
et célébrée, et non punie.
Monsieur le Président, nous vous exhortons à faire tout ce qui est en votre
pouvoir pour que l’Aquarius et son équipage de sauveteurs professionnels,
compétents et engagés puissent continuer à sauver des vies en mer et que les
autres organisations non gouvernementales qui font actuellement l’objet de poursuites
judiciaires puissent également reprendre leurs activités de sauvetage.
Sincèrement,
Amnesty International
Conseil européen sur les réfugiés et les exilés
Human Rights Watch
Commission internationale de juristes
Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
Ligue des droits de l’Homme
Conseil européen sur les réfugiés et les exilés
Human Rights Watch
Commission internationale de juristes
Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
Ligue des droits de l’Homme
jeudi 13 septembre 2018
Communiqué suite au tag de menace à l'encontre de Lionel MORTINI, maire de Belgodère
"La ligue des droits de l'homme condamne le tag menaçant qui a visé nommément Lionel MORTINI, maire de Belgodère, président de l'ODARC et de la communauté de communes de Lisula, élu territorial. En la circonstance, elle tient particulièrement à rappeler son engagement pour la fraternité aux côtés de réfugiés syriens. La LDH alerte quant à cette mauvaise agitation qui n’est ni banale ni acceptable. Toutes les menaces sont inacceptables y compris à l’encontre de personnes engagées dans la vie publique. Une intimidation visant un élu quel qu’il soit nous concerne tous, c’est une agression contre la démocratie. La LDH témoigne de sa solidarité à Lionel MORTINI et lui apporte son entier soutien dans son action humaniste et son engagement au service de tous."
Corsenetinfos
Corse-Matin 17/09
Corsenetinfos
Corse-Matin 17/09
jeudi 23 août 2018
Conférence de presse après l'audience avec la Préfète de Corse, Josiane CHEVALIER
Mercredi 22 août, une délégation
de la ligue des droits de l’Homme Corsica a rencontré la préfète de Corse pour
la première fois depuis sa prise de fonction dans l’île. L’entretien qui a duré
deux heures a permis un échange approfondi sur plusieurs questions importantes.
La LDH a apprécié la disponibilité de la représentante de l’Etat et la qualité
des échanges.
France 3 Corse Via Stella Corsica Prima 23/08
Corsenetinfos :
Visite du Président de la République, situation des prisonniers politiques, des réfugiés, ou encore les dysfonctionnements de certains services de l’Etat, l’occupation du domaine public en bord de mer, tels ont été les sujets développés, jeudi matin, au cours d’une conférence de presse du président de la Ligue des Droits de l’Homme - Corsica, André Paccou. Avec ses collègues, il s'est entretenu avec la préfète de Corse, Mme Josiane Chevalier, et a fait un compte-rendu de cet entretien.
En introduction, la délégation de
la LDH a fait part de son inquiétude consécutivement à la venue du président de
la République en Corse en février dernier. Au candidat à la présidentielle
girondin s’est substitué un président élu jacobin affirmant avec insistance
l’autorité première de l’Etat. Cette vision jacobine s’oppose aux attentes des
Corses exprimées ces dernières années au travers de plusieurs scrutins. Elle
est source de malentendus et de tensions préjudiciables au dialogue. Elle
signifie une impasse pour l’avenir. Pour sa part, malgré un contexte qui se
tend et qui l’inquiète, la LDH veut continuer à contribuer au débat en abordant
des questions qui relèvent de son mandat, les droits, la citoyenneté, le
développement démocratique. C’est dans cet esprit qu’elle souhaite travailler
avec la préfète.
Elle a abordé la situation des
prisonniers politiques en précisant qu’il ne s’agissait pas pour elle d’ignorer
la séparation des pouvoirs. En s’adressant à la préfète sur cette situation, la
LDH a pour objectif d’alerter sur les conséquences en matière de tranquillité
publique et d’apaisement, du fichage au FIJAIT de nationalistes ayant purgé
leurs peines, d’amendes liées à des attentats nationalistes passés au nom des
dommages et intérêts dus à l’Etat, de punitions exceptionnelles pour les
personnes condamnées dans le cadre de l’assassinat du préfet Claude Erignac. La
LDH a insisté sur la nécessité de s’émanciper du passé pour construire de
nouvelles relations entre la Corse et la République. Sinon, le risque est celui
d’agitations pouvant déboucher sur des cycles de violence et de répression. Il
faut avoir la volonté de changer d’époque.
Autre question importante abordée
par la LDH, celle des réfugiés. La LDH a rappelé la résolution de l’Assemblée
de Corse en 2015, recensant un certain nombre de moyens permettent l’accueil de
réfugiés et la mobilisation de la société civile là aussi avec des propositions
concrètes d’accueil. Elle a dénoncé le refus de l’Etat d’intégrer la Corse dans
le plan d’accueil des réfugiés et l’absence de réponse aux propositions faites
par la société civile au prétexte que la Corse ne disposait pas de centre
d’accueil de réfugiés. A une question de fraternité et de solidarité l’Etat a
répondu pas une question technique qui ne constituait pas pour autant un
obstacle infranchissable à l’accueil des réfugiés. La LDH a demandé que soit
mis un terme à cette marginalisation de la Corse qui ne satisfait que
l’extrême-droite. Elle a considéré que la proposition de l’accueil de
l’Aquarius dans un port de Corse relevait de cette Corse de la fraternité que
l’Etat ne peut continuer d’ignorer. Puis elle a écouté avec d’intérêt la
préfète qui s’est dite prête à travailler dans le sens d’une contribution de la
Corse à l’accueil de réfugiés avec les municipalités, la Collectivité de Corse
et les associations.
La LDH a ensuite interpellé la
préfète sur les graves dysfonctionnements de certains services de l’Etat, la
DIRECCTE et les finances, dénoncés par les organisations syndicales. Elle a
évidemment pris note de l’annonce faite par la préfète d’investigations
concernant le contrôle d’établissements de bord de mer en référence à « la
mouvance nationaliste ». La LDH a estimé nécessaire de rendre publiques
les conclusions de ces investigations. La préfète a confirmé les
investigations. Elle a indiqué qu’elle rappellerait l’obligation de neutralité
dans les services de l’Etat.
Incidemment, le débat a ensuite
porté sur l’occupation du domaine public en bord de mer. La LDH a proposé que
les associations de l’environnement et les syndicats pour les travailleurs
saisonniers soient associés aux discussions à venir avec l’Etat, les
professionnels concernés et la Collectivité de Corse.
Revenant sur son propos introductif
et sur son inquiétude vu le contexte actuel, la LDH est intervenue sur sa
conception du rôle et la place de l’Etat. Celui-ci a pour obligation première de
garantir l’accès aux droits pour tous. Mais il doit aussi contribuer au développement
des libertés locales. Au 19ème siècle la conquête des libertés
locales a constitué une importante avancée démocratique face à un Etat
administratif dominant. Pour la LDH, la revendication largement majoritaire en
Corse de « plus de liberté et plus de responsabilité » s’inscrit dans
cette trajectoire d’émancipation de la société.
Alta Frequenza - Interview d'André Paccou
Alta Frequenza - Suite
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La Ligue des Droits de l’Homme a effectué sa rentrée politique en rencontrant la préfète de Corse. Tous les sujets, y compris les plus difficiles, ont été abordés à l’occasion de cet échange avec la représentante de l’Etat en Corse. On peut dire que l’île est aujourd’hui à la croisée des chemins avec l’arrivée depuis deux ans d’une nouvelle gouvernance politique. Rôle précis de l’Etat en Corse, prisonniers politiques, réfugiés, dysfonctionnement de certains services, autant de points qui provoquent dans l’île des tentions de plus en plus vives. La réforme constitutionnelle et la construction d’un nouveau statut n’est pas le moindre des soucis de la société corse d’aujourd’hui, l’actualité de ces derniers mois en est l’illustration.
Alta Frequenza - Interview d'André Paccou
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Rentrée politique, avec un grand P pour la Ligue des Droits de l’Homme, qui vient de rencontrer assez longuement la préfète de Corse. À l’occasion de cet échange à bâtons rompus, la LDH et la représentante de l’Etat en Corse ont en effet abordé tous les sujets, y compris ceux qui fâchent, qui constituent la vie publique de l’île. Rôle précis de l’Etat en Corse, prisonniers politiques, réfugiés, dysfonctionnement de certains services, autant de sources de malentendus et de tensions préjudiciables au dialogue estime la LDH qui souligne toutefois la volonté d’écoute de la nouvelle préfète de Corse. Nous déclinerons plus en détails tous les aspects de cet entretien dans nos prochaine éditions.
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La Ligue des Droits de l’Homme a effectué sa rentrée politique en rencontrant la préfète de Corse. Tous les sujets, y compris les plus difficiles, ont été abordés à l’occasion de cet échange avec la représentante de l’Etat en Corse. On peut dire que l’île est aujourd’hui à la croisée des chemins avec l’arrivée depuis deux ans d’une nouvelle gouvernance politique. Rôle précis de l’Etat en Corse, prisonniers politiques, réfugiés, dysfonctionnement de certains services, autant de points qui provoquent dans l’île des tentions de plus en plus vives. La réforme constitutionnelle et la construction d’un nouveau statut n’est pas le moindre des soucis de la société corse d’aujourd’hui, l’actualité de ces derniers mois en est l’illustration.
Corsenetinfos :
LDH Corsica : Où il est question de liberté et de responsabilité
Rédigé par José FANCHI le Jeudi 23 Août 2018 à 17:32 | Modifié le Jeudi 23 Août 2018 - 18:17
dimanche 19 août 2018
Communiqué suite aux tags qui ont visé le groupe I Muvrini
" La ligue des droits de l'homme condamne les tags haineux qui ont visé le groupe I Muvrini lors de son déplacement à Cargèse et la mauvaise agitation qui s'en est suivie sur le réseau social. Peu importe l'origine de ces inscriptions et cette agitation. Celles-ci sont avant tout l'expression de la bêtise et le talent des I Muvrini ne saurait être atteint. La Ldh apporte son soutien au groupe. "
Corsenetinfos
Corse-Matin 20 / 08 /2018
Corsenetinfos
Corse-Matin 20 / 08 /2018
vendredi 17 août 2018
Communiqué de la section : Des punitions d'exception
"Une fois de
plus, une des personnes condamnées dans le cadre de l’assassinat du préfet
Claude Erignac, Pierre Alessandri, se voit refuser sa radiation du répertoire des détenus
particulièrement surveillés, les DPS. Vingt ans ont passé, mais la garde des sceaux,
après avis des commissions locales et nationales « DPS », a pris une
décision qui entrave la possibilité d’un rapprochement à Borgo. La raison
d’Etat, toujours la raison d’Etat, mue en vengeance d’Etat, s’impose au
détriment de l’application de la loi mais aussi au détriment des familles
concernées. De fait, les familles de Pierre Alessandri, d’Alain Ferrandi et
d’Yvan Colonna subissent elles aussi des punitions d’exception. »
Corsenetinfos
Corsenetinfos
mardi 14 août 2018
Communiqué de la section - Aquarius en errance : répétition d’un scénario insupportable
"Au mois de juin, l’Aquarius, affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, avait erré avec 630 réfugiés à bord avant d’être finalement accueilli en Espagne.
La Corse, par la voix de ses présidents de l'Assemblée et de l'Exécutif, avait alors proposé son hospitalité.
Aujourd’hui la situation se répète. 141 personnes – dont plus de cinquante mineurs – sont à bord du navire humanitaire qui ne sait où aller attendant qu’un port lui donne l’autorisation d’accoster !
De nouveau, on constate les refus ou les tergiversations des Etats européens qui se défaussent.
De nouveau aussi, la France ne répond pas à ses obligations internationales. Pourtant la Corse propose son accueil et avec elle aujourd'hui le port de Sète.
Pour la Ldh Corsica, il est urgent de répondre à une situation, qui avant toute autre considération, consiste à sauver la vie d'enfants, de femmes et d'hommes."
mardi 7 août 2018
Communiqué de la section
"L’affaire du contrôle des paillotes par les services de l’Etat associée à la mention « mouvance nationaliste » est grave. Elle suppose un traitement inégal des citoyens devant la loi. Elle est aussi une mise en danger des fonctionnaires chargés de ces contrôles, ce qui suscite à juste titre l’inquiétude des syndicats. Elle rappelle d’autres propos visant particulièrement les Corses en matière de contrôle fiscal prêtés au directeur régional des finances publiques en présence d’un secrétaire d’Etat et dénoncés également par des organisations syndicales.
Il y a deux hypothèses : soit il s’agit d’une politique concertée de l’Etat et l’affaire devient encore plus grave ; soit il s’agit d’excès de zèle de certains fonctionnaires qui méritent une action des autorités compétentes afin d’éviter la banalisation de ce type de comportement. Pour la ligue des droits de l’homme, il revient également aux autorités de l’Etat de s’exprimer publiquement et d’éclairer les citoyens sur le fonctionnement de ses services."
Article paru dans Corse-Matin le 7/08/2018
mercredi 11 juillet 2018
Rassemblement de soutien à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI
La section Ldh était présente au rassemblement de soutien à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI
Tous deux condamnés à perpétuité dans le cadre de l'affaire Erignac sont incarcérés depuis 1999.
Pour la seconde fois, c'est la levée de leur statut DPS qui leur a été refusée. Et par conséquent, c'est leur rapprochement à Borgo et la possibilité d’un aménagement de leur peine qui leur sont refusés, au mépris du droit.
André Paccou a exprimé son soutien aux familles et au collectif l’ora di u ritornu. Il a rappelé la façon dont cette affaire, au nom de la raison d'état, s'est transformée en vengeance d'état. C'est l'arbitraire qui l'emporte sur la justice, dont l'état de droit devrait être le garant.
Pour certains, il est des causes qui "ne se plaident pas".
Pour la LDH, la cause de Pierre ALESSANDRI et d'Alain FERRANDI doit être entendue et plaidée au nom des droits de l’Homme.
C'est en particulier le droit défini à l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme qui est leur est dénié : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
Dans cette affaire, les souffrances des familles ne peuvent se mesurer.
Corse-Matin 8/06
Tous deux condamnés à perpétuité dans le cadre de l'affaire Erignac sont incarcérés depuis 1999.
Pour la seconde fois, c'est la levée de leur statut DPS qui leur a été refusée. Et par conséquent, c'est leur rapprochement à Borgo et la possibilité d’un aménagement de leur peine qui leur sont refusés, au mépris du droit.
André Paccou a exprimé son soutien aux familles et au collectif l’ora di u ritornu. Il a rappelé la façon dont cette affaire, au nom de la raison d'état, s'est transformée en vengeance d'état. C'est l'arbitraire qui l'emporte sur la justice, dont l'état de droit devrait être le garant.
Pour certains, il est des causes qui "ne se plaident pas".
Pour la LDH, la cause de Pierre ALESSANDRI et d'Alain FERRANDI doit être entendue et plaidée au nom des droits de l’Homme.
C'est en particulier le droit défini à l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme qui est leur est dénié : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
Dans cette affaire, les souffrances des familles ne peuvent se mesurer.
Corse-Matin 8/06
vendredi 15 juin 2018
Henri LECLERC à Ajaccio
Assemblea di a Giuventù
Alta Frequenza
Alta Frequenza
Corse-Matin 15/05
Corse Matin.com
Corsenetinfos
Corsenetinfos
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U Ghjurnalettu di CNI
" A vinuta in Corsica di Henry Leclerc. U prisidenti d'onori di a Liga di i Dritti di l'Omu, militanti è avucatu maiò, era 'ssi dui ghjorni in Aiacciu, da scuntrà à eletti, mà ancu ghjuvanotti è avucati, è scambià incun'iddi à nantu à a situazioni isulana. 'Ssa visita, l'hà fatta à a dumanda di a LDH Corsica, è in giru à dui tematichi: à ghjuventù è u Razzismu."
Corse-Matin 16/06
Corsenetinfos
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