mardi 8 septembre 2015

SOLIDARITE AVEC LES REFUGIES : APPEL A RASSEMBLEMENTS JEUDI 10 à AJACCIO et BASTIA

Aujourd’hui, ils sont des milliers d’êtres humains à fuir la guerre, la dictature et la misère.
Ils sont des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes à demander une protection internationale.
Il y a près de 70 ans, au lendemain de la 2nde guerre mondiale, marquée par de multiples exodes, la communauté internationale a décidé d’ériger un nouveau droit de l’Homme, le droit d’asile.
C’est ce droit, construit après les atrocités de la guerre, du fascisme et du nazisme que nous portons en responsabilité aujourd’hui en demandant le respect de la Convention de Genève sur les réfugiés.

Dans l’immédiat, cela passe par :
       -  La suspension des accords de Dublin selon lesquels un demandeur d’asile peut déposer son dossier uniquement dans le pays où il a été enregistré par les autorités pour la première fois. Ce système qui se joue des égoïsmes nationaux empêche la mise en place d’une solidarité européenne.
      -  L’application de la directive européenne relative à la protection temporaire en cas d’afflux massif de personnes déplacées afin de répondre à l’urgence de la situation.
       -  L’organisation d’une conférence nationale sur le droit d’asile.

En Corse, nous appelons les collectivités locales, les représentants religieux et la société civile à se mobiliser concrètement en accueillant des réfugiés et en organisant des collectes.

Solidaires des mobilisations qui partout en Europe se développent, nous, signataires appelons les Corses à se rassembler jeudi 10 septembre 2015 à 18h devant les préfectures d’Ajaccio et de Bastia, pour porter ensemble cette exigence de protection d’autres êtres humains.

Premiers signataires : A Chjama, A Filetta, Association Des Marocains De Corse, Association Euro-méditerranéa, Associu Tocca a noi, Ava Basta, CFDT, CGT, Collectif Pudemu, EELV Corse, Eglise protestante unie de Corse, FCPE 2A, Femu a Corsica, FO, FSU, Fédération générale des retraités de la fonction publique de Corse, Inseme per a Corsica, LDH, MCD, PEP 2B, PCF, Per a Pace, PNC, PS 2A, STC, Tavagna club, UNSA, U Svegliu Calvese, Utopia droits paysans…

Le Président de l'Assemblée de Corse, Dominique Bucchini, et le Conseil Général de Haute-Corse adhèrent à l'appel "Solidarité avec les réfugiés".
________________________________________________________________________________

La LDH se félicite de la décision d'accueil de réfugiés prise par la commune de Lozzi et son maire Jean Félix Acquaviva.

Elle se félicite également de l'initiative d'Antoine Acquaviva, résistant durant la seconde guerre mondiale contre le nazisme et le fascisme, qui a déclaré :"Ado, ma formation politique m'a été donné par des réfugiés antifascistes italiens. Au nom de ce que je leur dois, j'ouvre les portes de mon appartement de Lozzi aux réfugiés de 2015".
_________________________________________________________________________________

Ecouter RCFM : Magazine du mercredi 9 à midi avec André Paccou
RCFM : annonce des rassemblements 08/09

Interview d'André Paccou sur France 3 Corse Via Stella - Corsica Sera 10' - 08/09

Article CORSENETINFOS - 08/09

Article de Corse-Matin - 10/10



Corsica infurmazione

Corsicaoggi

samedi 5 septembre 2015

Communiqué : Droit d'asile - Soutien à l'appel de François Tatti

Ce que certains appellent la crise migratoire est en réalité un exode d’enfants, de femmes, et d’hommes qui fuient la guerre, la dictature et la misère. Au lendemain de la 2nde guerre mondiale, marquée par de multiples exodes, la communauté internationale a énoncé un droit d’asile. C’est ce droit qu’il s’agit de faire vivre aujourd’hui. Les Etats sont les premiers responsables de cette exigence fondamentale qui consiste à protéger des êtres humains. Les sociétés civiles et les collectivités locales ont aussi leur part de responsabilité. En Corse, François TATTI vient de lancer un appel pour les réfugiés. La LDH soutient avec force cet appel. Elle demande aux collectivités locales et aux Corses d’apporter leur contribution aux nombreuses mobilisations qui s’organisent partout en Europe.

 Lire l'appel de François Tatti :

"Bastia, le 5 septembre 2015
L’Europe entière commence à s'organiser pour accueillir les populations fuyant la guerre et la mort qui frappent de l'autre côté de la Méditerranée. Plusieurs villes Françaises se sont déjà engagées dans ce vaste effort de solidarité ; elles ont surmonté les problèmes politiques, religieux et économiques et se proposent de loger, nourrir, soigner ces familles en fuite.
Ces actes d'humanité redonnent sens à notre Europe et fierté aux peuples qui la composent.
Les Corses en général, et les Bastiais en particulier, ne peuvent rester en dehors de cet élan. Nous avons la responsabilité d'agir pour accueillir nous aussi des familles sur notre sol.
Dès lundi matin, j'évoquerai la question lors de la réunion du bureau de la CAB pour réfléchir à la manière de mobiliser les collectivités, les services de l’Etat, les associations et les entreprises qui pourraient contribuer à cette démarche.
J'envisage également de poser, avec d'autres élus j'espère, une question orale lors de la prochaine session de l’Assemblée de Corse des 17 et 18 septembre prochains, afin que la CTC se saisisse à son tour de cette question.
Sans mésestimer les difficultés de tous ordres qu'il faudra surmonter et les efforts d'explication et de pédagogie qu'il faudra déployer, personne ne doute que les Corses sauront, une fois de plus, être à la hauteur de ces événements historiques."
François Tatti
Président de la CAB
Conseiller à l'Assemblée de Corse

France 3 Corse Via Stella

Corsenetinfos

Article de Corse-Matin 6/09

dimanche 30 août 2015

LA FIN NE JUSTIFIE JAMAIS LES MOYENS
Communiqué national LDH
Personne ne saurait reprocher à ceux qui nous gouvernent de prendre des mesures fortes pour prévenir efficacement les risques d’attentats. Le carnage évité dans le Thalys ne contredit pas cette nécessité.
Pour autant, lorsqu’Alain Vidalies affirme, avec le souci d’atteindre le public le plus large, que la sécurité dans les trains mérite bien qu’on prenne le risque de discriminer avec des contrôles décidés au faciès, il fait fausse route en termes d’efficacité et en termes de respect des droits de l’Homme.
Le secrétaire d’Etat chargé des Transports sait bien que les terroristes n’ont pas de « faciès unique ». Il sait aussi que l’Etat a précisément été condamné en juin dernier par la cour d’appel de Paris dans le cas de cinq contrôles d’identité reconnus comme ayant été pratiqués au faciès. Quant à la Cour européenne des droits de l’Homme, elle ne manquerait pas de condamner une décision de cette nature.
Alain Vidalies considère-t-il qu’après tout, la fin justifie les moyens ? L’Histoire ne manque pas d’exemples qui montrent combien cette pente est dangereuse en termes de libertés, de cohésion d’une société, de capacité collective à répondre aux défis que posent les actes de terreur dans l’espace public.
Les réponses qui s’appuient sur le respect des droits des citoyens sont des atouts pour l’efficacité et non des obstacles à celle-ci. Forte de cette conviction, la LDH continuera à s’opposer à toutes les formes de pratiques discriminatoires que l’Etat voudrait mettre en place.
Paris, le 28 août 2015

mardi 4 août 2015

La LDH Corsica participera au débat "Construire la paix en Europe" aux Ghjurnate di Corti

Invitée par Corsica Libera et Sulidarità, la LDH sera présente aux Ghjurnate di Corti pour participer au débat « Construire la paix en Europe : actualité des processus, autodétermination, droits humains », aux côtés de Sortu (Pays Basque), du Sinn Fein (Irlande), de Sulidarità (Corsica) et du Collectif des avocats des prisonniers politiques corses.

Ce débat aura lieu samedi 8 août à 17h.
A la tribune, la LDH Corsica sera représentée par André Paccou et Jean-Sébastien De Casalta.




CORSENETINFOS

Corse-Matin 07/08

Des militants de la section présents à Aullène le 5 août pour l'hommage aux Résistantes déportées Corses par Jackie Poggioli avec l'association Nanzi e Oghji

Hommage d'Aullène aux Résistantes Déportées Corses par Jackie Poggioli avec l'association NANZI e OGHJI 
Alors que deux femmes déportées -Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle- sont entrées au Panthéon cette année, Aullene berceau de l'emblématique Résistant Dumenicu Ribeddu, s'associe à cet évènement exceptionnel, en lui donnant un ancrage spécifiquement insulaire. Le 4 août à partir de 17h et le 5 août, de 10 h à 19h, à la salle communale, une Exposition sur l'héroïne de la Résistance Danièle Casanova sera présentée par sa nièce Isaline Amalric CHOURY, fille du rédacteur de l'ordre d'Insurrection de la Corse lancé le 9 Septembre 1943. Le 5 août, à 17h, une conférence de Jackie Poggioli, basée sur des dossiers totalement inédits, fera la lumière sur les femmes corses, originaires entre autres du Sartenais et de l'Alta Rocca, qui ont été déportées dans les Camps Nazis. Leur parcours est le thème d'un documentaire que la journaliste vient de réaliser pour france3corse ViaStella, et elle reviendra à l'occasion de sa conférence sur de nouvelles pages concernant ces Résistantes, pour la plupart totalement méconnues. Aullene qui a eu un fils, Dominique Benedetti, mort en déportation, et plusieurs autres déportés, comme Anghjulinu Chiaroni, sera le premier village à organiser un tel hommage aux Combattantes de l'ombre, aux femmes corses si présentes durant la Guerre comme dans l'Histoire insulaire et pourtant si souvent oubliées. Un évènement à ne pas manquer, pour tous ceux qui veulent faire vivre la mémoire de ces Femmes d'honneur et de tous ceux qui ont lutté contre la Barbarie.

samedi 1 août 2015

Communiqué de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

LE PARLEMENT ISRAÉLIEN APPROUVE LA LOI SUR L’ALIMENTATION FORCÉE AU MÉPRIS DES DROITS FONDAMENTAUX
Le parlement israélien vient d’approuver ce matin un projet de loi autorisant l’alimentation forcée. Cette loi permet d’alimenter de force un prisonnier en grève de la faim.
L’alimentation forcée est définie comme étant un acte de torture par l’Association Médicale Mondiale et est condamnée par les Nations unies ainsi que par le Comité International de la Croix Rouge.
Cette loi est la réponse du gouvernement israélien aux mouvements successifs de grève de la faim portant les revendications des prisonniers pour leur libération et l’amélioration de leurs conditions de détention. C’est une nouvelle atteinte à leurs droits fondamentaux.
Israël emprisonne actuellement plus de 5700 Palestiniens en violation du droit international. Ainsi, les détenus palestiniens sont systématiquement transférés dans des établissements situés sur le territoire israélien, en violation des articles 49 et 76 de la IVe Convention de Genève qui prohibe les transferts forcés d’individus hors du territoire occupé.
Les conditions de détention des Palestiniens dans les prisons israéliennes sont extrêmement dures et impliquent un large éventail de violations du droit international humanitaire et de la IVe Convention de Genève : torture, transferts de prison à prison, détention administrative, isolement, interdiction de visites, absence de traitements médicaux, et autres mauvais traitements.
L’alimentation forcée, outre les questions éthiques qu’elle pose sera un moyen d’interdire aux prisonniers palestiniens la grève de la faim, arme ultime, qu’ils utilisent au risque de leur vie, pour faire valoir les droits qui leurs sont déniés par le système judiciaire israélien.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine condamne cette pratique et souhaite que la France en tant que Haute Partie contractante à la quatrième Convention de Genève agisse urgemment pour le retrait de cette loi.
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
Tél. :  33 1 40 36 41 46
E-mail : CONTACT@PLATEFORME-PALESTINE.ORG
Site Internet : PLATEFORME-PALESTINE.ORG
Suivez-nous sur FACEBOOK et TWITTER
Membres : Amani, Artisans du Monde, AURDIP, AFPS, AJPF, Cedetim, CEMEA, Cimade, CICUP, CCFD-Terre Solidaire, CBSP, CVPR-PO, Comité Gaza Jérusalem Méditerranée, Enfants Réseau Monde/Services, FSGT, Génération Palestine, GREF, LDH, LIFPL-section française, MRAP, Mouvement de la Paix, MIR, MAN, Pax Christi France, Secours Catholique-Caritas France, SIDI, Terre des Hommes France, UJFP.
Observateurs : ACAT, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Amnesty International France, Association Pour Jérusalem, Afran-Saurel, CRID, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Francas, GAIC, Handicap International, Médecins du Monde,PU-AMI, Ritimo.

LDH Infos n°256 : introduction de la rubrique "Vie de l'association" par Philippe Pineau

"La section de Corse est de toutes les luttes pour promouvoir les droits fondamentaux, la citoyenneté de résidence et les valeurs humanistes. En son sein, André Paccou, membre du Comité central de la LDH, est certainement l’une des figures les plus visibles de la LDH dans l’Ile de Beauté. Inévitablement, il est la cible des réactionnaires les plus virulents. Mais, depuis « l’affaire de Prunelli-di-Fium’ Orbu », un flot de haine se déchaîne contre lui sur les réseaux sociaux, et singulièrement Facebook. Très rapidement, les insultes et menaces s’étendent à sa famille, qui se retrouve, de fait, en danger. Soyons des milliers à entourer André et sa famille afin non seulement de les protéger, mais aussi de porter en conscience et en acte la belle parole de paix et de justice commune à tous les hommes et qui demande à faire florès dans l’île méditerranéenne."

jeudi 30 juillet 2015

ARRITI : Solidarité avec André Paccou

Article paru dans le journal ARRITI n°2430-23/29 juillet

Dans le numéro 2431 da u 30 di lugliu à u 5 d'aostu, ARRITI publie la lettre ouverte "Aux côtés d'un homme d'honneur" signée par 33 personnalités :


mercredi 29 juillet 2015

Niculaiu Battini, détenu politique, réagit aux injures et aux menaces visant André Paccou et sa famille.

Dans un message envoyé depuis la prison de Bois d'Arcy, Niculaiu Battini apporte son soutien à André Paccou et à sa famille.
Dans un autre message, répondant à "l'extrême-droite "corse" Facebookienne", il fait état de sa conception de la communauté de destin : "Le peuple corse est composé des Corses d'origine, blancs et de tradition catholique, et des Corses d'adoption, d'origines, de religions et de couleurs diverses, sans distinctions nauséabondes.
L'adhésion au projet d'émancipation nationale, la résidence en Corse et l'utilisation de la langue corse comme ciment communautaire les réunissent. C'est la communauté de destin, la communauté nationale corse capable de s'opposer au colonialisme français.
Je crois en cet avenir là pour la Nation corse, comme toutes les structures nationalistes corses traditionnelles. Suis-je un "natio-bobo-traître" ? , pour reprendre les mots made in FN de l'extrême-droite "corse" Facebookienne."