mercredi 24 février 2016

Prisonniers politiques corses : un article du journal basque Berria avec une interview d'André Paccou pour la LDH

Korsika. Presoen hurbiltzea eta amnistia aldarri

22 preso korsikar daude Frantziako eta Korsikako hamar espetxetan sakabanatuta. Hurbilketa eskatzen du gizartearen gehiengoak; amnistia ere anitzek, baina desadostasunekin.

lundi 22 février 2016

Les positions de la CNCDH sur l'état d'urgence, essentielles pour comprendre les enjeux

Lire les communiqués publiés par la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme :

Communiqué de presse : Les dérives de l'état d'urgence ou le recul injustifiable de l'Etat de droit

Communiqué de presse : De l'absolue nécessité de rejeter le projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation, atteinte intolérable aux libertés et droits fondamentaux

Lire les avis de la CNCDH :

Avis sur le projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation

Avis sur le suivi de l'état d'urgence

dimanche 21 février 2016

Soutien aux habitants et aux élus de Tavera

Après l'incendie criminel qui a visé la mairie de Tavera et rendu inutilisable l'école attenante, le conseil municipal de la commune a appelé à une manifestation de soutien ce dimanche 21 à 11h dans le village. Une délégation de la LDH a participé à cette mobilisation aux côtés de la population et de nombreux élus. Elle a également exprimé son soutien au maire victime d'une campagne de dénigrement par voie de tags.

Corse-Matin 22/02


samedi 20 février 2016

Etat d'urgence

Communiqué LDH - Paris, le 19 février 2016


Comme on pouvait s’y attendre, le Conseil constitutionnel a validé, pour l’essentiel, le régime d’exception qu’impose l’état d’urgence en matière de manifestations et de fermetures de lieux de réunion. Il a aussi considéré que les perquisitions ordonnées par l’autorité administrative n’affectent pas « la liberté individuelle au sens de l’article 66 de la Constitution » et considère qu’un simple recours indemnitaire contre l’Etat, sans annulation de la mesure elle-même, constitue une voie de recours. Certes, le Conseil constitutionnel a émis un avis négatif sur les saisies en matière informatique pratiquées à l’occasion des perquisitions administratives. On doit s’en féliciter et inciter, en conséquence, les personnes qui en ont été victimes à entamer les recours nécessaires. Cependant ces décisions du Conseil, comme les précédentes, entérinent la mise à l’écart du juge judiciaire et rendent inutile toute constitutionnalisation de l’état d’urgence tant elles cautionnent déjà l’arbitraire et l’impunité de l’Etat. La LDH ne cessera pas, pour autant, son action de telle manière à ce que la France respecte ses engagements internationaux et que l’Etat de droit retrouve pleinement sa place.

Article Le Monde.fr | 2016/02/19 :

Etat d’urgence : le Conseil constitutionnel censure les saisies informatiques lors des perquisitions 

Les conseillers ont estimé que le législateur « n’a pas prévu de garanties légales » suffisantes propres à assurer un équilibre entre « droit au respect de la vie privée » et « sauvegarde de l’ordre public ».

Article LIBERATION

Christine Lazerges : «L’état d’urgence : un désastre pour la cohésion sociale»
La présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), Christine Lazerges, met en garde contre la prolongation des restrictions des libertés et la déchéance de nationalité.
Constitutionnalisation de l’état d’urgence et extension de la déchéance de nationalité : tel est le menu des députés, qui reprennent ce lundi les discussions sur le projet de réforme constitutionnelle, avant un vote solennel mercredi. Sur ces deux sujets, Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), dresse un réquisitoire sévère.
La France vit depuis trois mois en état d’urgence, une disposition que le gouvernement souhaite prolonger. Quel bilan tire la CNCDH ?

mercredi 17 février 2016

"La LDH inquiète" - Communiqué


"Le climat social délétère qui s’installe depuis plusieurs semaines inquiète la  ligue des droits de l’homme. Certains y voient la conséquence de l’arrivée des nationalistes à la tête de l’institution territoriale qui, selon eux libéreraient les mauvaises passions de notre société. D’autres considèrent qu’avec cette nouvelle donne politique, l’heure est venue de renverser la table. A cela se mêlent des évènements insupportables telles les manifestations racistes de fin d’année, un jeune supporter blessé à Reims, une mairie incendiée…. La LDH veut rappeler son attachement à la construction d’un processus d’apaisement. Elle est consciente des obstacles qui se dressent, notamment l’absence d’un véritable dialogue du côté gouvernemental. Elle entend les propos anti-corses qui se banalisent. Mais les défoulements haineux et les violences  qui agitent notre société sont aussi un obstacle. Ils relèvent de la responsabilité de chacun d’entre nous. Ils sont une impasse pour notre communauté de destin qui peut y perdre le sens de l’avenir. Le refus du racisme et de la xénophobie, le respect des droits des prisonniers politiques, l’exigence de justice et de vérité pour le jeune homme blessé à Reims, la nécessité de mobiliser toujours plus largement la société corse pour que s’ouvre un véritable dialogue, telles sont pour la LDH, les priorités du moment qu’il nous faut porter dans le cadre d’un rapport de force démocratique patiemment construit, à l’opposé des logiques d’affrontement."

Corsematin.com
Corsenetinfos

Corse-Matin 18/02 :



dimanche 14 février 2016

Communiqué de la section : violences à Reims

"La LDH s'inquiète suite aux événements violents qui se sont produits à Reims dans la soirée de samedi. Un jeune supporter bastiais a été grièvement blessé, plusieurs personnes ont été interpellées, dont un mineur. La LDH demande que la justice établisse au plus vite les faits et les responsabilités. Elle souhaite un apaisement immédiat de la situation pour éviter une mécanique de violence et de répression."

Corsenetinfos
Communiqué cité sur RCFM
Communiqué cité par France 3 Corse :

vendredi 12 février 2016

Settimana 12-18 février - Interview de Maître Patrice Spinosi, avocat de la LDH




Le 19 janvier dernier, la LDH a saisi le Conseil d'état pour demander la suspension de l'état d'urgence. La demande était formulée par Maître Patrice Spinosi.
Lire son interview dans Settimana : l'avocat revient sur le danger pour les droits et libertés de
chacun que représente la constitutionnalisation de l'état d'urgence. (extrait)







Settimana 12-18 février - Un article qui ironise sur la présence de la LDH au CORA : la section regrette de ne pouvoir attribuer un auteur à cet humour.